Le Fonds de développement local de Sédhiou (Fdls) est un projet né de la coopération entre les gouvernements du Sénégal et de l’Italie. Dans son approche, il vient en appoint aux populations des collectivités locales de la région de Sédhiou par le renforcement du service public. La composante accès à une eau de qualité aussi bien pour l’usage domestique que l’agro alimentaire est déterminante dans les activités d’intervention à la base.
C’est ainsi que des ouvrages ont été réalisés dans plusieurs zones de la région : "sur la base des plans d’investissement communaux et des plans d’investissement annuel, nous appuyons les populations sur leurs requêtes notamment pour un accès facile à l’eau en milieu rural. C’est une denrée capitale pour l’homme" a dit Antonio D’Agnanno le coordonnateur du projet "Cospe" à Sédhiou. Et de poursuivre : "dans vingt cinq (25) collectivités de la région, nous sommes entrain de tenir des ateliers pour sensibiliser les communautés sur la gestion de l’eau et avec comme vitrine leurs plans d’investissement. Il y’a un engouement très grand autour de la question et de la part de toutes les couches de la population et des autorités".
Lui emboîtant le pas, le consultant maison Mady Sow note que malgré la disponibilité en quantité de l’eau, le besoin en qualité se fait toujours sentir "dans les ateliers. Il est ressortie la nécessité de construire des micro barrages pour vraiment valoriser les vallées et développer la riziculture. Ce qui devrait assurer de fait l’autonomie en riz". De là, a-t-il ajouté, "il est possible aussi de promouvoir du maraîchage et autres activités de périmètres irrigués. Les abreuvoirs sont également une priorité des communautés pour le bien être du bétail dont les retombées économiques sont importants dans la région".
Des difficultés techniques à surmonter
La semaine dernière, deux délégations de techniciens sont venues de l’Italie pour s’enquérir de la situation dans le cadre du projet "Eau bien commun pour tous". La première est conduite par Igino Castelli, expert italien en équipement hydraulique de la province de Grosseto, un district administratif de la région Toscana. Selon lui, leur mission est : "écouter les populations et visiter les aménagements faits sur le terrain. Des pas de géant sont notés dans la réalisation de ces ouvrages, mais des difficultés restent tout de même à surmonter" a-t-il reconnu.
D’un ton quel peu désolant, Igino souligne que "la qualité de l’eau reste à désirer et les équipements commencent à se détériorer. Nous ne savons pas si c’est un problème de maintenance, mais le temps à commencé à agir sur ces ouvrages. Mais en rapport avec nos consultants, nous chercherons à résoudre le mal" a-t-il promis.
La deuxième délégation est représentée par les membres de l’Association universitaire pour la coopération et le développement (Auc) de Viterbo qui, dans le même projet, est en train de visiter les sites des communautés rurales où, pendant la période de 2006 à 2007, ont été installé les pompes solaires pour l’usage domestique. Il s’agit en fait d’une mission qui vérifie l’état des ouvrages, leur fonctionnement et leur suivi.
Leone Maglioccetti Lombi, Chiara Corradi et Delizia Del Bello tous experts membres de cette délégation promettent d’apporter leur savoir faire pour améliorer l’accès en qualité et en quantité à l’eau. "Nous fournirons des stratégies alternatives là où la technologie des pompes solaires n’a vraiment pas marché. Ce sont des aménagements qui peuvent permettre aux populations bénéficiaires d’avoir accès à une eau de qualité et en quantité. C’est un passage obligé pour développer des activités génératrices de revenus pour ces communautés afin de combattre la pauvreté" ont-ils déclaré.
Au nom de l’ambassade d’Italie au Sénégal, Frazzoli Saverio, le conseiller technique principal du Fdls s’est réjoui de cette mission dont la finalité s’inscrit dans l’amélioration des ressources en eau.
Au chapitre des résultats attendus, le projet vise à responsabiliser les usagers dans la gestion des ressources. L’activité consiste en un programme d’information, d’éducation et de sensibilisation des populations locales sur l’hygiène, rendre l’eau potable en respectant les normes de sécurité, la manutention et l’économie de l’eau. Le programme se verra adapté dit-on au contexte social et économique en fonction des spécifités de chaque localité.
Sud Quotidien
C’est ainsi que des ouvrages ont été réalisés dans plusieurs zones de la région : "sur la base des plans d’investissement communaux et des plans d’investissement annuel, nous appuyons les populations sur leurs requêtes notamment pour un accès facile à l’eau en milieu rural. C’est une denrée capitale pour l’homme" a dit Antonio D’Agnanno le coordonnateur du projet "Cospe" à Sédhiou. Et de poursuivre : "dans vingt cinq (25) collectivités de la région, nous sommes entrain de tenir des ateliers pour sensibiliser les communautés sur la gestion de l’eau et avec comme vitrine leurs plans d’investissement. Il y’a un engouement très grand autour de la question et de la part de toutes les couches de la population et des autorités".
Lui emboîtant le pas, le consultant maison Mady Sow note que malgré la disponibilité en quantité de l’eau, le besoin en qualité se fait toujours sentir "dans les ateliers. Il est ressortie la nécessité de construire des micro barrages pour vraiment valoriser les vallées et développer la riziculture. Ce qui devrait assurer de fait l’autonomie en riz". De là, a-t-il ajouté, "il est possible aussi de promouvoir du maraîchage et autres activités de périmètres irrigués. Les abreuvoirs sont également une priorité des communautés pour le bien être du bétail dont les retombées économiques sont importants dans la région".
Des difficultés techniques à surmonter
La semaine dernière, deux délégations de techniciens sont venues de l’Italie pour s’enquérir de la situation dans le cadre du projet "Eau bien commun pour tous". La première est conduite par Igino Castelli, expert italien en équipement hydraulique de la province de Grosseto, un district administratif de la région Toscana. Selon lui, leur mission est : "écouter les populations et visiter les aménagements faits sur le terrain. Des pas de géant sont notés dans la réalisation de ces ouvrages, mais des difficultés restent tout de même à surmonter" a-t-il reconnu.
D’un ton quel peu désolant, Igino souligne que "la qualité de l’eau reste à désirer et les équipements commencent à se détériorer. Nous ne savons pas si c’est un problème de maintenance, mais le temps à commencé à agir sur ces ouvrages. Mais en rapport avec nos consultants, nous chercherons à résoudre le mal" a-t-il promis.
La deuxième délégation est représentée par les membres de l’Association universitaire pour la coopération et le développement (Auc) de Viterbo qui, dans le même projet, est en train de visiter les sites des communautés rurales où, pendant la période de 2006 à 2007, ont été installé les pompes solaires pour l’usage domestique. Il s’agit en fait d’une mission qui vérifie l’état des ouvrages, leur fonctionnement et leur suivi.
Leone Maglioccetti Lombi, Chiara Corradi et Delizia Del Bello tous experts membres de cette délégation promettent d’apporter leur savoir faire pour améliorer l’accès en qualité et en quantité à l’eau. "Nous fournirons des stratégies alternatives là où la technologie des pompes solaires n’a vraiment pas marché. Ce sont des aménagements qui peuvent permettre aux populations bénéficiaires d’avoir accès à une eau de qualité et en quantité. C’est un passage obligé pour développer des activités génératrices de revenus pour ces communautés afin de combattre la pauvreté" ont-ils déclaré.
Au nom de l’ambassade d’Italie au Sénégal, Frazzoli Saverio, le conseiller technique principal du Fdls s’est réjoui de cette mission dont la finalité s’inscrit dans l’amélioration des ressources en eau.
Au chapitre des résultats attendus, le projet vise à responsabiliser les usagers dans la gestion des ressources. L’activité consiste en un programme d’information, d’éducation et de sensibilisation des populations locales sur l’hygiène, rendre l’eau potable en respectant les normes de sécurité, la manutention et l’économie de l’eau. Le programme se verra adapté dit-on au contexte social et économique en fonction des spécifités de chaque localité.
Sud Quotidien