Des habitants du village de Yoff ont déploré la dégradation de leur plage à cause du déversement des eaux usées mélangées à des matières solides sur les lieux, ainsi que les phénomènes du changement climatique. Ils étaient, avant-hier, en atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux pour une gestion de l’environnement.
La dégradation de la plage de Yoff en pleine capitale sénégalaise préoccupe les populations dudit village, en particulier les membres de l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (Apecsy).
Les membres de l’Apecsy ont déploré le déversement des eaux usées mélangées à des matières solides (sachets en plastique, tessons de bouteille, pots de tomates,... » sur la plage. Ces matières solides accélèrent le processus de dégradation de la plage. D’où la nécessité de sa préservation, a soutenu Oumar Ngalla Ndoye, chargé de l’assainissement, de l’environnement et de la sécurité dans la commune de Yoff.
Selon lui, la plage de Yoff est agressée par l’homme et les phénomènes dus au changement climatique. Pourtant, s’est-il souvenu, « nous avions la plus belle plage, de la presqu’île du Cap-Vert. Elle faisait la fierté de toute la population, en particulier, des jeunes que nous étions à l’époque. Car, sur le littoral de cette plage, étaient érigés deux terrains de football dans le sens de la longueur ». Mais, aujourd’hui, a-t-il regretté, « cette plage est agressée par les effets du changement climatique, provoquant des maladies de toutes sortes, des inondations, des catastrophes naturelles. A cela s’ajoute l’extraction du sable marin par les charretiers et l’insalubrité, parce que les populations continuent de déverser les ordures ménagères dans la mer », a déploré Oumar Ngalla Ndoye.
Le major de la Gendarmerie, Matar Diop, chargé de la protection de l’environnement a, dans son intervention, fustigé le vol du sable le long des plages, en rappelant que les voleurs risquent la prison, parce que le Code de l’Environnement interdit l’extraction de sable.
En dehors de la dégradation de la plage, les populations de Yoff ont aussi noté, ces dernières années, la destruction de l’écosystème et la raréfaction de certaines espèces de poissons. Elles ont pris part, hier, au siège de l’Apecsy, à un atelier de renforcement de capacités des acteurs locaux pour une gestion durable de l’environnement du littoral à Yoff.
Ce micro projet de 18 millions de Francs Cfa est financé par les Pays-Bas, à hauteur de 15.950.000 francs Cfa et une contribution de plus 2 millions de francs Cfa des populations, a indiqué le coordinateur du projet, Aly Mbengue.
Ce projet, qui devrait durer 18 mois, a, entre autres objectifs, le renforcement de capacités des acteurs locaux pour un meilleur plaidoyer des préoccupations environnementales du village. Il vise aussi une amélioration de la conscience citoyenne et l’accès à l’information sur les pratiques environnementales.
Des formations sur les plaidoyers communautaires, les techniques d’information, d’éducation et de communication sont inscrites.
Eugène KALY
Le Soleil
La dégradation de la plage de Yoff en pleine capitale sénégalaise préoccupe les populations dudit village, en particulier les membres de l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (Apecsy).
Les membres de l’Apecsy ont déploré le déversement des eaux usées mélangées à des matières solides (sachets en plastique, tessons de bouteille, pots de tomates,... » sur la plage. Ces matières solides accélèrent le processus de dégradation de la plage. D’où la nécessité de sa préservation, a soutenu Oumar Ngalla Ndoye, chargé de l’assainissement, de l’environnement et de la sécurité dans la commune de Yoff.
Selon lui, la plage de Yoff est agressée par l’homme et les phénomènes dus au changement climatique. Pourtant, s’est-il souvenu, « nous avions la plus belle plage, de la presqu’île du Cap-Vert. Elle faisait la fierté de toute la population, en particulier, des jeunes que nous étions à l’époque. Car, sur le littoral de cette plage, étaient érigés deux terrains de football dans le sens de la longueur ». Mais, aujourd’hui, a-t-il regretté, « cette plage est agressée par les effets du changement climatique, provoquant des maladies de toutes sortes, des inondations, des catastrophes naturelles. A cela s’ajoute l’extraction du sable marin par les charretiers et l’insalubrité, parce que les populations continuent de déverser les ordures ménagères dans la mer », a déploré Oumar Ngalla Ndoye.
Le major de la Gendarmerie, Matar Diop, chargé de la protection de l’environnement a, dans son intervention, fustigé le vol du sable le long des plages, en rappelant que les voleurs risquent la prison, parce que le Code de l’Environnement interdit l’extraction de sable.
En dehors de la dégradation de la plage, les populations de Yoff ont aussi noté, ces dernières années, la destruction de l’écosystème et la raréfaction de certaines espèces de poissons. Elles ont pris part, hier, au siège de l’Apecsy, à un atelier de renforcement de capacités des acteurs locaux pour une gestion durable de l’environnement du littoral à Yoff.
Ce micro projet de 18 millions de Francs Cfa est financé par les Pays-Bas, à hauteur de 15.950.000 francs Cfa et une contribution de plus 2 millions de francs Cfa des populations, a indiqué le coordinateur du projet, Aly Mbengue.
Ce projet, qui devrait durer 18 mois, a, entre autres objectifs, le renforcement de capacités des acteurs locaux pour un meilleur plaidoyer des préoccupations environnementales du village. Il vise aussi une amélioration de la conscience citoyenne et l’accès à l’information sur les pratiques environnementales.
Des formations sur les plaidoyers communautaires, les techniques d’information, d’éducation et de communication sont inscrites.
Eugène KALY
Le Soleil