Saint-Louis, 21 déc (APS) - Des acteurs de la pêche se sont retrouvés mardi à la chambre de commerce de Saint-Louis pour un forum sur la gouvernance et les ressources halieutiques qui a été l’occasion de passer en revue les travers de ce secteur, a constaté l’APS.
A cette occasion, les professionnels de la pêche ont surtout déploré l’activité délictuelle de certains bateaux ramasseurs qui foulent le code de la pêche aux pieds moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes offertes à des observateurs véreux.
Ainsi, selon le président du Collectif des pêcheurs du Sénégal, Sada Fall, les bateaux pillent sans réfléchir les ressources halieutiques en ne respectant pas les normes sur les filets qui doivent prendre en charge le renouvellement des espèces.
Il s’est félicité de la tenue de cette rencontre à l’initiative du Forum civil, accompagné par Lux développement qui permet de mettre le doigt sur ces pratiques prohibées par le code de la pêche.
Les normes sont claires quant aux tonnages autorisés pour la pêche industrielle, mais il est de notoriété public que des bateaux de 6000 tonnes fréquentent nos eaux où ne sont autorisés que des bateaux de 1200 tonnes.
Il ressort des interventions que la pêche industrielle est le lieu où se développe la corruption, selon M. Fall qui regrette que des fonctionnaires qui ne maîtrisant pas les arcanes de la pêche soient responsabilisés dans le recrutement du personnel de ces bateaux, ouvrant la brèche à tous les excès.
Le coordonnateur régional du Forum civil, Mame Latyr Fall, a expliqué les rasions de la tenue de cette rencontre par l’importance qu’occupe la pêche dans la région de Saint-Louis et l’intérêt de développer dans ce secteur les bonnes pratiques pour permettre aux populations de jouir des ressources halieutiques.
Dans la région, le poisson demeure l’une des premières sources de protéines pour les populations et une gestion calamiteuse de ce secteur peut avoir des conséquences néfastes sur la survie des citoyens, a dit M. Fall signalant le choix de son organisme de donner la parole aux acteurs pour identifier les maux dont souffre leur terroir.
Cet atelier regroupe des professionnels venus des régions de Louga, Matam et Saint-Louis et marque la fin d’une série de rencontres sur le foncier (Mbane), la santé (Louga) et la pêche (Saint-Louis).
AMD/ASG
A cette occasion, les professionnels de la pêche ont surtout déploré l’activité délictuelle de certains bateaux ramasseurs qui foulent le code de la pêche aux pieds moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes offertes à des observateurs véreux.
Ainsi, selon le président du Collectif des pêcheurs du Sénégal, Sada Fall, les bateaux pillent sans réfléchir les ressources halieutiques en ne respectant pas les normes sur les filets qui doivent prendre en charge le renouvellement des espèces.
Il s’est félicité de la tenue de cette rencontre à l’initiative du Forum civil, accompagné par Lux développement qui permet de mettre le doigt sur ces pratiques prohibées par le code de la pêche.
Les normes sont claires quant aux tonnages autorisés pour la pêche industrielle, mais il est de notoriété public que des bateaux de 6000 tonnes fréquentent nos eaux où ne sont autorisés que des bateaux de 1200 tonnes.
Il ressort des interventions que la pêche industrielle est le lieu où se développe la corruption, selon M. Fall qui regrette que des fonctionnaires qui ne maîtrisant pas les arcanes de la pêche soient responsabilisés dans le recrutement du personnel de ces bateaux, ouvrant la brèche à tous les excès.
Le coordonnateur régional du Forum civil, Mame Latyr Fall, a expliqué les rasions de la tenue de cette rencontre par l’importance qu’occupe la pêche dans la région de Saint-Louis et l’intérêt de développer dans ce secteur les bonnes pratiques pour permettre aux populations de jouir des ressources halieutiques.
Dans la région, le poisson demeure l’une des premières sources de protéines pour les populations et une gestion calamiteuse de ce secteur peut avoir des conséquences néfastes sur la survie des citoyens, a dit M. Fall signalant le choix de son organisme de donner la parole aux acteurs pour identifier les maux dont souffre leur terroir.
Cet atelier regroupe des professionnels venus des régions de Louga, Matam et Saint-Louis et marque la fin d’une série de rencontres sur le foncier (Mbane), la santé (Louga) et la pêche (Saint-Louis).
AMD/ASG