Diass (Mbour), 13 fév (APS) - Les membres du Collectif des cadres ressortissants de la zone Safène se sont réunis, samedi, à Tchiky pour dénoncer "des abus et dérives" constatés dans l’élaboration du projet de réalisation du centre d’enfouissement technique.
En collaboration avec les populations des différents villages de la zone, située dans le département de Mbour, ils arboré des brassards rouges en signe de mécontentement.
‘’Ce projet date de 2005. A l’époque, une étude d’impact environnemental avait été faite’’, a dit leur porte-parole, docteur Mame Cheikh Ngom, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
"Malheureusement, le certificat de conformité n’a pas été délivré parce que tout simplement les populations avaient dit non à un tel projet’’, a rappelé le docteur Ngom qui a relevé que c’est ce même projet qui rebondit avec un autre promoteur.
Il a souligné que le projet était d’abord porté par AMA-Sénégal, mais aujourd’hui, c’est le GTA. "Nous y voyons aussi la main de l’Entente CADAK-CAR qui se trouve être une structure intercommunale qui regroupe l’ensemble des collectivités locales de la région de Dakar", a dit le docteur Ngom.
Il a dit qu’il y a des inquiétudes qui sont liées à la proximité entre le centre d’enfouissement technique et l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
‘’Je pense que le président de la République devra savoir que l’AIBD qui fait partie de ses plus grands projets est fortement menacé par la présence de ce centre", a martelé le docteur Ngom, par ailleurs spécialistes des questions environnementales.
D’autre part, il y a aussi, selon lui, l’usine d’eau minérale qui ‘’approvisionne la plupart des pays du monde’’ et qui aussi "très menacée".
"Si on n’arrive pas à avoir gain de cause, si l’Etat n’est pas conséquent par rapport à notre position qui est celle des populations, si les collectivités locales ne prennent pas leurs responsabilités, si l’opinion publique nationale et internationale n’est pas avertie, nous allons nous mobiliser’’, a-t-il dit.
Les populations envisagent en outre de faire une marche de protestation pour se faire entendre, a-t-il averti, ajoutant : ‘’au pire des cas, nous allons même arrêter les travaux qui sont en train d’être effectués au niveau du site devant abriter le centre".
ADE/AD
En collaboration avec les populations des différents villages de la zone, située dans le département de Mbour, ils arboré des brassards rouges en signe de mécontentement.
‘’Ce projet date de 2005. A l’époque, une étude d’impact environnemental avait été faite’’, a dit leur porte-parole, docteur Mame Cheikh Ngom, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
"Malheureusement, le certificat de conformité n’a pas été délivré parce que tout simplement les populations avaient dit non à un tel projet’’, a rappelé le docteur Ngom qui a relevé que c’est ce même projet qui rebondit avec un autre promoteur.
Il a souligné que le projet était d’abord porté par AMA-Sénégal, mais aujourd’hui, c’est le GTA. "Nous y voyons aussi la main de l’Entente CADAK-CAR qui se trouve être une structure intercommunale qui regroupe l’ensemble des collectivités locales de la région de Dakar", a dit le docteur Ngom.
Il a dit qu’il y a des inquiétudes qui sont liées à la proximité entre le centre d’enfouissement technique et l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
‘’Je pense que le président de la République devra savoir que l’AIBD qui fait partie de ses plus grands projets est fortement menacé par la présence de ce centre", a martelé le docteur Ngom, par ailleurs spécialistes des questions environnementales.
D’autre part, il y a aussi, selon lui, l’usine d’eau minérale qui ‘’approvisionne la plupart des pays du monde’’ et qui aussi "très menacée".
"Si on n’arrive pas à avoir gain de cause, si l’Etat n’est pas conséquent par rapport à notre position qui est celle des populations, si les collectivités locales ne prennent pas leurs responsabilités, si l’opinion publique nationale et internationale n’est pas avertie, nous allons nous mobiliser’’, a-t-il dit.
Les populations envisagent en outre de faire une marche de protestation pour se faire entendre, a-t-il averti, ajoutant : ‘’au pire des cas, nous allons même arrêter les travaux qui sont en train d’être effectués au niveau du site devant abriter le centre".
ADE/AD