Dakar, 21 mars (APS) - Vingt-cinq pays d'Afrique du Centre et de l'Ouest ont adopté, à Cotonou (Bénin), un "mémorandum d'entente" sur la sûreté et la sécurité maritimes dans ces deux sous-régions du continent, a appris l'APS jeudi auprès de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Le mémorandum a été adopté par les ministres chargés de la sécurité, des affaires étrangères et de la défense des pays concernés, précise la CEDEAO dans un communiqué adressé à l'APS.
La réunion ministérielle, lors de laquelle a été adopté le mémorandum, était organisé mardi par la CEDEAO et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Elle portait sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, selon le communiqué.
"Outre le mémorandum d’entente entre la CEDEAO, la CEEAC et la Commission du Golfe de Guinée (CGG), les ministres ont aussi validé le projet de code de conduite concernant la prévention et la répression de la piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités illicites en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest", mentionne la même source.
Le communiqué indique que "dans la résolution publiée à l’issue de leurs travaux, les ministres ont réaffirmé leur vive préoccupation devant les graves menaces posées par la piraterie, les vols à main armée et autres activités maritimes illégales dans" les domaines maritimes d'Afrique du Centre et d'Afrique de l'Ouest.
La CEDEAO et la CEEAC ont décidé de tenir un sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes, les 17 et 18 mai à Yaoundé (Cameroun), en vue d'une "stratégie régionale" contre la piraterie.
La réunion de Cotonou s'est déroulée en présence des représentants spéciaux des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et l'Afrique du Centre, mais aussi de délégués de l’Organisation maritime internationale (OMI), de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) et de l’Union africaine (UA).
L’Union européenne (UE) et son Institut d’étude de sécurité (IES), le Centre d’étude stratégique pour l’Afrique (CESA, basé à Washington) et le Commandement des Etats-Unis d'Amérique pour l’Afrique (AFRICOM) étaient aussi représentés à la réunion.
En 2012, plusieurs actes de piraterie ont été signalés en Afrique de l'Ouest. En février dernier, un pétrolier français a été détourné puis libéré par des pirates, sur les eaux de la Côte d'Ivoire.
ESF/AD
Le mémorandum a été adopté par les ministres chargés de la sécurité, des affaires étrangères et de la défense des pays concernés, précise la CEDEAO dans un communiqué adressé à l'APS.
La réunion ministérielle, lors de laquelle a été adopté le mémorandum, était organisé mardi par la CEDEAO et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Elle portait sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, selon le communiqué.
"Outre le mémorandum d’entente entre la CEDEAO, la CEEAC et la Commission du Golfe de Guinée (CGG), les ministres ont aussi validé le projet de code de conduite concernant la prévention et la répression de la piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités illicites en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest", mentionne la même source.
Le communiqué indique que "dans la résolution publiée à l’issue de leurs travaux, les ministres ont réaffirmé leur vive préoccupation devant les graves menaces posées par la piraterie, les vols à main armée et autres activités maritimes illégales dans" les domaines maritimes d'Afrique du Centre et d'Afrique de l'Ouest.
La CEDEAO et la CEEAC ont décidé de tenir un sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes, les 17 et 18 mai à Yaoundé (Cameroun), en vue d'une "stratégie régionale" contre la piraterie.
La réunion de Cotonou s'est déroulée en présence des représentants spéciaux des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et l'Afrique du Centre, mais aussi de délégués de l’Organisation maritime internationale (OMI), de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) et de l’Union africaine (UA).
L’Union européenne (UE) et son Institut d’étude de sécurité (IES), le Centre d’étude stratégique pour l’Afrique (CESA, basé à Washington) et le Commandement des Etats-Unis d'Amérique pour l’Afrique (AFRICOM) étaient aussi représentés à la réunion.
En 2012, plusieurs actes de piraterie ont été signalés en Afrique de l'Ouest. En février dernier, un pétrolier français a été détourné puis libéré par des pirates, sur les eaux de la Côte d'Ivoire.
ESF/AD