Le seul poumon vert de Dakar était dans un état de dépérissement avancé, il y a une décennie. Mais aujourd’hui, grâce à l’appui des écologistes suisses, le parc forestier et zoologique de Hann retrouve des couleurs.
Il y a près de dix ans, le jardin botanique du Parc de Hann a été laissé à l’abandon. Depuis 2002, la ville de Genève en Suisse, dans le cadre de sa coopération internationale, finance un programme de réhabilitation de cet espace vert. Les actions menées depuis six ans ont permis de donner une nouvelle jeunesse au jardin botanique du parc de Hann qui a commencé à recevoir des visites. Environ deux cents espèces végétales y ont été introduites. Ainsi le parc commence à jouer pleinement ses rôles d’éducation, de conservation de la biodiversité et d’exposition. La délégation suisse, en compagnie des autorités sénégalaises, a goûté au plaisir de circuler au beau milieu des plantes médicinales fruitières, les uns plus exotiques que les autres.
Le directeur du département de la culture de la ville de Genève, Boris Drahusar, par ailleurs chef de la délégation, a, au terme de sa visite du jardin botanique, fait le constat qu’’on peut contempler avec satisfaction les germes qui ont été semés’. Après avoir salué l’exemplarité du partenariat avec les autorités sénégalaises, le directeur du département de la Culture de la ville de Genève a situé ce projet dans le cadre de la coopération internationale de la ville de Genève. Sur le choix du parc de Hann, l’on signale du côté de la délégation suisse que ‘les différents milieux écologiques qui étaient utilisés par les enseignants lors des sorties pédagogiques ont disparu’ suite à l’urbanisation galopante de la ville. ‘Dakar occupe environ 0,2 % du territoire national, mais regroupe plus du tiers de la population. Les lieux d’études ont été remblayés et des maisons construites dessus. L’unique endroit pouvant être utilisé présentement comme support pédagogique pour les cours de science de la vie et de la terre (Svt) par les écoles est le parc de Hann’, explique-t-on. Selon les autorités du parc, plus d’un million de visiteurs, majoritairement des enseignants et des élèves, occupent la part du lion de ceux qui passent annuellement dans ce cadre dédié à la faune et à la flore.
A côté du programme de réhabilitation du jardin botanique, la ville de Genève a financé également un Centre d’éducation environnementale. Ce centre pilote actuellement un programme d’éducation environnementale en direction de vingt établissements de la commune de Hann Bel Air. Ainsi, chaque année, des sessions de formation sont organisées pour renforcer les capacités des enseignants et des élèves dans le domaine de l’environnement.
Venue évaluer toutes ces actions, la délégation suisse qui séjourne actuellement au Sénégal, a apporté des lots de livres et autres documents pédagogiques destinés aux activités du centre d’éducation environnementale du parc de Hann. A cela s’ajoutent trois guides sur l’éducation environnementale et trois mille exemplaires d’une bande dessinée sur l’éducation environnementale. Le maire de Hann Bel Air, le directeur du Parc de Hann ainsi que le représentant du ministre de l’Environnement ont remercié, au nom des autorités sénégalaises, la ville de Genève pour leur précieux concours à la préservation de l’environnement
Wal Fadjri
Il y a près de dix ans, le jardin botanique du Parc de Hann a été laissé à l’abandon. Depuis 2002, la ville de Genève en Suisse, dans le cadre de sa coopération internationale, finance un programme de réhabilitation de cet espace vert. Les actions menées depuis six ans ont permis de donner une nouvelle jeunesse au jardin botanique du parc de Hann qui a commencé à recevoir des visites. Environ deux cents espèces végétales y ont été introduites. Ainsi le parc commence à jouer pleinement ses rôles d’éducation, de conservation de la biodiversité et d’exposition. La délégation suisse, en compagnie des autorités sénégalaises, a goûté au plaisir de circuler au beau milieu des plantes médicinales fruitières, les uns plus exotiques que les autres.
Le directeur du département de la culture de la ville de Genève, Boris Drahusar, par ailleurs chef de la délégation, a, au terme de sa visite du jardin botanique, fait le constat qu’’on peut contempler avec satisfaction les germes qui ont été semés’. Après avoir salué l’exemplarité du partenariat avec les autorités sénégalaises, le directeur du département de la Culture de la ville de Genève a situé ce projet dans le cadre de la coopération internationale de la ville de Genève. Sur le choix du parc de Hann, l’on signale du côté de la délégation suisse que ‘les différents milieux écologiques qui étaient utilisés par les enseignants lors des sorties pédagogiques ont disparu’ suite à l’urbanisation galopante de la ville. ‘Dakar occupe environ 0,2 % du territoire national, mais regroupe plus du tiers de la population. Les lieux d’études ont été remblayés et des maisons construites dessus. L’unique endroit pouvant être utilisé présentement comme support pédagogique pour les cours de science de la vie et de la terre (Svt) par les écoles est le parc de Hann’, explique-t-on. Selon les autorités du parc, plus d’un million de visiteurs, majoritairement des enseignants et des élèves, occupent la part du lion de ceux qui passent annuellement dans ce cadre dédié à la faune et à la flore.
A côté du programme de réhabilitation du jardin botanique, la ville de Genève a financé également un Centre d’éducation environnementale. Ce centre pilote actuellement un programme d’éducation environnementale en direction de vingt établissements de la commune de Hann Bel Air. Ainsi, chaque année, des sessions de formation sont organisées pour renforcer les capacités des enseignants et des élèves dans le domaine de l’environnement.
Venue évaluer toutes ces actions, la délégation suisse qui séjourne actuellement au Sénégal, a apporté des lots de livres et autres documents pédagogiques destinés aux activités du centre d’éducation environnementale du parc de Hann. A cela s’ajoutent trois guides sur l’éducation environnementale et trois mille exemplaires d’une bande dessinée sur l’éducation environnementale. Le maire de Hann Bel Air, le directeur du Parc de Hann ainsi que le représentant du ministre de l’Environnement ont remercié, au nom des autorités sénégalaises, la ville de Genève pour leur précieux concours à la préservation de l’environnement
Wal Fadjri