Situé dans l’arrondissement de Diouloulou, département de Bignona, région de Ziguinchor, le village de Djinaky est décidé à prendre en main son développement. L’association pour le développement de Djinaky (Add), qui vient de tenir son congrès annuel, s’inscrit dans cette perspective d’appui aux initiatives locales et d’unité de toutes les populations de la localité.
Une fine pluie s’est abattue pendant toute la nuit. Signe de bon espoir pour les populations du village qui s’étaient pratiquement donné rendez-vous sur la place publique pour les raisons du congrès annuel devant décider de l’avenir de la localité.
Malgré l’heure tardive au démarrage des travaux, un peu compréhensible pour les raisons de travaux domestiques, pour un rendez-vous qui va mobiliser aussi bien les hommes que les femmes. Les populations ont pris part en grand nombre aux assises qui devaient décider de l’avenir du village, d’abord tirer le bilan des réalisations puis dresser les perspectives susceptibles de mieux prendre en charge la promotion des initiatives locales. Et cette participation massive, le président de l’Add, Idrissa Sonko, l’a perçue comme l’amour des populations pour leur village. « Il n’est pas facile de convoquer un congrès et d’enregistrer autant de participation », s’est réjoui M. Sonko. Elles étaient toutes là, les délégations de Dakar, de la Gambie, mais aussi d’autres localités, pour participer au congrès organisé cette année sous le thème : « Décentralisation et développement local ».
Cela traduit sans doute aussi l’engagement et la volonté de l’Add de s’accommoder avec la nouvelle réforme et de veiller à une participation responsable et concertée des populations à la base pour un développement harmonieux du village. Le mérite de l’Add, c’est sans doute d’avoir très tôt compris l’enjeu de la mobilisation et de l’unité dans le nouveau contexte de gestion des affaires publiques, en jetant les bases d’une solidarité et une action agissante orientées vers des activités susceptibles d’améliorer le niveau de vie des habitants du village. L’idée de l’Add, explique son président Idrissa Sonko, est partie d’une longue expérience de communion et d’union dans le travail des populations qui, dès 1974, ont engagé une forme de contribution de tous les fils du village afin de lutter contre l’exode rural.
C’est là d’ailleurs qu’est parti le congrès annuel qui est le cadre de réflexion autour des problèmes de développement du village et de la communauté rurale, laquelle polarise 25 villages. Cela explique aussi l’importance du thème du congrès de cette année : « décentralisation et développement local » que le conférencier, Abdou Sané, responsable du service régional d’appui au développement local, a défini comme une approche participative à la gestion des affaires publiques, tout en gardant l’esprit de l’équilibre national.
Elle est surtout l’instrument des communautés de base afin de faciliter l’impulsion, l’organisation, la programmation et l’exécution des actions susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations. Aussi dans ses recommandations, M. Sané a surtout exhorté les populations à cultiver l’esprit communautaire et d’asseoir une solidarité agissante en acceptant la mise en commun des moyens à l’échelle commune. C’est cela, à son avis, qui permettra véritablement à Djinaky et à l’Add de valoriser les ressources locales et d’instaurer une paix durable, gage d’un développement durable.
Une fine pluie s’est abattue pendant toute la nuit. Signe de bon espoir pour les populations du village qui s’étaient pratiquement donné rendez-vous sur la place publique pour les raisons du congrès annuel devant décider de l’avenir de la localité.
Malgré l’heure tardive au démarrage des travaux, un peu compréhensible pour les raisons de travaux domestiques, pour un rendez-vous qui va mobiliser aussi bien les hommes que les femmes. Les populations ont pris part en grand nombre aux assises qui devaient décider de l’avenir du village, d’abord tirer le bilan des réalisations puis dresser les perspectives susceptibles de mieux prendre en charge la promotion des initiatives locales. Et cette participation massive, le président de l’Add, Idrissa Sonko, l’a perçue comme l’amour des populations pour leur village. « Il n’est pas facile de convoquer un congrès et d’enregistrer autant de participation », s’est réjoui M. Sonko. Elles étaient toutes là, les délégations de Dakar, de la Gambie, mais aussi d’autres localités, pour participer au congrès organisé cette année sous le thème : « Décentralisation et développement local ».
Cela traduit sans doute aussi l’engagement et la volonté de l’Add de s’accommoder avec la nouvelle réforme et de veiller à une participation responsable et concertée des populations à la base pour un développement harmonieux du village. Le mérite de l’Add, c’est sans doute d’avoir très tôt compris l’enjeu de la mobilisation et de l’unité dans le nouveau contexte de gestion des affaires publiques, en jetant les bases d’une solidarité et une action agissante orientées vers des activités susceptibles d’améliorer le niveau de vie des habitants du village. L’idée de l’Add, explique son président Idrissa Sonko, est partie d’une longue expérience de communion et d’union dans le travail des populations qui, dès 1974, ont engagé une forme de contribution de tous les fils du village afin de lutter contre l’exode rural.
C’est là d’ailleurs qu’est parti le congrès annuel qui est le cadre de réflexion autour des problèmes de développement du village et de la communauté rurale, laquelle polarise 25 villages. Cela explique aussi l’importance du thème du congrès de cette année : « décentralisation et développement local » que le conférencier, Abdou Sané, responsable du service régional d’appui au développement local, a défini comme une approche participative à la gestion des affaires publiques, tout en gardant l’esprit de l’équilibre national.
Elle est surtout l’instrument des communautés de base afin de faciliter l’impulsion, l’organisation, la programmation et l’exécution des actions susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations. Aussi dans ses recommandations, M. Sané a surtout exhorté les populations à cultiver l’esprit communautaire et d’asseoir une solidarité agissante en acceptant la mise en commun des moyens à l’échelle commune. C’est cela, à son avis, qui permettra véritablement à Djinaky et à l’Add de valoriser les ressources locales et d’instaurer une paix durable, gage d’un développement durable.