Renforcement et équipement des collectivités locales : La Banque mondiale et l’Adm injectent 400 millions à Sédhiou
(Correspondance) - La commune de Sédhiou vient de bénéficier d’un financement de 400 millions de francs Cfa de l’Agence de développement municipale (Adm). Ce nouveau programme financé par la Banque mondiale entre dans le cadre du Programme de renforcement et d’équipement des collectivités locales (Precol) du Sénégal. Il a été question, au cours d’une cérémonie protocolaire qui a réuni hier le directeur général de l’Adm et le maire de la commune de Sédhiou, de concrétiser la signature d’un contrat de ville. Selon Mouhamadou Kabir Sow, le directeur général de l’Adm, la ville de Sédhiou a fait bonne impression dans la réalisation des programmes précédents. A l’en croire, il a fallu, en amont, faire un double audit qui avait pour objectif d’apprécier tous les équipements qui ont été réalisés à Sédhiou dans le cadre du Programme d’appui aux communes (Pac), par d’autres partenaires et par la commune elle-même, pour pouvoir identifier ensemble, dans le cadre d’un partenariat fécond et démocratique, des projets pertinents jusqu'à concurrence d’une enveloppe qui a été allouée à la commune de Sédhiou.
‘Pour rappel, dans le cadre de ce Precol, nous avons eu à faire une validation du programme en présence de l’ensemble des maires du Sénégal. Vous savez que l’Adm est un bras séculier pour les municipalités. C’est ainsi que lorsque la Banque mondiale a mis sur la table ce financement, à côté de l’Afd qui a mis 15 millions d’euros et l’Etat du Sénégal qui a contribué pour 15 millions de nos francs, nous avons tenu une grande rencontre à Ngor Diarama pour discuter avec les maires sur la répartition de ce montant à partir de critères transparents et démocratiques pour qu’aucune commune ne puisse dire qu’elle a été lésée. C’est à partir de ce moment que la commune de Sédhiou, en plus de l’audit urbain, a eu à subir un audit organisationnel et financier pour apprécier l’organisation et les finances de la ville afin de voir comment elles sont gérées et apprécier en même temps les recettes. C’est à partir de cela que nous avons pu allouer à Sédhiou un montant de 400 millions de francs Cfa’, a expliqué Mouhamadou Kabir Sow.
Cette enveloppe, en plus de la mise en place d’infrastructures, servira à financer le programme d’assainissement dans la commune et le renforcement des capacités des élus locaux, a tenu à préciser le directeur général de l’Adm. ‘Ces 400 millions se répartissent comme suit : un peu plus de 300 millions seront consacrés aux investissements, particulièrement à des infrastructures que sont la voirie urbaine, l’assainissement, la consolidation également des équipements marchands qui ont été exécutés dans le cadre du Pac. A côté de ces investissements, nous réalisons ce qu’on appelle un appui municipal. De par le passé, l’Etat ou l’Agetip, dans ses premiers programmes, venaient dans une commune pour exécuter un certain nombre de projet sans même se soucier des dysfonctionnements qui existent dans les municipalités. Mais nous, quand nous investissons quelque part, nous faisons en sorte que ceux pour qui nous investissons, aient suffisamment de capacité pour faire face à la gestion des infrastructures. C’est pourquoi le deuxième volet de ce contrat de ville concerne un renforcement des capacités au profil des élus et des agents municipaux et en les équipant de mobilier de bureau et de matériel informatique. Dans un troisième temps, il y a ce qu’on appel le programme d’entretien prioritaire qui permet à la commune de faire face à l’entretien de toutes les réalisations. Mais ce qui est innovant dans ce volet, c’est qu’il est financé par la commune elle-même’.
Appréciant le programme que vient de lancer l’Adm dans sa commune, le député maire de Sédhiou se dit très fier de ce nouvel investissement. ‘Quand je prenais pour la première fois les destinées de cette municipalité, j’ai trouvé ici un budget de 2 millions de francs avec une dette de plus de 40 millions. Non seulement, nous avons équilibré notre situation financière, mais nous avons aussi une trésorerie excédentaire qui a permis aux bailleurs de fonds comme l’Adm et la Banque mondiale de venir à notre secours pour nous aider à réaliser un certain nombre d’infrastructures, étant entendu que nos ressources propres ne suffisaient pas à les réaliser’, soutient Balla Moussa Daffé. ‘Nous sommes entièrement comblés et satisfaits, surtout que nous sommes de plain pied dans la régionalisation qui n’est pas simplement un statut juridique, ni une collectivité locale politique, c’est surtout l’économie qui doit être mis en avant. Et pour faire de Sédhiou un véritable pôle de développement, il faut que l’Etat nous accompagne’, a-t-il conclu.
Wal Fadjri
‘Pour rappel, dans le cadre de ce Precol, nous avons eu à faire une validation du programme en présence de l’ensemble des maires du Sénégal. Vous savez que l’Adm est un bras séculier pour les municipalités. C’est ainsi que lorsque la Banque mondiale a mis sur la table ce financement, à côté de l’Afd qui a mis 15 millions d’euros et l’Etat du Sénégal qui a contribué pour 15 millions de nos francs, nous avons tenu une grande rencontre à Ngor Diarama pour discuter avec les maires sur la répartition de ce montant à partir de critères transparents et démocratiques pour qu’aucune commune ne puisse dire qu’elle a été lésée. C’est à partir de ce moment que la commune de Sédhiou, en plus de l’audit urbain, a eu à subir un audit organisationnel et financier pour apprécier l’organisation et les finances de la ville afin de voir comment elles sont gérées et apprécier en même temps les recettes. C’est à partir de cela que nous avons pu allouer à Sédhiou un montant de 400 millions de francs Cfa’, a expliqué Mouhamadou Kabir Sow.
Cette enveloppe, en plus de la mise en place d’infrastructures, servira à financer le programme d’assainissement dans la commune et le renforcement des capacités des élus locaux, a tenu à préciser le directeur général de l’Adm. ‘Ces 400 millions se répartissent comme suit : un peu plus de 300 millions seront consacrés aux investissements, particulièrement à des infrastructures que sont la voirie urbaine, l’assainissement, la consolidation également des équipements marchands qui ont été exécutés dans le cadre du Pac. A côté de ces investissements, nous réalisons ce qu’on appelle un appui municipal. De par le passé, l’Etat ou l’Agetip, dans ses premiers programmes, venaient dans une commune pour exécuter un certain nombre de projet sans même se soucier des dysfonctionnements qui existent dans les municipalités. Mais nous, quand nous investissons quelque part, nous faisons en sorte que ceux pour qui nous investissons, aient suffisamment de capacité pour faire face à la gestion des infrastructures. C’est pourquoi le deuxième volet de ce contrat de ville concerne un renforcement des capacités au profil des élus et des agents municipaux et en les équipant de mobilier de bureau et de matériel informatique. Dans un troisième temps, il y a ce qu’on appel le programme d’entretien prioritaire qui permet à la commune de faire face à l’entretien de toutes les réalisations. Mais ce qui est innovant dans ce volet, c’est qu’il est financé par la commune elle-même’.
Appréciant le programme que vient de lancer l’Adm dans sa commune, le député maire de Sédhiou se dit très fier de ce nouvel investissement. ‘Quand je prenais pour la première fois les destinées de cette municipalité, j’ai trouvé ici un budget de 2 millions de francs avec une dette de plus de 40 millions. Non seulement, nous avons équilibré notre situation financière, mais nous avons aussi une trésorerie excédentaire qui a permis aux bailleurs de fonds comme l’Adm et la Banque mondiale de venir à notre secours pour nous aider à réaliser un certain nombre d’infrastructures, étant entendu que nos ressources propres ne suffisaient pas à les réaliser’, soutient Balla Moussa Daffé. ‘Nous sommes entièrement comblés et satisfaits, surtout que nous sommes de plain pied dans la régionalisation qui n’est pas simplement un statut juridique, ni une collectivité locale politique, c’est surtout l’économie qui doit être mis en avant. Et pour faire de Sédhiou un véritable pôle de développement, il faut que l’Etat nous accompagne’, a-t-il conclu.
Wal Fadjri
