(APS) - Un projet de production et de commercialisation de la banane biologique dans la vallée du fleuve Gambie d’un montant de 100 millions de francs a été lancé mercredi à Tambacounda
Le projet a été financé par la Fondation des nations unies pour le développement de l’Afrique (USADF), qui a mis à la disposition de l’Association des producteurs de la vallée du fleuve Gambie (APROVAG) un financement pour l’aménagement d’une superficie de 20 hectares.
Le financement s’ajoute à une contrepartie de l’APROVAG d’un montant de plus de 54 millions de francs.
Le projet ‘’Banane biologique’’, étalé sur cinq ans, devrait permettre d’améliorer les conditions d’existence des 1250 producteurs répartis entre 13 groupements d’intérêt économique (GIE) de l’arrondissement de Missirah. Pendant toute la durée du projet, l’APROVAG envisage de mettre annuellement sur le marché sénégalais, quelque 700 tonnes de bananes biologiques.
Implanté sur les rives du fleuve Gambie, et aux alentours du Parc national du Niokolo Koba en péril, il devra prendre en compte une bonne gestion de l’environnement.
S’exprimant lors du lancement du projet ‘’Banane biologique’’, le gouverneur de la région Cheikh Tidiane Dieng, s’est félicité des efforts déployés par l’APROVAG et l’USADF ‘’pour promouvoir la labellisation de la banane biologique afin d’apporter une valeur ajoutée que le producteur à la base est en mesure d’apprécier concrètement dans son vécu quotidien’’. ‘’Il s’agit, a-t-il dit, de préserver l’environnement, gage d’une agriculture durable’’.
M. Dieng a lancé un appel pour que l’implication de l’APROVAG dans le développement, ‘’fasse tâche d’huile dans tout le pays pour un Sénégal émergent’’. ‘’Pour sortir de l’état dans lequel se trouve notre pays, il faut prendre des initiatives de ce genre allant dans le sens de créer des activités génératrices de revenus qui puissent aider le pays à produire plus’’, a-t-il souligné, avant d’ajouter : ‘’l’Etat providence a ses limites’’.
Le secrétaire exécutif de l’APROVAG, Ousseynou Konaté, a noté qu’avec ce projet, ‘’(il n’y aura) plus d’intrants chimiques déversés dans le fleuve’’. ‘’La manière de faire aussi va changer en poussant les producteurs à aller vers l’entreprenariat pour plus de compétitivité’’, a-t-il encore assuré.
Parlant de l’amélioration de la qualité de la banane, M. Konaté a évoqué la nécessité d’améliorer le système d’irrigation. Ousseynou Konaté a également préconisé la mise en place d’intrants, d’un suivi rigoureux et une contractualisation avec les producteurs.
Il est aussi question de mettre en place des dispositifs de conditionnement du fruit récolté, à travers l’installation d’une station de conditionnement au bord des champs, afin d’éviter tout contact direct avec la main. A cela s’ajoute la construction de pistes de production, la mise en place de chambres froides et l’acquisition d’un camion frigorifique.
Le projet a été financé par la Fondation des nations unies pour le développement de l’Afrique (USADF), qui a mis à la disposition de l’Association des producteurs de la vallée du fleuve Gambie (APROVAG) un financement pour l’aménagement d’une superficie de 20 hectares.
Le financement s’ajoute à une contrepartie de l’APROVAG d’un montant de plus de 54 millions de francs.
Le projet ‘’Banane biologique’’, étalé sur cinq ans, devrait permettre d’améliorer les conditions d’existence des 1250 producteurs répartis entre 13 groupements d’intérêt économique (GIE) de l’arrondissement de Missirah. Pendant toute la durée du projet, l’APROVAG envisage de mettre annuellement sur le marché sénégalais, quelque 700 tonnes de bananes biologiques.
Implanté sur les rives du fleuve Gambie, et aux alentours du Parc national du Niokolo Koba en péril, il devra prendre en compte une bonne gestion de l’environnement.
S’exprimant lors du lancement du projet ‘’Banane biologique’’, le gouverneur de la région Cheikh Tidiane Dieng, s’est félicité des efforts déployés par l’APROVAG et l’USADF ‘’pour promouvoir la labellisation de la banane biologique afin d’apporter une valeur ajoutée que le producteur à la base est en mesure d’apprécier concrètement dans son vécu quotidien’’. ‘’Il s’agit, a-t-il dit, de préserver l’environnement, gage d’une agriculture durable’’.
M. Dieng a lancé un appel pour que l’implication de l’APROVAG dans le développement, ‘’fasse tâche d’huile dans tout le pays pour un Sénégal émergent’’. ‘’Pour sortir de l’état dans lequel se trouve notre pays, il faut prendre des initiatives de ce genre allant dans le sens de créer des activités génératrices de revenus qui puissent aider le pays à produire plus’’, a-t-il souligné, avant d’ajouter : ‘’l’Etat providence a ses limites’’.
Le secrétaire exécutif de l’APROVAG, Ousseynou Konaté, a noté qu’avec ce projet, ‘’(il n’y aura) plus d’intrants chimiques déversés dans le fleuve’’. ‘’La manière de faire aussi va changer en poussant les producteurs à aller vers l’entreprenariat pour plus de compétitivité’’, a-t-il encore assuré.
Parlant de l’amélioration de la qualité de la banane, M. Konaté a évoqué la nécessité d’améliorer le système d’irrigation. Ousseynou Konaté a également préconisé la mise en place d’intrants, d’un suivi rigoureux et une contractualisation avec les producteurs.
Il est aussi question de mettre en place des dispositifs de conditionnement du fruit récolté, à travers l’installation d’une station de conditionnement au bord des champs, afin d’éviter tout contact direct avec la main. A cela s’ajoute la construction de pistes de production, la mise en place de chambres froides et l’acquisition d’un camion frigorifique.