L’entrepreneur, dans le cadre de l’exécution des travaux de micro-projets soumis au financement du Pndl, doit faire procéder à leur évaluation et voir en quoi la mise en œuvre de ces projets respecte les prescriptions environnementales et sociales édictées. L’analyse des impacts, qui permettrait de prendre des mesures d’atténuation, n’est malheureusement pas le cas. Les projets de nouveaux arrêtés sont étudiés pour mettre fin à ces dysfonctionnements.
Les interventions du Programme national de développement local (Pndl) ont un impact certain sur les écosystèmes de ses zones cibles. Des réalisations d’ouvrages qui sont souvent la source de déséquilibres de ces environnements. Dès lors, il urge pour cet outil de développement des collectivités locales, d’ériger la prise en compte de la dimension environnementale au rang de ses priorités. Si l’on sait qu’elle est devenue, de nos jours, un enjeu de développement du fait de la dégradation avancée des écosystèmes, mais également de la faible implication synergique des acteurs dans le suivi environnemental des investissements et la préservation des cadres de vie.
L’atelier de deux jours portant sur la finalisation des nouveaux projets d’arrêtés relatifs à cet aspect, qui s’est ouvert hier à Dakar, permet au secrétariat exécutif du Pndl, avec le concours de la direction de l’Environnement, de remettre de l’ordre dans les rangs. Son patron, Samba Guèye, révèle que l’entrepreneur, dans le cadre de l’exécution des travaux de micro-projets soumis au financement du Pndl, doit, dans la pratique, faire procéder à leur évaluation et de voir en quoi la mise en œuvre de ces projets a respecté les prescriptions environnementales et sociales édictées. Une analyse des impacts qui permettrait de prendre des mesures d’atténuation.
Autrement dit, le secrétaire exécutif du Pndl précise que toutes les mesures de gestion environnementale et sociale soient prises en conformité avec la législation environnementale sénégalaise et les politiques opérationnelles de la Banque mondiale. Car, regrettent les techniciens du ministère de l’Environnement, bien que la prise en compte de l’évaluation environnementale pour tout projet de développement soit une exigence du code de l’environnement de notre pays. Et même si des modalités d’application pratiques ont renforcé les dispositions institutionnelles instituées, il convient de noter que des contraintes majeures freinent leur mise en œuvre correcte. Entre autres obstacles, il est relevé des difficultés d’évaluer financièrement les mesures proposées dans le plan de gestion environnementale. Et de l’avis du chef de la Division études d’impacts du ministère, l’on comprend mieux l’urgence d’asseoir un dispositif renforcé avec la validation de nouveaux arrêtés qui complètent l’arsenal institutionnel déjà existant.
Le Programme national de développement local est initié par le gouvernement du Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la stratégie de développement des communautés de base.
Récemment, il a arrêté son plan d’actions pour l’année en cours. A ce sujet, révèle le comité de pilotage, 2009 verra le Pndl s’engager dans un processus de consolidation dans l’appui à la réalisation de microprojets au niveau des collectivités locales. Mais également la relance de l’implication des agences d’exécution (Agex) dans le processus de réforme du cadre institutionnel de la décentralisation et du développement local participatif, mais aussi de prise en charge des différents instruments de travail promus à l’échelon local. Il s’agira dans cette perspective d’impulser une dynamique de partenariat et de négociation en vue de permettre aux différents acteurs de mieux jouer leur rôle dans la mise en œuvre du Pndl. Son financement est de l’ordre de 30 milliards de francs Cfa que l’Etat du Sénégal compte financer sur fonds propres et auprès de la Banque mondiale, du Fenu/Pnud, de la coopération canadienne et de la Banque africaine de développement (Bad).
Ainsi, rappelle son secrétariat exécutif, le Pndl s’inscrit dans le cadre de la politique globale mise en œuvre par le gouvernement du Sénégal pour atteindre les objectifs du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) et ceux du Développement pour le millénaire (Omd). Ses besoins de financement sont évalués à quelque 234 milliards de francs Cfa. Et ses diverses contributions proviennent essentiellement de l’Etat du Sénégal et d’autres bailleurs de fonds dont la Banque mondiale qui en est la première institution partenaire.
Wal Fadjri
Les interventions du Programme national de développement local (Pndl) ont un impact certain sur les écosystèmes de ses zones cibles. Des réalisations d’ouvrages qui sont souvent la source de déséquilibres de ces environnements. Dès lors, il urge pour cet outil de développement des collectivités locales, d’ériger la prise en compte de la dimension environnementale au rang de ses priorités. Si l’on sait qu’elle est devenue, de nos jours, un enjeu de développement du fait de la dégradation avancée des écosystèmes, mais également de la faible implication synergique des acteurs dans le suivi environnemental des investissements et la préservation des cadres de vie.
L’atelier de deux jours portant sur la finalisation des nouveaux projets d’arrêtés relatifs à cet aspect, qui s’est ouvert hier à Dakar, permet au secrétariat exécutif du Pndl, avec le concours de la direction de l’Environnement, de remettre de l’ordre dans les rangs. Son patron, Samba Guèye, révèle que l’entrepreneur, dans le cadre de l’exécution des travaux de micro-projets soumis au financement du Pndl, doit, dans la pratique, faire procéder à leur évaluation et de voir en quoi la mise en œuvre de ces projets a respecté les prescriptions environnementales et sociales édictées. Une analyse des impacts qui permettrait de prendre des mesures d’atténuation.
Autrement dit, le secrétaire exécutif du Pndl précise que toutes les mesures de gestion environnementale et sociale soient prises en conformité avec la législation environnementale sénégalaise et les politiques opérationnelles de la Banque mondiale. Car, regrettent les techniciens du ministère de l’Environnement, bien que la prise en compte de l’évaluation environnementale pour tout projet de développement soit une exigence du code de l’environnement de notre pays. Et même si des modalités d’application pratiques ont renforcé les dispositions institutionnelles instituées, il convient de noter que des contraintes majeures freinent leur mise en œuvre correcte. Entre autres obstacles, il est relevé des difficultés d’évaluer financièrement les mesures proposées dans le plan de gestion environnementale. Et de l’avis du chef de la Division études d’impacts du ministère, l’on comprend mieux l’urgence d’asseoir un dispositif renforcé avec la validation de nouveaux arrêtés qui complètent l’arsenal institutionnel déjà existant.
Le Programme national de développement local est initié par le gouvernement du Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la stratégie de développement des communautés de base.
Récemment, il a arrêté son plan d’actions pour l’année en cours. A ce sujet, révèle le comité de pilotage, 2009 verra le Pndl s’engager dans un processus de consolidation dans l’appui à la réalisation de microprojets au niveau des collectivités locales. Mais également la relance de l’implication des agences d’exécution (Agex) dans le processus de réforme du cadre institutionnel de la décentralisation et du développement local participatif, mais aussi de prise en charge des différents instruments de travail promus à l’échelon local. Il s’agira dans cette perspective d’impulser une dynamique de partenariat et de négociation en vue de permettre aux différents acteurs de mieux jouer leur rôle dans la mise en œuvre du Pndl. Son financement est de l’ordre de 30 milliards de francs Cfa que l’Etat du Sénégal compte financer sur fonds propres et auprès de la Banque mondiale, du Fenu/Pnud, de la coopération canadienne et de la Banque africaine de développement (Bad).
Ainsi, rappelle son secrétariat exécutif, le Pndl s’inscrit dans le cadre de la politique globale mise en œuvre par le gouvernement du Sénégal pour atteindre les objectifs du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) et ceux du Développement pour le millénaire (Omd). Ses besoins de financement sont évalués à quelque 234 milliards de francs Cfa. Et ses diverses contributions proviennent essentiellement de l’Etat du Sénégal et d’autres bailleurs de fonds dont la Banque mondiale qui en est la première institution partenaire.
Wal Fadjri