AMÉNAGEMENT DE LA FORET DE MBAO : Un projet de 26 milliards de FCfa annoncé
Le Conseil régional de Dakar a dévoilé vendredi, son plan de sauvegarde de la forêt de Mbao. Une solution est dégagée. Il s’agit de passer d’une stratégie de conservation à celle de valorisation du potentiel que recèle cet espace.
Dans un contexte de menace récurrente sur la biodiversité, la préservation de la forêt est d’une importance capitale. Le Conseil régional de Dakar, suite à un protocole d’accord avec le ministre de l’Environnement, a élaboré, « dans une démarche participative et partenariale », le projet d’aménagement de la forêt de Mbao.
Estimé à plus de 26 milliards de FCfa, il comporte des options directement liées à la conservation et à la préservation de la biodiversité. Il s’agit, entre autre, d’un parc à graines qui servira à la production de semences de qualité au profit des programmes de reboisement ; d’un herbier national pour l’enseignement et la recherche ; d’un parc animalier pour la préservation et la reproduction de certaines espèces, d’un arboretum pour la formation ; l’information et la sensibilisation des populations sur l’utilité des espèces végétales ; la conservation de la nature.
Selon le premier vice-président du Conseil régional, Ousmane Badiane, le défi du développement local interpelle tous les élus locaux. Et d’ajouter qu’aujourd’hui, les élus sont conscients des enjeux qui pèsent à l’échelle planétaire, en termes de conséquences liées au réchauffement climatique.
C’est pourquoi, fait-t-il remarquer, « ce projet vient à son heure en ce sens qu’il permet de solutionner le problème de la déforestation qui est la cause de 20 % des émissions de gaz à effet de serre », non sans rappeler le partenariat entre son institution et le Conseil régional d’Ile-de-France.
« Ce partenariat a permis de financer la mise en sécurité physique de la forêt par l’édification d’un mur de clôture », a-t-il souligné.
Ce phénomène de changement climatique nécessite une synergie d’actions. C’est pourquoi, l’écologiste, Aly Aïdar, estime que le Conseil régional doit aller vers la mise en place d’une écotaxe en direction des industries et des poids lourds les plus polluants.
« Ces taxes permettront de bâtir des projets pour le développement écologique de la métropole. Si l’on sait qu’un projet de création d’un poumon vert situé à la périphérie de Dakar est à l’ordre du jour. C’est un parc de mille hectares qui mettra en valeur le patrimoine forestier et la richesse environnementale du Sénégal », informe-t-il.
La forêt de Mbao, d’une superficie de 700 ha, subit les conséquences de la forte urbanisation de ces dernières décennies.
Tata SANE
Le Soleil
Dans un contexte de menace récurrente sur la biodiversité, la préservation de la forêt est d’une importance capitale. Le Conseil régional de Dakar, suite à un protocole d’accord avec le ministre de l’Environnement, a élaboré, « dans une démarche participative et partenariale », le projet d’aménagement de la forêt de Mbao.
Estimé à plus de 26 milliards de FCfa, il comporte des options directement liées à la conservation et à la préservation de la biodiversité. Il s’agit, entre autre, d’un parc à graines qui servira à la production de semences de qualité au profit des programmes de reboisement ; d’un herbier national pour l’enseignement et la recherche ; d’un parc animalier pour la préservation et la reproduction de certaines espèces, d’un arboretum pour la formation ; l’information et la sensibilisation des populations sur l’utilité des espèces végétales ; la conservation de la nature.
Selon le premier vice-président du Conseil régional, Ousmane Badiane, le défi du développement local interpelle tous les élus locaux. Et d’ajouter qu’aujourd’hui, les élus sont conscients des enjeux qui pèsent à l’échelle planétaire, en termes de conséquences liées au réchauffement climatique.
C’est pourquoi, fait-t-il remarquer, « ce projet vient à son heure en ce sens qu’il permet de solutionner le problème de la déforestation qui est la cause de 20 % des émissions de gaz à effet de serre », non sans rappeler le partenariat entre son institution et le Conseil régional d’Ile-de-France.
« Ce partenariat a permis de financer la mise en sécurité physique de la forêt par l’édification d’un mur de clôture », a-t-il souligné.
Ce phénomène de changement climatique nécessite une synergie d’actions. C’est pourquoi, l’écologiste, Aly Aïdar, estime que le Conseil régional doit aller vers la mise en place d’une écotaxe en direction des industries et des poids lourds les plus polluants.
« Ces taxes permettront de bâtir des projets pour le développement écologique de la métropole. Si l’on sait qu’un projet de création d’un poumon vert situé à la périphérie de Dakar est à l’ordre du jour. C’est un parc de mille hectares qui mettra en valeur le patrimoine forestier et la richesse environnementale du Sénégal », informe-t-il.
La forêt de Mbao, d’une superficie de 700 ha, subit les conséquences de la forte urbanisation de ces dernières décennies.
Tata SANE
Le Soleil
