Comment offrir un service de qualité à ses clients et pérenniser les institutions de micro-finance au Sénégal ? C'est la question à laquelle répond l'Apimec, par une offre de formation aux différents acteurs dont les institutions sont membres de son réseau. Une rencontre de deux jours sur l'analyse financière a réuni depuis lundi les acteurs de la micro-finance au Sénégal au siège de l'Alliance de crédit et d'épargne pour la production à Dakar.
La mise en place des institutions de micro-finance performantes exige un personnel de qualité, formé aux techniques de gestion et d'organisation des activités financières. C'est qu'a compris sans doute l'Association professionnelle des institutions de micro-finance et d'épargne du Sénégal (Apimec). Créée depuis 1996, cette organisation dont le but est d'œuvrer pour la « défense des intérêts matériels et moraux des institutions de micro-finances » s'investit aujourd'hui dans le renforcement des capacités techniques de ses membres. Depuis jeudi, un séminaire de formation des agents des différentes institutions affiliées à l'Ipimec, sur l'analyse financière. Pour Cheikh Tidiane Ndour, formateur à l'Asacase un des animateurs de l'atelier de formation, l'objectif « est d'outiller les agents des institutions qui n'ont pas eu la chance d'être formés dans les écoles de sorte qu'ils soient capables de faire une bonne analyse financière au sein de leurs établissements respectifs. Tout cela, pour qu'ils puissent participer à la pérennité des institutions de micro-finance. La question est celle de savoir que faire pour rendre pérenne nos institutions ne recevraient plus la subvention de la part de leurs bailleurs respectifs ? » Donc conclut-il, il faut donner les outils nécessaires pour la pérennité des organisations de micro-finance et qui soient à la hauteur de la dynamique constatée dans le secteur.
Quant au secrétaire permanent de l'Apimec, Sidy Lamine Ndiaye, « la consolidation du secteur passe par la formation d'un personnel de qualité » au moment sans doute où, les grandes institutions financières leur font un marquage à la culotte avec l'ouverture de succursales dans les quartiers périphériques. A ce niveau, le responsable moral de l'Apimec se dit, nullement inquiété par la propension de ces banques à aller à l'assaut de la banlieue. Pour lui, chaque institution a sa part de marché. Et pour bien expliquer ses objectifs et espérer convaincre les populations sénégalaises, l'Apimec souhaite arriver à l'organisation de journées de la micro-finance ; s'y ajoute la mise en place d'une convention collective des travailleurs de la micro-finance au Sénégal.
L'Office
Quant au secrétaire permanent de l'Apimec, Sidy Lamine Ndiaye, « la consolidation du secteur passe par la formation d'un personnel de qualité » au moment sans doute où, les grandes institutions financières leur font un marquage à la culotte avec l'ouverture de succursales dans les quartiers périphériques. A ce niveau, le responsable moral de l'Apimec se dit, nullement inquiété par la propension de ces banques à aller à l'assaut de la banlieue. Pour lui, chaque institution a sa part de marché. Et pour bien expliquer ses objectifs et espérer convaincre les populations sénégalaises, l'Apimec souhaite arriver à l'organisation de journées de la micro-finance ; s'y ajoute la mise en place d'une convention collective des travailleurs de la micro-finance au Sénégal.
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