L’Université de Dakar a accueilli, hier, le 3ème symposium international sur le changement climatique. Organisé par l’Institut de population, développement et santé de la reproduction (Ipdsr) de l’Ucad, l’édition de cette année est placée sur le thème : « Population, développement et changement climatique ».
La problématique de la relation entre changement climatique, population et développement sera passée au peigne fin à l’issue des trois jours que vont durer le 3ème symposium international organisé par l’Institut de population, développement et santé de la reproduction (Ipdsr), ouvert, hier, à l’Ucad. Cette 3ème édition, dont le thème est : « Population, développement et changement climatique », aidera à faire le point sur les recherches menées concernant les interrelations entre populations et changement climatique en Afrique.
Le symposium va aussi contribuer, selon le Pr. Mohamadou Guélaye Sall, directeur de l’Ipdsr, à formuler des propositions dans le but d’éclairer les stratégies mises en œuvre pour atténuer les impacts négatifs du changement climatique. « Ce symposium se propose d’analyser les interrelations entre la croissance démographique rapide et les enjeux de développement durable dans un contexte marqué par la mondialisation et ses effets externes négatifs que sont la détérioration de l’environnement et le changement climatique », a-t-il expliqué. A l’en croire, la question du changement climatique ne peut être éludée dans toute réflexion engageant les processus de développement actuels des pays du monde entier et ceux en développement en particulier. « Le changement climatique affecte déjà et continuera d’affecter les modes de vie des populations et des sociétés, leurs dynamiques démographiques, leurs systèmes de productions et leurs états de santé », a-t-il indiqué.
Toujours dans le même registre, M. Sall est d’avis que la modification climatique risque d’augmenter la vulnérabilité des pays pauvres. Cela, de façon corrélative. Ce qui va compliquer davantage leur œuvre de construction du développement. Pour lui, les capacités d’adaptation aux changements climatiques dépendent fortement des dispositions technologiques institutionnelles des pays ainsi que leur assise économique, domaines dans lesquels la dotation des pays en développement reste relativement faible.
Toutefois, en termes de changement climatique, la problématique du genre se pose avec acuité. « Il est admis que les hommes et les femmes sont différemment vulnérables aux effets du changement climatique en raison de la répartition des rôles basée sur le genre, de l’inégal accès aux ressources. D’où l’intérêt à porter aux différences liées au genre dans l’analyse des phénomènes relatifs au changement climatique », a renseigné le directeur de l’Ipdsr. Le recteur Saliou Ndiaye, qui a présidé l’ouverture du symposium, a salué l’engagement de l’Ipdsr. « L’intérêt accordé à la question du changement climatique découle naturellement des circonstances qui seront provoquées par ces phénomènes dans plusieurs domaines, particulièrement dans la santé des populations. En choisissant d’investir, au cours de ce symposium, sur ces différents aspects, l’Ipdsr accepte de jouer ce rôle de paix sans laquelle le développement serait un vain mot », a-t-il déclaré.
Ibrahima BA
Le Soleil
La problématique de la relation entre changement climatique, population et développement sera passée au peigne fin à l’issue des trois jours que vont durer le 3ème symposium international organisé par l’Institut de population, développement et santé de la reproduction (Ipdsr), ouvert, hier, à l’Ucad. Cette 3ème édition, dont le thème est : « Population, développement et changement climatique », aidera à faire le point sur les recherches menées concernant les interrelations entre populations et changement climatique en Afrique.
Le symposium va aussi contribuer, selon le Pr. Mohamadou Guélaye Sall, directeur de l’Ipdsr, à formuler des propositions dans le but d’éclairer les stratégies mises en œuvre pour atténuer les impacts négatifs du changement climatique. « Ce symposium se propose d’analyser les interrelations entre la croissance démographique rapide et les enjeux de développement durable dans un contexte marqué par la mondialisation et ses effets externes négatifs que sont la détérioration de l’environnement et le changement climatique », a-t-il expliqué. A l’en croire, la question du changement climatique ne peut être éludée dans toute réflexion engageant les processus de développement actuels des pays du monde entier et ceux en développement en particulier. « Le changement climatique affecte déjà et continuera d’affecter les modes de vie des populations et des sociétés, leurs dynamiques démographiques, leurs systèmes de productions et leurs états de santé », a-t-il indiqué.
Toujours dans le même registre, M. Sall est d’avis que la modification climatique risque d’augmenter la vulnérabilité des pays pauvres. Cela, de façon corrélative. Ce qui va compliquer davantage leur œuvre de construction du développement. Pour lui, les capacités d’adaptation aux changements climatiques dépendent fortement des dispositions technologiques institutionnelles des pays ainsi que leur assise économique, domaines dans lesquels la dotation des pays en développement reste relativement faible.
Toutefois, en termes de changement climatique, la problématique du genre se pose avec acuité. « Il est admis que les hommes et les femmes sont différemment vulnérables aux effets du changement climatique en raison de la répartition des rôles basée sur le genre, de l’inégal accès aux ressources. D’où l’intérêt à porter aux différences liées au genre dans l’analyse des phénomènes relatifs au changement climatique », a renseigné le directeur de l’Ipdsr. Le recteur Saliou Ndiaye, qui a présidé l’ouverture du symposium, a salué l’engagement de l’Ipdsr. « L’intérêt accordé à la question du changement climatique découle naturellement des circonstances qui seront provoquées par ces phénomènes dans plusieurs domaines, particulièrement dans la santé des populations. En choisissant d’investir, au cours de ce symposium, sur ces différents aspects, l’Ipdsr accepte de jouer ce rôle de paix sans laquelle le développement serait un vain mot », a-t-il déclaré.
Ibrahima BA
Le Soleil