Des experts de la filière requin de la Commission Sous régionale de pêche sont en conclave à Dakar. Un atelier de deux jours (25 et 26 mai) va leur servir de prétexte pour mieux appréhender la problématique de la surexploitation des populations de requins. En effet, selon des études trajectoires des pêcheries de requins dans l’espace Crsp, la rentabilité économique et financière de l’exploitation des requins est en baisse constante. C’est ainsi que les experts de ce secteur ont senti l’urgence de réfléchir sur les opportunités concrètes de reconversion des pêcheurs de requins.
Cependant, dans l’espace Csrp, l’exploitation des requins est passée de trente-quatre mille tonnes (34 000 tonnes) à dix mille tonnes (10 000 tonnes). Alors qu’en 2001, le Sénégal, à lui seul, enregistrait dix mille tonnes (10 000) et sept mille quatre cent tonnes (7 400) en 2002. Ce qui montre une surexploitation biologique constante qui se traduit par la baisse des rendements et de la taille moyenne des requins débarqués.
A cela s’ajoute la généralisation de la dégradation des stocks de requins dans l’espace Csrp. Face à cette exploitation gabegique de cette espèce, la mise en place d’une nouvelle dynamique d’organisation est plus que jamais nécessaire.
Selon Mika Diop, coordonnateur du Plan sous-régional d’action pour la concrétisation et la gestion durable des populations de requins (Psra-Requins), « des plans d’actions nationaux seront mis en œuvre à l’issue de cet atelier pour la sauvegarde de cette espèce victime d’agression féroce ». Pour cela, « les pêcheurs spécialistes dans cette filière seront orientés dans d’autres secteurs et les coûts de ce projet seront supportés par des organismes d’appui » poursuit-il.
Ces différentes mesures s’accompagneront de plans de suivi qui prendront en compte la réintégration des reconvertis et la cessation des captures dans l’espace Csrp.
Sud Quotidien
Cependant, dans l’espace Csrp, l’exploitation des requins est passée de trente-quatre mille tonnes (34 000 tonnes) à dix mille tonnes (10 000 tonnes). Alors qu’en 2001, le Sénégal, à lui seul, enregistrait dix mille tonnes (10 000) et sept mille quatre cent tonnes (7 400) en 2002. Ce qui montre une surexploitation biologique constante qui se traduit par la baisse des rendements et de la taille moyenne des requins débarqués.
A cela s’ajoute la généralisation de la dégradation des stocks de requins dans l’espace Csrp. Face à cette exploitation gabegique de cette espèce, la mise en place d’une nouvelle dynamique d’organisation est plus que jamais nécessaire.
Selon Mika Diop, coordonnateur du Plan sous-régional d’action pour la concrétisation et la gestion durable des populations de requins (Psra-Requins), « des plans d’actions nationaux seront mis en œuvre à l’issue de cet atelier pour la sauvegarde de cette espèce victime d’agression féroce ». Pour cela, « les pêcheurs spécialistes dans cette filière seront orientés dans d’autres secteurs et les coûts de ce projet seront supportés par des organismes d’appui » poursuit-il.
Ces différentes mesures s’accompagneront de plans de suivi qui prendront en compte la réintégration des reconvertis et la cessation des captures dans l’espace Csrp.
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