Le poisson n’ayant pas de frontière, sa gestion concertée au niveau régional, serait beaucoup plus profitable aux pays de la sous-région. C’est la conviction de Alioune Sy, coordonnateur régional pour l’Afrique de l’ouest du programme Acp Fish 2 qui préconise une gestion concertée du 1,4 million de tonnes de pélagiques disponibles pour les Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Maroc et qui fait couler beaucoup d’encre dans notre pays ces derniers temps.
Pour une meilleure gouvernance du 1,4 million de tonnes de pélagiques disponibles pour les cinq pays (Sénégal, Mauritanie, Guinée-Bissau, Gambie, Maroc), Alioune Sy, coordonnateur régional pour l’Afrique de l’ouest du programme Acp Fish 2, financé par le 9e Fonds européen de développement (Fed), préconise une gestion concertée de cette ressource migratrice. Interpellé avant-hier à Dakar lors du troisième atelier du programme Afrique caraïbes Pacifiques Fish 2 (Acp fish 2), l’expert pense que ces pays tireraient un meilleur profit d’une gestion de ces ressources au niveau régional. ‘Il faut se projeter à l’échelle régionale. On va devoir travailler à trouver des mécanismes de gestion de ces stocks de poisson partagés. Nous devons sortir de la logique actuelle qui fait que chaque pays gère sur un plan strictement national et sur la base d’intérêts strictement nationaux, ces stocks. Le poisson n’a pas de frontières. Donc, pour des espèces qui migrent, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de gestion concertée si nous voulons avoir des résultats positifs au niveau national. Il faut que les pays se mettent autour d’une table et discutent de comment gérer et aménager ces stocks’, déclare Sy.
Ayant pour ambition d’apporter un appui aux administrations des pays Acp pour renforcer leurs politiques sectorielles des pêches afin d’assurer la durabilité des pêcheries, Acp Fish 2 constitue un levier important dans l’amélioration des instruments de politiques des pêches des pays Acp. Il permettra, selon Ousmane Ndiaye, directeur des pêches maritimes qui présidait la cérémonie d’ouverture de cet atelier, ‘d’accroitre durablement l’exploitation, la conservation et la distribution des ressources halieutiques, au grand bénéfice de nos populations et des économies nationales’.
Ce programme comprend 5 composantes essentielles qui devraient, à terme, permettre d’améliorer au niveau régional la gestion des ressources halieutiques. En effet, selon Alioune Sy, il vise ‘l’amélioration des politiques et des plans d’aménagement aux niveaux régional et national, le renforcement des capacités en matière de contrôle et de mise en œuvre, la consolidation des stratégies et initiatives de recherche, tant sur le plan régional que national, l’instauration de cadres réglementaires favorables au secteur, l’incitation aux investissements du secteur privé et l’augmentation des échanges d’informations relatives à la gestion des pêcheries et au commerce des produits halieutiques au niveau régional’. La feuille de route de ce programme régional découle, en effet, du constat d’une gouvernance faible et inefficace de la pêche en Afrique qui a conduit à la dégradation généralisée et à l'appauvrissement de la base de ressources naturelles, entraînant une plus grande pauvreté parmi les communautés de pêche, un déclin de la sécurité alimentaire et, en général, dans l’utilisation sub-optimale des ressources halieutiques.
C’est pourquoi, note Sy, dans le cadre de cette phase du programme, le Sénégal bénéficiera, entre autres et à titre individuel, d’un projet de renforcement de l’expertise locale et des capacités institutionnelles dans le domaine de l’élaboration des instruments de politiques des pêches, y compris les plans d’aménagement. Il bénéficiera également d’un projet de renforcement des capacités locales en matière de suivi, de contrôle, de surveillance des pêches et de l’organisation de formations visant la professionnalisation des Gie de femmes transformatrices de produits de la mer.
Seyni DIOP
Wal Fadjri
Pour une meilleure gouvernance du 1,4 million de tonnes de pélagiques disponibles pour les cinq pays (Sénégal, Mauritanie, Guinée-Bissau, Gambie, Maroc), Alioune Sy, coordonnateur régional pour l’Afrique de l’ouest du programme Acp Fish 2, financé par le 9e Fonds européen de développement (Fed), préconise une gestion concertée de cette ressource migratrice. Interpellé avant-hier à Dakar lors du troisième atelier du programme Afrique caraïbes Pacifiques Fish 2 (Acp fish 2), l’expert pense que ces pays tireraient un meilleur profit d’une gestion de ces ressources au niveau régional. ‘Il faut se projeter à l’échelle régionale. On va devoir travailler à trouver des mécanismes de gestion de ces stocks de poisson partagés. Nous devons sortir de la logique actuelle qui fait que chaque pays gère sur un plan strictement national et sur la base d’intérêts strictement nationaux, ces stocks. Le poisson n’a pas de frontières. Donc, pour des espèces qui migrent, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de gestion concertée si nous voulons avoir des résultats positifs au niveau national. Il faut que les pays se mettent autour d’une table et discutent de comment gérer et aménager ces stocks’, déclare Sy.
Ayant pour ambition d’apporter un appui aux administrations des pays Acp pour renforcer leurs politiques sectorielles des pêches afin d’assurer la durabilité des pêcheries, Acp Fish 2 constitue un levier important dans l’amélioration des instruments de politiques des pêches des pays Acp. Il permettra, selon Ousmane Ndiaye, directeur des pêches maritimes qui présidait la cérémonie d’ouverture de cet atelier, ‘d’accroitre durablement l’exploitation, la conservation et la distribution des ressources halieutiques, au grand bénéfice de nos populations et des économies nationales’.
Ce programme comprend 5 composantes essentielles qui devraient, à terme, permettre d’améliorer au niveau régional la gestion des ressources halieutiques. En effet, selon Alioune Sy, il vise ‘l’amélioration des politiques et des plans d’aménagement aux niveaux régional et national, le renforcement des capacités en matière de contrôle et de mise en œuvre, la consolidation des stratégies et initiatives de recherche, tant sur le plan régional que national, l’instauration de cadres réglementaires favorables au secteur, l’incitation aux investissements du secteur privé et l’augmentation des échanges d’informations relatives à la gestion des pêcheries et au commerce des produits halieutiques au niveau régional’. La feuille de route de ce programme régional découle, en effet, du constat d’une gouvernance faible et inefficace de la pêche en Afrique qui a conduit à la dégradation généralisée et à l'appauvrissement de la base de ressources naturelles, entraînant une plus grande pauvreté parmi les communautés de pêche, un déclin de la sécurité alimentaire et, en général, dans l’utilisation sub-optimale des ressources halieutiques.
C’est pourquoi, note Sy, dans le cadre de cette phase du programme, le Sénégal bénéficiera, entre autres et à titre individuel, d’un projet de renforcement de l’expertise locale et des capacités institutionnelles dans le domaine de l’élaboration des instruments de politiques des pêches, y compris les plans d’aménagement. Il bénéficiera également d’un projet de renforcement des capacités locales en matière de suivi, de contrôle, de surveillance des pêches et de l’organisation de formations visant la professionnalisation des Gie de femmes transformatrices de produits de la mer.
Seyni DIOP
Wal Fadjri