Une coalition vient d’être lancée pour l’intensification de la production rizicole en Afrique, avec une ambition bien affichée de produire 28 millions de tonnes de riz à l’horizon 2018.
Un grand pas vient d’être franchi, dans la quête de l’autosuffisance alimentaire en riz, par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) qui vient de lancer la coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (Card en anglais). Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le bureau de la Jica à Dakar, a fait part de l’initiative qu’elle a entrepris de commun accord avec le ministère de l’agriculture, pour lancer du 14 au 17 juin dernier la réflexion, sur les stratégies nationales de développement de la riziculture au Sénégal.
L’objectif de cette coalition lancée à l’occasion de la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique, c’est de doubler la production du riz en Afrique subsaharienne actuellement de 14 millions pour le porter à 28 millions de tonnes d’ici 2018. C’est une réponse à la crise alimentaire récurrente dans le continent et 23 pays africains dont le Sénégal sont ciblés. Ainsi, la Card qui a fini d’instaurer sa méthode de travail, mobilise, chaque année, au niveau des pays membres, un groupe d’experts autour d’une cellule « la Task Force », pour évaluer les actions entreprises et proposer les priorités pour les futures interventions de développement de la riziculture.
Systèmes de production
Les résultats des travaux de cette année ont mis en exergue 16 priorités dont 7 sont considérées comme sur-priorités, notamment le développement de la mécanisation pour la production de riz au Sénégal, la promotion de la riziculture pluviale, le renforcement des capacités pour l’entretien et la gestion des équipements agricoles. Mais également la promotion du riz local, le développement des aménagements hydro agricoles en zone irriguée, l’amélioration de la fertilisation des systèmes de production rizicole, le développement d’un système de crédit à Moyen et Long Terme.
Au terme de quatre jours d’échanges, le Ministère de l’Agriculture et la Jica ont renouvelé leur engagement à raffermir leur coopération dans ce domaine, et ont invité tous les partenaires à renforcer leur action pour une atteinte rapide, des objectifs de développement de la riziculture au Sénégal.
Tata SANE
Le Soleil
Un grand pas vient d’être franchi, dans la quête de l’autosuffisance alimentaire en riz, par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) qui vient de lancer la coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (Card en anglais). Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le bureau de la Jica à Dakar, a fait part de l’initiative qu’elle a entrepris de commun accord avec le ministère de l’agriculture, pour lancer du 14 au 17 juin dernier la réflexion, sur les stratégies nationales de développement de la riziculture au Sénégal.
L’objectif de cette coalition lancée à l’occasion de la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique, c’est de doubler la production du riz en Afrique subsaharienne actuellement de 14 millions pour le porter à 28 millions de tonnes d’ici 2018. C’est une réponse à la crise alimentaire récurrente dans le continent et 23 pays africains dont le Sénégal sont ciblés. Ainsi, la Card qui a fini d’instaurer sa méthode de travail, mobilise, chaque année, au niveau des pays membres, un groupe d’experts autour d’une cellule « la Task Force », pour évaluer les actions entreprises et proposer les priorités pour les futures interventions de développement de la riziculture.
Systèmes de production
Les résultats des travaux de cette année ont mis en exergue 16 priorités dont 7 sont considérées comme sur-priorités, notamment le développement de la mécanisation pour la production de riz au Sénégal, la promotion de la riziculture pluviale, le renforcement des capacités pour l’entretien et la gestion des équipements agricoles. Mais également la promotion du riz local, le développement des aménagements hydro agricoles en zone irriguée, l’amélioration de la fertilisation des systèmes de production rizicole, le développement d’un système de crédit à Moyen et Long Terme.
Au terme de quatre jours d’échanges, le Ministère de l’Agriculture et la Jica ont renouvelé leur engagement à raffermir leur coopération dans ce domaine, et ont invité tous les partenaires à renforcer leur action pour une atteinte rapide, des objectifs de développement de la riziculture au Sénégal.
Tata SANE
Le Soleil