Sans en préciser les modalités de mise en œuvre, le législateur, notamment en l’article 36 du Code des collectivités locales, dispose que l’Etat réunit une conférence d’harmonisation au moins deux fois par an sur les programmes d’investissement de l’Etat et de la région. C’est pour aller plus en profondeur et en maîtriser les contours que le Pndl, en partenariat avec la composante d’accompagnement Sen 023 de la Coopération luxembourgeoise, organise depuis hier un atelier de réflexion sur le sujet.
Le législateur sénégalais dispose que l’Etat réunit une conférence d’harmonisation au moins deux fois par an sur ses programmes d’investissement et sur ceux de la région. Curieusement, aucune manifestation n’a été organisée dans ce sens. Et c’est cet impair que le Programme national de développement local (Pndl) compte corriger avec la tenue, depuis hier, d’un atelier de deux jours sur la question.
Cette rencontre, selon la cellule de communication du Pndl, est organisée avec la maîtrise d’œuvre de la Direction des affaires générales et de l’administration territoriale (Dagat), une des agences d’exécution de la composante 1 du Pndl. En ce sens, elle constitue un enjeu stratégique pour tous les acteurs du développement local. Il s’agira, au terme de ces échanges, de définir le contenu du concept de la conférence d’harmonisation, les conditions dans lesquelles la conférence d’harmonisation doit se tenir, les modalités pratiques de mise en œuvre. Tout comme les mécanismes stratégiques et opérationnels. Avant d’identifier les acteurs clés impliqués dans la tenue de la conférence d’harmonisation.
Ce qui mettra fin à une certaine anarchie notée sur le terrain. Où, l’administration territoriale, les collectivités locales, les agences régionales de développement, les projets et programmes interviennent sans un lien apparent dans un environnement institutionnel marqué par une prolifération d’intervenants détenant chacun une mission de coordination et d’harmonisation. En outre, l’existence de plusieurs systèmes de suivi-évaluation non articulés, la sous exploitation des systèmes d’informations existants et des Systèmes d’information géographiques (Sig) amplifient aujourd’hui le constat de la désarticulation de ces interventions.
Cette situation prend ainsi du relief au regard de la faiblesse d’organisation des cadres de concertation qui sape lourdement les efforts de mise en cohérence des axes de développement et les programmes d’actions des Collectivités locales avec les politiques et plans nationaux. En dépit du fait que l’Etat du Sénégal élabore et met en application divers outils de mise en œuvre de la politique de développement, nos Collectivités locales restent toujours soumises à plusieurs intervenants sans le contrôle de l’autorité administrative. L’insuffisante visibilité des résultats obtenus malgré les moyens importants dégagés par l’Etat et ses partenaires, la discontinuité dans l’élaboration des plans de développement des Collectivités locales, entre autres constats de dysfonctionnements, imposent donc une nouvelle approche de planification et de ‘mapping’ des différentes interventions.
Dès lors, les pouvoirs publics estiment qu’il est nécessaire, dans un souci d’efficacité, de coordination et d’harmonisation, de mettre en commun les différents instruments de planification et du développement local, de mettre en cohérence les instruments de planification au niveau national avec ceux élaborés au niveau des différents ordres de Collectivités locales.
Cependant, le Code ne précise pas les conditions et les modalités de mise en œuvre de cette conférence, ainsi que les acteurs devant y prendre part. D’où l’enjeu de partager sur les mécanismes et les échelles d’organisation de la conférence d’harmonisation, d’identifier les modalités d’organisation et les mécanismes de pérennisation. Mais aussi d’élaborer et de valider l’approche méthodologique, le contenu et les objectifs de la conférence d’harmonisation. Initié par le Gouvernement du Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement local, le Programme national de développement local (Pndl) vise, à travers la réduction de la pauvreté, la promotion et la mise en œuvre d’une stratégie soutenue de développement local vers les collectivités locales.
Wal Fadjri
Le législateur sénégalais dispose que l’Etat réunit une conférence d’harmonisation au moins deux fois par an sur ses programmes d’investissement et sur ceux de la région. Curieusement, aucune manifestation n’a été organisée dans ce sens. Et c’est cet impair que le Programme national de développement local (Pndl) compte corriger avec la tenue, depuis hier, d’un atelier de deux jours sur la question.
Cette rencontre, selon la cellule de communication du Pndl, est organisée avec la maîtrise d’œuvre de la Direction des affaires générales et de l’administration territoriale (Dagat), une des agences d’exécution de la composante 1 du Pndl. En ce sens, elle constitue un enjeu stratégique pour tous les acteurs du développement local. Il s’agira, au terme de ces échanges, de définir le contenu du concept de la conférence d’harmonisation, les conditions dans lesquelles la conférence d’harmonisation doit se tenir, les modalités pratiques de mise en œuvre. Tout comme les mécanismes stratégiques et opérationnels. Avant d’identifier les acteurs clés impliqués dans la tenue de la conférence d’harmonisation.
Ce qui mettra fin à une certaine anarchie notée sur le terrain. Où, l’administration territoriale, les collectivités locales, les agences régionales de développement, les projets et programmes interviennent sans un lien apparent dans un environnement institutionnel marqué par une prolifération d’intervenants détenant chacun une mission de coordination et d’harmonisation. En outre, l’existence de plusieurs systèmes de suivi-évaluation non articulés, la sous exploitation des systèmes d’informations existants et des Systèmes d’information géographiques (Sig) amplifient aujourd’hui le constat de la désarticulation de ces interventions.
Cette situation prend ainsi du relief au regard de la faiblesse d’organisation des cadres de concertation qui sape lourdement les efforts de mise en cohérence des axes de développement et les programmes d’actions des Collectivités locales avec les politiques et plans nationaux. En dépit du fait que l’Etat du Sénégal élabore et met en application divers outils de mise en œuvre de la politique de développement, nos Collectivités locales restent toujours soumises à plusieurs intervenants sans le contrôle de l’autorité administrative. L’insuffisante visibilité des résultats obtenus malgré les moyens importants dégagés par l’Etat et ses partenaires, la discontinuité dans l’élaboration des plans de développement des Collectivités locales, entre autres constats de dysfonctionnements, imposent donc une nouvelle approche de planification et de ‘mapping’ des différentes interventions.
Dès lors, les pouvoirs publics estiment qu’il est nécessaire, dans un souci d’efficacité, de coordination et d’harmonisation, de mettre en commun les différents instruments de planification et du développement local, de mettre en cohérence les instruments de planification au niveau national avec ceux élaborés au niveau des différents ordres de Collectivités locales.
Cependant, le Code ne précise pas les conditions et les modalités de mise en œuvre de cette conférence, ainsi que les acteurs devant y prendre part. D’où l’enjeu de partager sur les mécanismes et les échelles d’organisation de la conférence d’harmonisation, d’identifier les modalités d’organisation et les mécanismes de pérennisation. Mais aussi d’élaborer et de valider l’approche méthodologique, le contenu et les objectifs de la conférence d’harmonisation. Initié par le Gouvernement du Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement local, le Programme national de développement local (Pndl) vise, à travers la réduction de la pauvreté, la promotion et la mise en œuvre d’une stratégie soutenue de développement local vers les collectivités locales.
Wal Fadjri