Dakar, 15 avr (APS) - La réduction de la pauvreté au Sénégal passe par l’amélioration de la productivité de l’agriculture, a indiqué, lundi, Philip English, économiste en chef au bureau de la Banque mondiale à Dakar.
‘’L’agriculture ne marche pas très bien au Sénégal. Pour réduire la pauvreté au Sénégal, il faudrait améliorer la productivité de l’agriculture et c’est important’’, a dit l’économiste, en marge du lancement du rapport ‘’Pulse’’ à Dakar.
‘’Le taux de pauvreté est de 47%, mais il était proche de 60% il y a 15 ans. C’est beaucoup moins élevé à Dakar que dans les régions, mais l’amélioration de la productivité de l’agriculture est importante pour renverser la tendance’’, a poursuivi M. English.
De 4,5% entre 2000 et 2005, le taux de croissance du Sénégal a baissé jusqu’à 4,3% les six dernières années, a relevé l’économiste. ‘’Même si c’est (le Sénégal) toujours un pays pauvre, on a maitrisé l’enjeu politique et c’est un pays assez ouvert à l’extérieur avec des ressources humaines de qualité’’, a-t-il noté.
Philip English a invité à profiter de l’urbanisme qui est assez important et qui peut être bénéfique pour le développement du pays.
‘’La pauvreté est en train de baisser en Afrique, mais cela ne baisse pas rapidement y compris au Sénégal. Le taux de pauvreté était de 75% il y a 30 ans, ça va demander autant de temps avant d’être à des niveaux acceptables’’, a-t-il souligné.
Ce rapport dénommé ‘’Pulse’’ donne des explications sur la santé économique et sa relation avec la pauvreté dans 45 pays africains.
Le rapport, qui est intitulé : "La croissance a-t-elle été bénéfique à la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne ?", note que ‘’la croissance économie mondiale demeure timide, toutefois une amélioration progressive est à anticiper’’.
Quant à l’Afrique subsaharienne, ‘’elle continue de croître à un taux considérable grâce à la croissance du marché intérieur et aux prix élevés des matières premières’’, mentionne un résumé de cette publication.
Même si ‘’le continent est à la traîne’’, des progrès importants ont été réalisés dans l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), selon la même source.
Elle note que ‘’plus d’une décennie de croissance solide a permis de réduire la pauvreté en Afrique, mais l’inégalité et la forte dépendance vis-à-vis des ressources naturelles n’ont pas entraîné une amélioration des revenus’’.
Selon le document, ‘’les richesses minières, les prix élevés des produits alimentaires, l’urbanisation rapide et les mouvements démographiques pourraient accélérer la croissance des revenus des populations vulnérables, à condition que des politiques appropriées soient adoptées’’.
SKS/OID/SAB
‘’L’agriculture ne marche pas très bien au Sénégal. Pour réduire la pauvreté au Sénégal, il faudrait améliorer la productivité de l’agriculture et c’est important’’, a dit l’économiste, en marge du lancement du rapport ‘’Pulse’’ à Dakar.
‘’Le taux de pauvreté est de 47%, mais il était proche de 60% il y a 15 ans. C’est beaucoup moins élevé à Dakar que dans les régions, mais l’amélioration de la productivité de l’agriculture est importante pour renverser la tendance’’, a poursuivi M. English.
De 4,5% entre 2000 et 2005, le taux de croissance du Sénégal a baissé jusqu’à 4,3% les six dernières années, a relevé l’économiste. ‘’Même si c’est (le Sénégal) toujours un pays pauvre, on a maitrisé l’enjeu politique et c’est un pays assez ouvert à l’extérieur avec des ressources humaines de qualité’’, a-t-il noté.
Philip English a invité à profiter de l’urbanisme qui est assez important et qui peut être bénéfique pour le développement du pays.
‘’La pauvreté est en train de baisser en Afrique, mais cela ne baisse pas rapidement y compris au Sénégal. Le taux de pauvreté était de 75% il y a 30 ans, ça va demander autant de temps avant d’être à des niveaux acceptables’’, a-t-il souligné.
Ce rapport dénommé ‘’Pulse’’ donne des explications sur la santé économique et sa relation avec la pauvreté dans 45 pays africains.
Le rapport, qui est intitulé : "La croissance a-t-elle été bénéfique à la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne ?", note que ‘’la croissance économie mondiale demeure timide, toutefois une amélioration progressive est à anticiper’’.
Quant à l’Afrique subsaharienne, ‘’elle continue de croître à un taux considérable grâce à la croissance du marché intérieur et aux prix élevés des matières premières’’, mentionne un résumé de cette publication.
Même si ‘’le continent est à la traîne’’, des progrès importants ont été réalisés dans l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), selon la même source.
Elle note que ‘’plus d’une décennie de croissance solide a permis de réduire la pauvreté en Afrique, mais l’inégalité et la forte dépendance vis-à-vis des ressources naturelles n’ont pas entraîné une amélioration des revenus’’.
Selon le document, ‘’les richesses minières, les prix élevés des produits alimentaires, l’urbanisation rapide et les mouvements démographiques pourraient accélérer la croissance des revenus des populations vulnérables, à condition que des politiques appropriées soient adoptées’’.
SKS/OID/SAB