Avec l’inauguration officielle, le mercredi 27 juillet 2011, de l’ouvrage hydro-agricole de la vallée de Ndinderling entièrement réalisé par le Programme Usaid Wula Nafaa à hauteur de 125 millions de francs Cfa, ce sont 500 hectares de terres qui seront désormais mis à la disposition des riziculteurs des communautés rurales de Keur Samba Guèye et de Toubacouta. Pour cette présente campagne, ils ambitionnent de consacrer environ 250 hectares à la culture du riz pluvial.
L’événement en valait la peine. Les populations du Niombato, nom traditionnel de cette contrée qui renvoie aux communautés rurales de Toubacouta et de Keur Samba Guèye, ont observé le mercredi 27 juillet, une trêve dans les travaux champêtres, le temps d’une journée, pour célébrer la cérémonie consacrant l’inauguration officielle de la digue de rétention de la vallée de Ndinderling (communauté rurale de Keur Samba Guèye, arrondissement de Toubacouta).
Entièrement réalisé par le Programme Usaid Wula Nafaa, dans le cadre de son volet Croissance économique, pour un montant estimé à 125 millions de francs Cfa, cet ouvrage hydro-agricole vient ainsi répondre à une vieille doléance des producteurs de la contrée. La cérémonie inaugurale de l’ouvrage présidée par le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature, Saliou Rama Kâ, a été une occasion pour le président de la communauté rurale de Keur Samba Guèye, Abdoulaye Ndiaye, d’exprimer toutes les ambitions que nourrissent désormais les producteurs de la zone en réceptionnant un tel ouvrage. Il s’agit de faire de la vallée de Ndinderling un nouveau pôle de développement économique et social des populations du Niombato.
Améliorer les rendements
C’est aussi l’avis du secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature. En effet, selon Saliou Rama Kâ, à travers cet ouvrage, les producteurs de la zone vont ainsi améliorer leurs rendements et contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la précarité en milieu rural.
La vallée de Ndinderling, selon le chef du bureau Croissance économique de Usaid/Sénégal, Peter Trenchard, est le plus grand d’une série d’ouvrages hydro-agricoles et de lutte contre la langue salée, réalisés par le Programme USAID Wula Nafaa à travers le pays. On peut citer dans la foulée, ceux de Némabah, de Djilor, de Boli dans le Fatick, de Kaymore dans la région de Kaoloack et de Wassadou, dans la région de Tambacounda. Avec ses 2400 m de long sur une superficie dominée d’environ 1000 hectares, l’ouvrage hydro-agricole de la vallée de Ndinderling couvre un bassin versant de plus de 3000 hectares et polarise 1400 producteurs répartis dans 26 villages dans les communautés rurales de Toubacouta et de Keur Samba Guèye.
Selon Séga Diédhiou, facilitateur du Programme Usaid Wula Nafaa dans la zone, grâce à la réalisation de cet ouvrage, le conseil rural a enregistré cette année 600 demandes formulées pour l’exploitation des terres déjà arables dans la vallée. Les producteurs de la zone comptent consacrer pour cette présente campagne environ 250 hectares à la culture du riz. A terme, une bonne partie des terres sécurisées seront également réservées dans les bas-fonds au maraîchage. Pour booster les rendements et la productivité dans la vallée, les producteurs n’ont pas manqué de renouveler quelques doléances comme l’acquisition de matériel agricole, la réalisation de pistes de production et l’allégement des travaux des femmes.
Seydou Prosper SADIO
Le Soleil
L’événement en valait la peine. Les populations du Niombato, nom traditionnel de cette contrée qui renvoie aux communautés rurales de Toubacouta et de Keur Samba Guèye, ont observé le mercredi 27 juillet, une trêve dans les travaux champêtres, le temps d’une journée, pour célébrer la cérémonie consacrant l’inauguration officielle de la digue de rétention de la vallée de Ndinderling (communauté rurale de Keur Samba Guèye, arrondissement de Toubacouta).
Entièrement réalisé par le Programme Usaid Wula Nafaa, dans le cadre de son volet Croissance économique, pour un montant estimé à 125 millions de francs Cfa, cet ouvrage hydro-agricole vient ainsi répondre à une vieille doléance des producteurs de la contrée. La cérémonie inaugurale de l’ouvrage présidée par le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature, Saliou Rama Kâ, a été une occasion pour le président de la communauté rurale de Keur Samba Guèye, Abdoulaye Ndiaye, d’exprimer toutes les ambitions que nourrissent désormais les producteurs de la zone en réceptionnant un tel ouvrage. Il s’agit de faire de la vallée de Ndinderling un nouveau pôle de développement économique et social des populations du Niombato.
Améliorer les rendements
C’est aussi l’avis du secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature. En effet, selon Saliou Rama Kâ, à travers cet ouvrage, les producteurs de la zone vont ainsi améliorer leurs rendements et contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la précarité en milieu rural.
La vallée de Ndinderling, selon le chef du bureau Croissance économique de Usaid/Sénégal, Peter Trenchard, est le plus grand d’une série d’ouvrages hydro-agricoles et de lutte contre la langue salée, réalisés par le Programme USAID Wula Nafaa à travers le pays. On peut citer dans la foulée, ceux de Némabah, de Djilor, de Boli dans le Fatick, de Kaymore dans la région de Kaoloack et de Wassadou, dans la région de Tambacounda. Avec ses 2400 m de long sur une superficie dominée d’environ 1000 hectares, l’ouvrage hydro-agricole de la vallée de Ndinderling couvre un bassin versant de plus de 3000 hectares et polarise 1400 producteurs répartis dans 26 villages dans les communautés rurales de Toubacouta et de Keur Samba Guèye.
Selon Séga Diédhiou, facilitateur du Programme Usaid Wula Nafaa dans la zone, grâce à la réalisation de cet ouvrage, le conseil rural a enregistré cette année 600 demandes formulées pour l’exploitation des terres déjà arables dans la vallée. Les producteurs de la zone comptent consacrer pour cette présente campagne environ 250 hectares à la culture du riz. A terme, une bonne partie des terres sécurisées seront également réservées dans les bas-fonds au maraîchage. Pour booster les rendements et la productivité dans la vallée, les producteurs n’ont pas manqué de renouveler quelques doléances comme l’acquisition de matériel agricole, la réalisation de pistes de production et l’allégement des travaux des femmes.
Seydou Prosper SADIO
Le Soleil