Une rencontre de quatre jours a réuni récemment à Ndioum et à Podor, dans la région de Saint-Louis, des professeurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, des cadres du Ministère de l’environnement, des techniciens du monde rural, de l’élevage, et des délégués des organisations paysannes, pour échanger sur les impacts environnementaux des aménagements hydro-agricoles.
A l’initiative de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), en collaboration avec l’organisation non gouvernementale (Ong) espagnole Tercer Mundo, des professeurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, des cadres du Ministère de l’environnement, des techniciens du monde rural, de l’élevage, et des délégués des organisations paysannes se sont retrouvés à Ndioum et Podor pour échanger sur les impacts environnementaux des aménagements hydro-agricoles. De par la richesse de la thématique, les deux rencontres furent une réussite, tant les débats qui ont été menés sur plusieurs thèmes ont été riches. Ce fut globalement une bonne moisson dans la recherche de solutions pour modifier les comportements et satisfaire la demande écologique pour une prise de décision sur l’avenir du monde rural, de l’élevage, de la pèche, de la santé de l’homme, de l’animal, et de la plante en milieu aquatique.
Retombées économiques
Financée par la coopération Catalane, l’ong espagnol a des objectifs de développement dans la Vallée du Fleuve Sénégal et elle s’est choisie comme partenaire l’Ancar, dont le responsable au niveau du département de Podor, Alioune Diallo, revient sur les travaux de ces deux rencontres. « A l’image des deux jours de Ndioum, à Podor nous avons aussi essayé de voir avec des experts universitaires que nous avons donc commis, les services départementaux qui sont sur place et avec les producteurs, quels sont en somme les impacts des aménagements sur la vie sociale, économique, et généralement sur l’environnement dans son ensemble », a indiqué M. Diallo.
Et, poursuit-il: « l’un des points importants de notre rencontre a été la richesse de nos différentes communications, les professeurs de Gaston Berger ont donné la pleine maîtrise des sujets abordés de même que les chefs de services départementaux », souligne le Dr. Diallo.
Perspectives agricoles
A en croire ce dernier, cela a permis de faire un diagnostic et de voir que les améliorations ont été obtenues ce qui a permis de maintenir un certain niveau de développement économique. « Nous avons soulevé un certain nombre de préoccupations au niveau du foncier, au niveau de l’occupation des terres, du social, sanitaire, et autres, nous avons vraiment eu des discussions riches sur tous ces aspects socio-économiques du monde paysan pour déboucher sur des recommandations sous forme d’appui à la décision envers les autorités », affirme le responsable départemental de l’Ancar à Podor.
L’ambition ciblée est que ces échanges puissent guider la prise des décisions aux niveaux institutionnels, pour une meilleure sauvegarde de l’environnement et une amélioration des retombées économiques et sociales dans la Vallée. En effet, selon le représentant de l’Ong espagnole, Harouna Sow, ces différentes rencontres sur l’impact environnemental s’inscrivent dans l’objectif de partager avec les concernés les préoccupations du monde rural sénégalais et en particulier la région de Saint-Louis.
« Ces ruraux, dira-t-il, vivent au jour le jour leur situation et donc sont les premiers acteurs qui sont concernés par tout ce fait dans cette région, ils doivent participer à la prise de décision, à l’évaluation des situations, et leurs décisions doivent être considérées dans toutes les actions politiques concernant le développement du monde rural ».
Les quatre jours auront globalement permis de recueillir des suggestions auprès des organisations de producteurs, du service d’encadrement et des experts, sur la réalité actuelle relative aux impacts des aménagements et installations agricoles. C’est en somme un état des lieux qui a été fait en vue de lancer des perspectives pour un futur agricole meilleur dans la Vallée du Fleuve Sénégal, en particulier, et dans le monde rural, en général. Notamment, en évitant les erreurs faites, favoriser les bonnes pratiques et les bonnes réalisations qui ont été conçues pour ces aménagements.
Ce fût aussi pour l’ensemble des participants et pour l’Ong espagnole une bonne opportunité pour connaître le département de Podor sur le plan agro-pastoral et surtout un raffermissement des liens entre Tercer Mundo et l’Agence nationale de conseil agricole et rural. La structure Espagne entend élaborer un plaidoyer qui pourrait permettre avec les acteurs de la vallée, de rencontrer les autorités et autres décideurs pour donner leur point de vue basé sur la réflexion des organisations des producteurs et de leur encadrement technique. L’ong espagnole a promis d’être l’ambassadeur des producteurs auprès de la coopération espagnole.
Amadou Diagne NIANG
Le Soleil
A l’initiative de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), en collaboration avec l’organisation non gouvernementale (Ong) espagnole Tercer Mundo, des professeurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, des cadres du Ministère de l’environnement, des techniciens du monde rural, de l’élevage, et des délégués des organisations paysannes se sont retrouvés à Ndioum et Podor pour échanger sur les impacts environnementaux des aménagements hydro-agricoles. De par la richesse de la thématique, les deux rencontres furent une réussite, tant les débats qui ont été menés sur plusieurs thèmes ont été riches. Ce fut globalement une bonne moisson dans la recherche de solutions pour modifier les comportements et satisfaire la demande écologique pour une prise de décision sur l’avenir du monde rural, de l’élevage, de la pèche, de la santé de l’homme, de l’animal, et de la plante en milieu aquatique.
Retombées économiques
Financée par la coopération Catalane, l’ong espagnol a des objectifs de développement dans la Vallée du Fleuve Sénégal et elle s’est choisie comme partenaire l’Ancar, dont le responsable au niveau du département de Podor, Alioune Diallo, revient sur les travaux de ces deux rencontres. « A l’image des deux jours de Ndioum, à Podor nous avons aussi essayé de voir avec des experts universitaires que nous avons donc commis, les services départementaux qui sont sur place et avec les producteurs, quels sont en somme les impacts des aménagements sur la vie sociale, économique, et généralement sur l’environnement dans son ensemble », a indiqué M. Diallo.
Et, poursuit-il: « l’un des points importants de notre rencontre a été la richesse de nos différentes communications, les professeurs de Gaston Berger ont donné la pleine maîtrise des sujets abordés de même que les chefs de services départementaux », souligne le Dr. Diallo.
Perspectives agricoles
A en croire ce dernier, cela a permis de faire un diagnostic et de voir que les améliorations ont été obtenues ce qui a permis de maintenir un certain niveau de développement économique. « Nous avons soulevé un certain nombre de préoccupations au niveau du foncier, au niveau de l’occupation des terres, du social, sanitaire, et autres, nous avons vraiment eu des discussions riches sur tous ces aspects socio-économiques du monde paysan pour déboucher sur des recommandations sous forme d’appui à la décision envers les autorités », affirme le responsable départemental de l’Ancar à Podor.
L’ambition ciblée est que ces échanges puissent guider la prise des décisions aux niveaux institutionnels, pour une meilleure sauvegarde de l’environnement et une amélioration des retombées économiques et sociales dans la Vallée. En effet, selon le représentant de l’Ong espagnole, Harouna Sow, ces différentes rencontres sur l’impact environnemental s’inscrivent dans l’objectif de partager avec les concernés les préoccupations du monde rural sénégalais et en particulier la région de Saint-Louis.
« Ces ruraux, dira-t-il, vivent au jour le jour leur situation et donc sont les premiers acteurs qui sont concernés par tout ce fait dans cette région, ils doivent participer à la prise de décision, à l’évaluation des situations, et leurs décisions doivent être considérées dans toutes les actions politiques concernant le développement du monde rural ».
Les quatre jours auront globalement permis de recueillir des suggestions auprès des organisations de producteurs, du service d’encadrement et des experts, sur la réalité actuelle relative aux impacts des aménagements et installations agricoles. C’est en somme un état des lieux qui a été fait en vue de lancer des perspectives pour un futur agricole meilleur dans la Vallée du Fleuve Sénégal, en particulier, et dans le monde rural, en général. Notamment, en évitant les erreurs faites, favoriser les bonnes pratiques et les bonnes réalisations qui ont été conçues pour ces aménagements.
Ce fût aussi pour l’ensemble des participants et pour l’Ong espagnole une bonne opportunité pour connaître le département de Podor sur le plan agro-pastoral et surtout un raffermissement des liens entre Tercer Mundo et l’Agence nationale de conseil agricole et rural. La structure Espagne entend élaborer un plaidoyer qui pourrait permettre avec les acteurs de la vallée, de rencontrer les autorités et autres décideurs pour donner leur point de vue basé sur la réflexion des organisations des producteurs et de leur encadrement technique. L’ong espagnole a promis d’être l’ambassadeur des producteurs auprès de la coopération espagnole.
Amadou Diagne NIANG
Le Soleil