Tambacounda, 12 fév (APS) - La réforme en cours de l’organisation et du financement de la maintenance des forages ruraux a été expliquée mardi aux élus locaux, autorités administratives, techniciens et usagers de l’hydraulique rurale de la région de Tambacounda (Est), a constaté l’APS.
Un atelier régional organisé dans le cadre de la première phase d’une étude en cinq étapes a permis aux responsables de la Direction de l'exploitation et de la maintenance (DEM) d'informer les acteurs de l’hydraulique des objectifs, moyens et résultats attendus de la réforme du financement et de la gestion des forages ruraux.
Comme à Tambacounda, des ateliers régionaux ont été organisés à Thiès, Diourbel, Kaolack, Kaffrine, etc., selon Lamine Kâ, chargé de projet à la DEM, un service du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
La deuxième phase de cette étude sur la réforme de l'hydraulique rurale portera sur l'organisation, l’exploitation et la maintenance des forages ruraux, a-t-il indiqué, précisant que l'Office de gestion des forages ruraux motorisés (OFOR) vient d'être mis en place pour contrôler l'organisation et le financement de l'hydraulique rurale, en remplacement de la DEM.
Le renforcement des capacités des opérateurs, la diffusion des résultats de l'étude sur cette réforme en cours et d'autres volets seront abordés par la DEM, dans une approche participative avec les acteurs de l'hydraulique rurale, selon M. Kâ.
Dans cette réforme, il sera question de déléguer la maintenance des forages ruraux et la production d'eau à des opérateurs privés, à travers des contrats d'affermage ou de concession, a-t-il dit.
La réforme a été l'objet d'un test dans la Zone centre de la carte de l'hydraulique rurale, a dit Lamine Kâ, laissant entendre que la Zone nord et la Zone sud-est (Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor) en connaîtra.
Au contraire des procédures ''lourdes'' auxquelles est soumise la DEM, structure publique qui gère actuellement 1.484 forages ruraux, un opérateur privé peut acheter du matériel ou constituer son propre stock, afin d’intervenir immédiatement en cas de panne d'un forage, a signalé M. Kâ lors de l'atelier.
Selon lui, les associations d’usagers des forages (ASUFOR) se chargeront, avec la réforme, de contrôler la qualité du service de l’eau distribuée dans les zones rurales, tandis que l’État veillera au respect des engagements pris par les opérateurs privés qu’il peut remplacer par d'autres en cas de défaillance de leurs services.
Il a dit que l’OFOR -qui va remplacer la DEM- aura pour mission de gérer le patrimoine hydraulique rural, de le renouveler au besoin, d’assurer le suivi technique et financier, mais aussi la distribution de l'eau pendant les ''évènements exceptionnels'' (''gamou'', ''magal'', etc.) qui font appel à une forte consommation d'eau.
L'office se chargera aussi de l’appui-conseil des ASUFOR, de la formation de leurs délégués et des élus locaux. Il aura aussi pour rôle de faciliter l'accès au financement de l'hydraulique rurale, selon Lamine Kâ.
Les objectifs de cette réforme sont d’assurer la qualité et la pérennité du service de l’eau en milieu rural, par une réduction du nombre de pannes de forage, de promouvoir le partenariat public-privé (PPP), etc., a-t-il expliqué.
ADI/ESF
Un atelier régional organisé dans le cadre de la première phase d’une étude en cinq étapes a permis aux responsables de la Direction de l'exploitation et de la maintenance (DEM) d'informer les acteurs de l’hydraulique des objectifs, moyens et résultats attendus de la réforme du financement et de la gestion des forages ruraux.
Comme à Tambacounda, des ateliers régionaux ont été organisés à Thiès, Diourbel, Kaolack, Kaffrine, etc., selon Lamine Kâ, chargé de projet à la DEM, un service du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
La deuxième phase de cette étude sur la réforme de l'hydraulique rurale portera sur l'organisation, l’exploitation et la maintenance des forages ruraux, a-t-il indiqué, précisant que l'Office de gestion des forages ruraux motorisés (OFOR) vient d'être mis en place pour contrôler l'organisation et le financement de l'hydraulique rurale, en remplacement de la DEM.
Le renforcement des capacités des opérateurs, la diffusion des résultats de l'étude sur cette réforme en cours et d'autres volets seront abordés par la DEM, dans une approche participative avec les acteurs de l'hydraulique rurale, selon M. Kâ.
Dans cette réforme, il sera question de déléguer la maintenance des forages ruraux et la production d'eau à des opérateurs privés, à travers des contrats d'affermage ou de concession, a-t-il dit.
La réforme a été l'objet d'un test dans la Zone centre de la carte de l'hydraulique rurale, a dit Lamine Kâ, laissant entendre que la Zone nord et la Zone sud-est (Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor) en connaîtra.
Au contraire des procédures ''lourdes'' auxquelles est soumise la DEM, structure publique qui gère actuellement 1.484 forages ruraux, un opérateur privé peut acheter du matériel ou constituer son propre stock, afin d’intervenir immédiatement en cas de panne d'un forage, a signalé M. Kâ lors de l'atelier.
Selon lui, les associations d’usagers des forages (ASUFOR) se chargeront, avec la réforme, de contrôler la qualité du service de l’eau distribuée dans les zones rurales, tandis que l’État veillera au respect des engagements pris par les opérateurs privés qu’il peut remplacer par d'autres en cas de défaillance de leurs services.
Il a dit que l’OFOR -qui va remplacer la DEM- aura pour mission de gérer le patrimoine hydraulique rural, de le renouveler au besoin, d’assurer le suivi technique et financier, mais aussi la distribution de l'eau pendant les ''évènements exceptionnels'' (''gamou'', ''magal'', etc.) qui font appel à une forte consommation d'eau.
L'office se chargera aussi de l’appui-conseil des ASUFOR, de la formation de leurs délégués et des élus locaux. Il aura aussi pour rôle de faciliter l'accès au financement de l'hydraulique rurale, selon Lamine Kâ.
Les objectifs de cette réforme sont d’assurer la qualité et la pérennité du service de l’eau en milieu rural, par une réduction du nombre de pannes de forage, de promouvoir le partenariat public-privé (PPP), etc., a-t-il expliqué.
ADI/ESF