Kaolack, 17 jan (APS) – Le président du Cadre de concertation des producteurs d'arachide (CCPA), El Hadji Ibrahima Niasse, a demandé la mise sur pied d'un Fonds de garantie pour l'obtention de crédits '’investissement, afin de propulser le développement de cette filière.
M. Niasse s'exprimait mercredi à Kaolack (Centre), au cours d'une assemblée générale ordinaire de son organisation, en présence des représentants du Centre canadien d'étude et de coopération (CECI) et de l'ONG Action Aid.
Le président du CCA a souligné, à cette occasion, que l'Etat doit aller au-delà du crédit de campagne et doter les producteurs de crédits d'investissement, seul moyen, selon lui, de propulser le pays sur la voie du développement.
Le président du CCPA a également invité l'Etat à ouvrir une large discussion avec tous les acteurs de la filière pour la reconstitution du capital semencier, l'adoption d'un programme de phosphatage des sols rudement éprouvés, en vue d'améliorer le rendement et la production.
Il a par ailleurs estimé que "les agriculteurs doivent mettre sur pied des coopératives pour une utilisation efficiente et efficace et un entretien adéquat des tracteurs promis par l'Etat".
M. Niasse a, dans le même temps, plaidé pour une réduction, entre 1 et 5 %, du taux d'intérêt du crédit agricole, actuellement pratiqué à un peu plus de 7 %, selon lui.
Le président du CCPA a en outre invité les pouvoirs publics à mettre en place, dès le mois de janvier, et à un prix accessible, la subvention pour les semences et l'engrais, et à consacrer 10 % du budget de l'Etat à l'agriculture.
Pour sa part, le représentant du ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural, Faustin Diatta, a appelé les producteurs à accompagner l'Etat dans sa politique de reconstitution du capital semencier, avec une enveloppe disponible de 5 milliards de francs CFA.
"Il faut éviter de céder toutes vos graines aux acheteurs étrangers, mettez de côté des réserves personnelles de semences", leur a lancé M. Diatta, ancien ministre des Sports, estimant que cela permettra d'atteindre entre 1 million et 1,5 million de tonnes d'arachide.
Ces mêmes préoccupations ont été partagées par l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Abdoul Aziz Diagne, qui a aussi appelé à la création de banques céréalières pour sécuriser les semences. Il a rappelé que l'Etat joue un rôle d'arbitre dans la commercialisation de l'arachide.
PON/BK/DND
M. Niasse s'exprimait mercredi à Kaolack (Centre), au cours d'une assemblée générale ordinaire de son organisation, en présence des représentants du Centre canadien d'étude et de coopération (CECI) et de l'ONG Action Aid.
Le président du CCA a souligné, à cette occasion, que l'Etat doit aller au-delà du crédit de campagne et doter les producteurs de crédits d'investissement, seul moyen, selon lui, de propulser le pays sur la voie du développement.
Le président du CCPA a également invité l'Etat à ouvrir une large discussion avec tous les acteurs de la filière pour la reconstitution du capital semencier, l'adoption d'un programme de phosphatage des sols rudement éprouvés, en vue d'améliorer le rendement et la production.
Il a par ailleurs estimé que "les agriculteurs doivent mettre sur pied des coopératives pour une utilisation efficiente et efficace et un entretien adéquat des tracteurs promis par l'Etat".
M. Niasse a, dans le même temps, plaidé pour une réduction, entre 1 et 5 %, du taux d'intérêt du crédit agricole, actuellement pratiqué à un peu plus de 7 %, selon lui.
Le président du CCPA a en outre invité les pouvoirs publics à mettre en place, dès le mois de janvier, et à un prix accessible, la subvention pour les semences et l'engrais, et à consacrer 10 % du budget de l'Etat à l'agriculture.
Pour sa part, le représentant du ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural, Faustin Diatta, a appelé les producteurs à accompagner l'Etat dans sa politique de reconstitution du capital semencier, avec une enveloppe disponible de 5 milliards de francs CFA.
"Il faut éviter de céder toutes vos graines aux acheteurs étrangers, mettez de côté des réserves personnelles de semences", leur a lancé M. Diatta, ancien ministre des Sports, estimant que cela permettra d'atteindre entre 1 million et 1,5 million de tonnes d'arachide.
Ces mêmes préoccupations ont été partagées par l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Abdoul Aziz Diagne, qui a aussi appelé à la création de banques céréalières pour sécuriser les semences. Il a rappelé que l'Etat joue un rôle d'arbitre dans la commercialisation de l'arachide.
PON/BK/DND