Dakar, 7 juin (APS) – L’identification d’un modèle interprofessionnel adapté aux exigences de la productivité, la mise en place des interprofessions et l’impulsion d’une dynamique économique dans un cadre concerté sont autant d’enjeux qu’il faut maîtriser dans le but d’améliorer les performances économiques de la grappe agriculture et agro-industrie, dans le cadre de la Stratégie de la croissance accélérée (SCA).
Tous ces aspects on été abordés lors de l’atelier de partage, mardi à Dakar, sur ‘’Le processus de structuration de la grappe agro-industrie en sous-grappes agricoles ou filières’’ à l’initiative de la SCA et du Projet de croissance économique de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
Les représentants des chaînes de valeurs où le schéma de l’interprofession est une réalité (tomate et coton) ont assisté à la rencontre aux côtés des producteurs et du secrétaire permanent de la SCA, Ibrahima Wade.
Dans la mise en œuvre de la SCA, la grappe agriculture et agro-industrie repose sur une vision cohérente, qui est de ‘’promouvoir une agriculture et une agro-industrie intégrées aux chaînes de valeur globalisées, en contribuant à une croissance durable et créatrice d’emplois’’.
Cette grappe intègre dans sa mise en œuvre les objectifs de sécurité alimentaire et de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée en 2008 par le président Abdoulaye Wade pour asseoir la sécurité alimentaire.
Selon Papa Ndary Niang du cabinet AEC, la structuration par interprofession vise à ‘’créer un forum’’ entre les acteurs d’une filière et l’Etat, dans le cadre de l’orientation de la politique agricole, la mise en place d’une ‘’masse critique pour favoriser le plaidoyer’’ des acteurs.
Elle favorise aussi la collecte d’informations fiables, assure une intervention ‘’efficace’’ des bailleurs de fonds, le dynamisme dans le fonctionnement des organisations professionnelles dans toutes les zones d’implantation des chaînes de valeurs, a-t-il ajouté.
Suivant le concept interprofession, une étude commanditée par la SCA fait état d’un faible niveau d’organisation pour les chaînes de valeur horticulture, banane et maïs. Toutefois, selon Papa Ndary Niang du cabinet responsable de l’étude, la chaîne de valeur horticulture connaît une ‘’maturité’. Elle est suivie de la banane et du maïs pour aller vers un modèle d’organisation sur le schéma de ‘’l’interprofession’’.
Ibrahima Wade a vanté les mérites de l’organisation, soulignant qu’avec elle, ‘’les partenaires au développement ont envie d’avoir en face d’eux les vrais acteurs des filières’’. Il a donné l’exemple de l’horticulture où la production et les exportations connaissent une hausse grâce à un début de structuration.
‘’Tout est dans la structuration’’, a dit M. Wade, qui donne encore l’exemple des filières tomate et coton qui ont fait des ‘’pas de géant’’ dans l’amélioration de leurs performances.
En matière d’organisation, différents régimes juridiques - entreprise individuelle, société de capitaux, entreprise publique, association à but non lucratif, GIE, coopérative - s’offrent aux producteurs, a indiqué Nfally Badji, économiste-consultant.
La SCA repose sur les céréales (riz, maïs, mil, etc.), l’horticulture (haricot vert, tomate, cerise, melon, mangue, banane, etc.), les oléagineux (arachide, sésame, etc.), les produits de cueillette (‘’bouy’’, ‘’bissap’’, tamarin, etc.), la transformation industrielle/artisanale des produits agricoles, la qualité et la sécurité sanitaires des aliments.
Son approche est fondée sur la structuration des filières agricoles en sous-grappes, selon une ’’démarche fondée sur des processus participatifs intégrant tous les acteurs de la chaîne de valeurs’’.
En termes d’objectif, la grappe agriculture et agro-industrie vise à accroître le potentiel de contribution du secteur à la croissance du PIB et des investissements privés.
Il s’agit aussi de ’’stimuler l’innovation, porter à environ 800.000 tonnes la production horticole annuelle du Sénégal et à plus de 50.000 tonnes par an les exportations de produits horticoles, pour une valeur de 48 milliards de francs CFA, et réduire ainsi le déficit de la balance commerciale d’au moins 15% et améliorer le PIB de 2%’’.
Enfin, elle vise la transformation de près de 231.000 tonnes de produits agricoles et d’élevage et la contribution à la création de plus de 75.000 emplois directs.
OID/ESF
Tous ces aspects on été abordés lors de l’atelier de partage, mardi à Dakar, sur ‘’Le processus de structuration de la grappe agro-industrie en sous-grappes agricoles ou filières’’ à l’initiative de la SCA et du Projet de croissance économique de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
Les représentants des chaînes de valeurs où le schéma de l’interprofession est une réalité (tomate et coton) ont assisté à la rencontre aux côtés des producteurs et du secrétaire permanent de la SCA, Ibrahima Wade.
Dans la mise en œuvre de la SCA, la grappe agriculture et agro-industrie repose sur une vision cohérente, qui est de ‘’promouvoir une agriculture et une agro-industrie intégrées aux chaînes de valeur globalisées, en contribuant à une croissance durable et créatrice d’emplois’’.
Cette grappe intègre dans sa mise en œuvre les objectifs de sécurité alimentaire et de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée en 2008 par le président Abdoulaye Wade pour asseoir la sécurité alimentaire.
Selon Papa Ndary Niang du cabinet AEC, la structuration par interprofession vise à ‘’créer un forum’’ entre les acteurs d’une filière et l’Etat, dans le cadre de l’orientation de la politique agricole, la mise en place d’une ‘’masse critique pour favoriser le plaidoyer’’ des acteurs.
Elle favorise aussi la collecte d’informations fiables, assure une intervention ‘’efficace’’ des bailleurs de fonds, le dynamisme dans le fonctionnement des organisations professionnelles dans toutes les zones d’implantation des chaînes de valeurs, a-t-il ajouté.
Suivant le concept interprofession, une étude commanditée par la SCA fait état d’un faible niveau d’organisation pour les chaînes de valeur horticulture, banane et maïs. Toutefois, selon Papa Ndary Niang du cabinet responsable de l’étude, la chaîne de valeur horticulture connaît une ‘’maturité’. Elle est suivie de la banane et du maïs pour aller vers un modèle d’organisation sur le schéma de ‘’l’interprofession’’.
Ibrahima Wade a vanté les mérites de l’organisation, soulignant qu’avec elle, ‘’les partenaires au développement ont envie d’avoir en face d’eux les vrais acteurs des filières’’. Il a donné l’exemple de l’horticulture où la production et les exportations connaissent une hausse grâce à un début de structuration.
‘’Tout est dans la structuration’’, a dit M. Wade, qui donne encore l’exemple des filières tomate et coton qui ont fait des ‘’pas de géant’’ dans l’amélioration de leurs performances.
En matière d’organisation, différents régimes juridiques - entreprise individuelle, société de capitaux, entreprise publique, association à but non lucratif, GIE, coopérative - s’offrent aux producteurs, a indiqué Nfally Badji, économiste-consultant.
La SCA repose sur les céréales (riz, maïs, mil, etc.), l’horticulture (haricot vert, tomate, cerise, melon, mangue, banane, etc.), les oléagineux (arachide, sésame, etc.), les produits de cueillette (‘’bouy’’, ‘’bissap’’, tamarin, etc.), la transformation industrielle/artisanale des produits agricoles, la qualité et la sécurité sanitaires des aliments.
Son approche est fondée sur la structuration des filières agricoles en sous-grappes, selon une ’’démarche fondée sur des processus participatifs intégrant tous les acteurs de la chaîne de valeurs’’.
En termes d’objectif, la grappe agriculture et agro-industrie vise à accroître le potentiel de contribution du secteur à la croissance du PIB et des investissements privés.
Il s’agit aussi de ’’stimuler l’innovation, porter à environ 800.000 tonnes la production horticole annuelle du Sénégal et à plus de 50.000 tonnes par an les exportations de produits horticoles, pour une valeur de 48 milliards de francs CFA, et réduire ainsi le déficit de la balance commerciale d’au moins 15% et améliorer le PIB de 2%’’.
Enfin, elle vise la transformation de près de 231.000 tonnes de produits agricoles et d’élevage et la contribution à la création de plus de 75.000 emplois directs.
OID/ESF