Le ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye, par ailleurs maire de Saint-Louis, a procédé, samedi, à l’inauguration du premier centre d’enfouissement technique (Cet) du Sénégal, réalisé grâce à l’appui de la Coopération belge.
Situé dans la communauté rurale de Gandon, le Cet permettra de gérer et de valoriser les 40.000 tonnes de déchets ménagers produits chaque année par la commune. Le maire, qui a aussi procédé au lancement du Programme de renforcement des équipements des collectivités locales (Precol), a profité de cette occasion pour lancer le concept du nouvel ordre urbain, afin de faire de Saint-Louis une ville propre et d’améliorer les conditions de vie des populations. Ce Cet s’inscrit dans le cadre de la gestion intégrée des déchets ménagers et permettra l’élimination progressive des décharges sauvages que l’on trouve un peu partout dans la vieille cité. Le nouveau site, aménagé pour le stockage de déchets sans générer de pollution de l’environnement, s’étend sur une superficie de 2,5 ha mise à la disposition de la commune par la communauté rurale de Gandon. Les déchets, une fois collectés, seront déversés dans des cellules disposées sur le sol et étanchéifiées. Avant leur évacuation vers la décharge, ces déchets passeront par les sites relais aménagés dans des quartiers comme Ndiolofène, Gokhou-Mbathie, Guinaw rail, Darou... pour leur stockage.
Ce projet, financé par la Coopération belge dans le cadre du projet d’appui au programme communal de nettoiement de la ville de Saint-Louis et dont le coût est estimé à 2,2 milliards, a permis d’acquérir ce Cet, un camion poly benne, 18 conteneurs, 2 chargeurs, 1 tracteur et 2 semi-remorques. En présence de l’ambassadeur de Belgique au Sénégal, des autorités administratives, politiques et religieuses, ainsi que des populations, Ousmane Masseck Ndiaye, a surtout magnifié la coopération fructueuse qui unit nos deux pays. Il a évoqué le problème de destination que connaissaient les ordures qui naviguaient entre les quartiers, posant un véritable problème environnemental. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, grâce à notre coopération avec la Belgique, nous avons résolu le problème de la collecte au niveau des domiciles, avec les sites relais et le Cet. Selon lui, notre commune a fait un grand bond qualitatif, car nous venons d’acquérir du matériel et des infrastructures qui nous alignent au rang des grandes villes les plus modernes.
Cependant, l’appropriation de cet investissement passe par un changement total d’attitude. C’est ainsi que le maire a lancé le concept du nouvel ordre urbain, qui englobe plusieurs aspects de la gestion de la cité. « Ce concept trace un nouveau cadre de gestion de notre ville qui va de la propreté en passant par le désenclavement, à la mobilité urbaine, l’éclairage publique, l’aménagement de et la sécurité de la commune, toutes choses allant dans le sens de l’épanouissement et de la sécurité des populations », a précisé Ousmane Masseck Ndiaye qui, dans la matinée, avait procédé au lancement du programme de renforcement des équipements des collectivités locales (Precol).
D’un coût de 5 milliards, ce programme qui va soutenir le développement institutionnel et le renforcement des capacités des communes urbaines pour améliorer la mobilisation des ressources et la gestion municipale et urbaine concernera la voirie, l’éclairage public, l’assainissement, mais aussi la construction de centres d’état civil dans plusieurs quartiers de la ville. Avec ce programme, la commune bénéficiera également de 9 kilomètres de routes bitumées, grâce au contrat de ville signé avec l’Adm.
Le Soleil
Situé dans la communauté rurale de Gandon, le Cet permettra de gérer et de valoriser les 40.000 tonnes de déchets ménagers produits chaque année par la commune. Le maire, qui a aussi procédé au lancement du Programme de renforcement des équipements des collectivités locales (Precol), a profité de cette occasion pour lancer le concept du nouvel ordre urbain, afin de faire de Saint-Louis une ville propre et d’améliorer les conditions de vie des populations. Ce Cet s’inscrit dans le cadre de la gestion intégrée des déchets ménagers et permettra l’élimination progressive des décharges sauvages que l’on trouve un peu partout dans la vieille cité. Le nouveau site, aménagé pour le stockage de déchets sans générer de pollution de l’environnement, s’étend sur une superficie de 2,5 ha mise à la disposition de la commune par la communauté rurale de Gandon. Les déchets, une fois collectés, seront déversés dans des cellules disposées sur le sol et étanchéifiées. Avant leur évacuation vers la décharge, ces déchets passeront par les sites relais aménagés dans des quartiers comme Ndiolofène, Gokhou-Mbathie, Guinaw rail, Darou... pour leur stockage.
Ce projet, financé par la Coopération belge dans le cadre du projet d’appui au programme communal de nettoiement de la ville de Saint-Louis et dont le coût est estimé à 2,2 milliards, a permis d’acquérir ce Cet, un camion poly benne, 18 conteneurs, 2 chargeurs, 1 tracteur et 2 semi-remorques. En présence de l’ambassadeur de Belgique au Sénégal, des autorités administratives, politiques et religieuses, ainsi que des populations, Ousmane Masseck Ndiaye, a surtout magnifié la coopération fructueuse qui unit nos deux pays. Il a évoqué le problème de destination que connaissaient les ordures qui naviguaient entre les quartiers, posant un véritable problème environnemental. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, grâce à notre coopération avec la Belgique, nous avons résolu le problème de la collecte au niveau des domiciles, avec les sites relais et le Cet. Selon lui, notre commune a fait un grand bond qualitatif, car nous venons d’acquérir du matériel et des infrastructures qui nous alignent au rang des grandes villes les plus modernes.
Cependant, l’appropriation de cet investissement passe par un changement total d’attitude. C’est ainsi que le maire a lancé le concept du nouvel ordre urbain, qui englobe plusieurs aspects de la gestion de la cité. « Ce concept trace un nouveau cadre de gestion de notre ville qui va de la propreté en passant par le désenclavement, à la mobilité urbaine, l’éclairage publique, l’aménagement de et la sécurité de la commune, toutes choses allant dans le sens de l’épanouissement et de la sécurité des populations », a précisé Ousmane Masseck Ndiaye qui, dans la matinée, avait procédé au lancement du programme de renforcement des équipements des collectivités locales (Precol).
D’un coût de 5 milliards, ce programme qui va soutenir le développement institutionnel et le renforcement des capacités des communes urbaines pour améliorer la mobilisation des ressources et la gestion municipale et urbaine concernera la voirie, l’éclairage public, l’assainissement, mais aussi la construction de centres d’état civil dans plusieurs quartiers de la ville. Avec ce programme, la commune bénéficiera également de 9 kilomètres de routes bitumées, grâce au contrat de ville signé avec l’Adm.
Le Soleil