L’implication des pêcheurs dans la gestion des ressources halieutiques commence à porter ses fruits. Lors de la quatrième réunion du comité de pilotage du projet de Cogestion des pêcheries artisanales (Cogepas), les acteurs ont fait part des avancées notoires du projet.
Après deux années de mise en œuvre, le projet de cogestion des pêcheries artisanales (Cogepas) commence à porter ses fruits. Cela, parce que les pêcheurs des principaux sites-pilotes du projet ont eu une prise de conscience sur l’importance de sauvegarder les ressources halieutiques qui constituent leur principal gagne-pain. En effet, lors de la rencontre du comité de pilotage de ce projet, Mamadou Thiam, l’homologue principal du projet cogestion des pêcheries artisanales (Cogepas), a souligné que le projet affiche des résultats encourageants à mi-parcours. Car, selon lui, il a non seulement consacré une prise de conscience au niveau des acteurs, mais a également permis de réfléchir sur les moyens de compenser les pertes enregistrées par les pêcheurs durant ces phases de repos biologique par des activités génératrices de revenus. ‘Le projet a fait deux ans et on a eu pas mal de résultats. On a respecté un repos biologique du 12 septembre au 12 octobre dernier dans le département de Mbour avec les Cellule locales de pêche artisanale de Sindia, Mbour et Joal. Ils en ont profité pour émerger des pots à poulpes afin de faciliter la reproduction de cette espèce. Ce qui a d’ailleurs fait qu’il y a une nouvelle campagne de poulpes qui a permis aux pêcheurs d’en capturer beaucoup’, a-t-il déclaré.
Le technicien qui s’est beaucoup facilité de cette nouvelle approche, explique que le code de la pêche était bon mais n’était jamais respecté par l’ensemble des acteurs de la pêche. C’est pourquoi, à travers cette nouvelle démarche, les autorités en charge de la pêche ont voulu que ce soit les communautés de pêche elles-mêmes qui s’occupent de la gestion des ressources halieutiques. ‘Ce sont eux qui vont prendre les initiatives et l’administration les accompagnera à cet effet. Ce projet a également permis la rencontre des différents acteurs de la pêche qui discutent et échangent maintenant sur l’avenir de leur secteur. A Loumpoul et Djiffer, les pêcheurs veulent réduire leur nombre de filets dormant de 10 %. Parce qu’au Sénégal, on a constaté que les espèces démersales sont menacées et ce sont ces filets-là qui en prennent beaucoup’, ajoute Thiam.
Mais, puisque cette décision ne sera pas sans conséquence pour ces pêcheurs qui tiraient l’essentiel de leurs ressources financières de cette activité, le projet a engagé certaines activités génératrices de revenus pour les pêcheurs. C’est ainsi qu’à Cayar, le Cogepas a examiné plusieurs activités génératrices de revenues. Dont la mise en place d’une usine de farine de poisson dont l’objectif est de créer des fonds pour des activités du Comité local de pêche artisanale et de couvrir la perte de revenus des pêcheurs due à la gestion des ressources. Et cette initiative est, selon les experts, d’autant plus ambitieuse que la demande de cette farine augmente dans le pays et à l’étranger à cause de la hausse du prix mondial de la farine de poisson.
Rappelons que ce projet pilote de cogestion, encadré par la direction des pêches maritimes avec l’appui de la coopération japonaise, est mis en œuvre à Loumpoul, Cayar, Joal et Djiffer. Il est d’un coût global de 2 milliards de francs Cfa et est financé par la Coopération japonaise sur une durée de 4 ans (2009- 2013).
Seyni DIOP
Wal Fadjri
Après deux années de mise en œuvre, le projet de cogestion des pêcheries artisanales (Cogepas) commence à porter ses fruits. Cela, parce que les pêcheurs des principaux sites-pilotes du projet ont eu une prise de conscience sur l’importance de sauvegarder les ressources halieutiques qui constituent leur principal gagne-pain. En effet, lors de la rencontre du comité de pilotage de ce projet, Mamadou Thiam, l’homologue principal du projet cogestion des pêcheries artisanales (Cogepas), a souligné que le projet affiche des résultats encourageants à mi-parcours. Car, selon lui, il a non seulement consacré une prise de conscience au niveau des acteurs, mais a également permis de réfléchir sur les moyens de compenser les pertes enregistrées par les pêcheurs durant ces phases de repos biologique par des activités génératrices de revenus. ‘Le projet a fait deux ans et on a eu pas mal de résultats. On a respecté un repos biologique du 12 septembre au 12 octobre dernier dans le département de Mbour avec les Cellule locales de pêche artisanale de Sindia, Mbour et Joal. Ils en ont profité pour émerger des pots à poulpes afin de faciliter la reproduction de cette espèce. Ce qui a d’ailleurs fait qu’il y a une nouvelle campagne de poulpes qui a permis aux pêcheurs d’en capturer beaucoup’, a-t-il déclaré.
Le technicien qui s’est beaucoup facilité de cette nouvelle approche, explique que le code de la pêche était bon mais n’était jamais respecté par l’ensemble des acteurs de la pêche. C’est pourquoi, à travers cette nouvelle démarche, les autorités en charge de la pêche ont voulu que ce soit les communautés de pêche elles-mêmes qui s’occupent de la gestion des ressources halieutiques. ‘Ce sont eux qui vont prendre les initiatives et l’administration les accompagnera à cet effet. Ce projet a également permis la rencontre des différents acteurs de la pêche qui discutent et échangent maintenant sur l’avenir de leur secteur. A Loumpoul et Djiffer, les pêcheurs veulent réduire leur nombre de filets dormant de 10 %. Parce qu’au Sénégal, on a constaté que les espèces démersales sont menacées et ce sont ces filets-là qui en prennent beaucoup’, ajoute Thiam.
Mais, puisque cette décision ne sera pas sans conséquence pour ces pêcheurs qui tiraient l’essentiel de leurs ressources financières de cette activité, le projet a engagé certaines activités génératrices de revenus pour les pêcheurs. C’est ainsi qu’à Cayar, le Cogepas a examiné plusieurs activités génératrices de revenues. Dont la mise en place d’une usine de farine de poisson dont l’objectif est de créer des fonds pour des activités du Comité local de pêche artisanale et de couvrir la perte de revenus des pêcheurs due à la gestion des ressources. Et cette initiative est, selon les experts, d’autant plus ambitieuse que la demande de cette farine augmente dans le pays et à l’étranger à cause de la hausse du prix mondial de la farine de poisson.
Rappelons que ce projet pilote de cogestion, encadré par la direction des pêches maritimes avec l’appui de la coopération japonaise, est mis en œuvre à Loumpoul, Cayar, Joal et Djiffer. Il est d’un coût global de 2 milliards de francs Cfa et est financé par la Coopération japonaise sur une durée de 4 ans (2009- 2013).
Seyni DIOP
Wal Fadjri