Tambacounda : les acteurs se concertent pour élaborer des projets agricoles



Tambacounda, 10 mars (APS) - Un atelier de l’animation de la concertation pour la recherche et développement initié par l’Agence nationale de conseil agricole er rural(ANCAR) à l’intention des organisations de producteurs, des services techniques, des collectivités locales, des ONG et du secteur privé, s’est ouvert jeudi à Tambacounda, a constaté l’APS.

Cette rencontre ’’concrétise la volonté des producteurs et leurs organisations, la recherche (y compris les institutions de formation) et les services de conseil agricole et rural de construire ensemble une dynamique d’appui à la génération d’innovations techniquement réalisables, socialement acceptables et économiquement rentables’’, a indiqué le directeur technique de l’Agence nationale du conseil agricole et rural (ANCAR), Mour Guèye.

Selon lui, ‘’cette animation permet de construire un partenariat entre trois groupes d’acteurs en vue de faciliter et d’optimiser le travail de chaque partie.’’

La rencontre regroupe des représentants des organisations de producteurs, des services techniques, des collectivités locales, des ONG et du secteur privé.

Elle devrait permettre de ‘’définir, par consensus, le cadre ou les règles dans lequel ou dans lesquelles les acteurs intéressés doivent travailler pour s’assurer d’une prise en compte effective, et dans la durabilité, des besoins de recherche et développement indispensables dans l’accompagnement de tout programme de développement agricole et rural’’.

Le coordonnateur scientifique du Fonds national de la recherche agricole et agro-alimentaire (FNRA), le docteur Samba Sall, a indiqué que cette rencontre est initiée pour ‘’remettre la concertation au niveau des zones agro-écologiques définies par l’ANCAR’’.

Le FNRA est une structure de financement des recherches axées sur le développement, a-t-il noté, ajoutant qu’il a reçu comme instruction de ‘’ne financer que des projets qui viennent de la base’’.

Une première expérience tentée en 2007, a permis au FNRA de constater que certaines régions ont beaucoup de projets, a-t-il dit, rapelant que depuis 2000, le FNRA a financé 84 projets pour un montant global de 4 milliards de francs.

M. Sall a relevé que ‘’malgré cela, certaines régions sont encore restées en rade parce qu’il n’y avait pas de structures de concertation qui permettaient aux gens de se mettre ensemble, de discuter des opportunités de la région et d’élaborer des projets afin de les soumettre au FNRA pour financement’’.

‘’Raison pour laquelle, on nous a demandé de descendre à la base pour faire en sorte que les gens s’organisent et pouvoir avoir accès aux fonds du FNRA’’, a-t-il expliqué.

L’atelier devrait permettre, selon lui, de ‘’mettre tous ensemble pour que la recherche puisse partir des besoins des producteurs’’, a pour sa part indiqué l’adjoint au gouverneur, Abdourahmane Ndiaye qui présidait l’ouverture de la rencontre. Le monde paysan pourra profiter davantage du travail et des institutions de recherche, notamment.

‘’Il s’agit, a ajouté M. Ndiaye, de renforcer et de systématiser les relations que les producteurs, le conseil agricole et rural et les institutions de recherche doivent impérativement entretenir face aux exigences et réalités agro-sylvo-pastorales qui ne peuvent être surmontées que par la recherche et développement’’.

BC/ADI/AD

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