La commission sous-régionale des pêches (Csrp) est en conclave, depuis hier à Dakar, pour aider les six pays membres à harmoniser leurs bases de données sur la protection des requins. La rencontre se tient sous l’égide du programme Acp Fish 2, financé par l’Union européenne dans le cadre du 9ème fonds européen de développement.
Près de 700 millions de francs Cfa ont été déjà injectés au Sénégal, au Cap-Vert, en Sierra-Léone, en Guinée-Bissau, en Mauritanie et en Gambie dans le cadre du programme Acp Fish 2 visant l’amélioration de la sécurité alimentaire et la gestion des pêcheries. Annonce faite hier par le Chef de l’unité de coordination régionale du programme, Alioune Sy. Le consultant Jacques Moreau, Professeur des universités à Toulouse, compte 40 ans d’expérience sur l’aménagement et l’étude des pêches continentales et maritimes.
Il informe que cet atelier permet à l’ensemble des acteurs de se mettre d’accord et d’harmoniser les positions sur la manière de collecter les données relatives aux populations de requins. Il s’agit de coopérer davantage sur des questions liées à l’aménagement des pêcheries en général, la gestion des équipages, des captures, des engins de pêche, la transformation des produits, etc.
Dans les six pays de l’espace Prcm, il y a de gros efforts réalisés sur la collecte des informations. Ces informations éparses sont souvent collectées de manière différente. L’idée d’Acp Fish 2 , c’est d’aider ces pays à mettre à jour des systèmes de données fiables. L’étude sur les requins ne représente qu’un cas pilote et préfigure celle sur d’autres espèces comme les petits pélagiques, des poissons consommés par l’essentiel des populations ouest-africaines. Le choix des requins s’explique par le fait qu’il ya déjà 100 espèces identifiées, victimes d’une surpêche, d’une pression qui a fini d’émouvoir les acteurs.
Une surexploitation qui est l’œuvre des gros bateaux de la pêche industrielle et même des pêcheurs artisans. Les requins sont recherchés par les Asiatiques (surtout les Chinois et les Coréens) pour la qualité de leurs ailerons très prisés en matière culinaire. Des navires de plusieurs pays mouillent dans nos eaux et débarquent au large des côtes africaines. Les requins sont considérés, par les spécialistes, comme des ressources à forte valeur ajoutée qu’il faut protéger au profit des populations côtières ouest-africaines. Les pays de l’espace Prcm sont ainsi sous la menace d’une chute des espèces qui pourrait, entre autres conséquences, entraîner des pertes sévères d’emplois.
D’où l’urgence de protéger ces espèces car la pêche est une activité de subsistance avec des enjeux sociaux considérables.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil
Près de 700 millions de francs Cfa ont été déjà injectés au Sénégal, au Cap-Vert, en Sierra-Léone, en Guinée-Bissau, en Mauritanie et en Gambie dans le cadre du programme Acp Fish 2 visant l’amélioration de la sécurité alimentaire et la gestion des pêcheries. Annonce faite hier par le Chef de l’unité de coordination régionale du programme, Alioune Sy. Le consultant Jacques Moreau, Professeur des universités à Toulouse, compte 40 ans d’expérience sur l’aménagement et l’étude des pêches continentales et maritimes.
Il informe que cet atelier permet à l’ensemble des acteurs de se mettre d’accord et d’harmoniser les positions sur la manière de collecter les données relatives aux populations de requins. Il s’agit de coopérer davantage sur des questions liées à l’aménagement des pêcheries en général, la gestion des équipages, des captures, des engins de pêche, la transformation des produits, etc.
Dans les six pays de l’espace Prcm, il y a de gros efforts réalisés sur la collecte des informations. Ces informations éparses sont souvent collectées de manière différente. L’idée d’Acp Fish 2 , c’est d’aider ces pays à mettre à jour des systèmes de données fiables. L’étude sur les requins ne représente qu’un cas pilote et préfigure celle sur d’autres espèces comme les petits pélagiques, des poissons consommés par l’essentiel des populations ouest-africaines. Le choix des requins s’explique par le fait qu’il ya déjà 100 espèces identifiées, victimes d’une surpêche, d’une pression qui a fini d’émouvoir les acteurs.
Une surexploitation qui est l’œuvre des gros bateaux de la pêche industrielle et même des pêcheurs artisans. Les requins sont recherchés par les Asiatiques (surtout les Chinois et les Coréens) pour la qualité de leurs ailerons très prisés en matière culinaire. Des navires de plusieurs pays mouillent dans nos eaux et débarquent au large des côtes africaines. Les requins sont considérés, par les spécialistes, comme des ressources à forte valeur ajoutée qu’il faut protéger au profit des populations côtières ouest-africaines. Les pays de l’espace Prcm sont ainsi sous la menace d’une chute des espèces qui pourrait, entre autres conséquences, entraîner des pertes sévères d’emplois.
D’où l’urgence de protéger ces espèces car la pêche est une activité de subsistance avec des enjeux sociaux considérables.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil