Située dans la communauté rurale de Palmarin (région de Fatick), ce village de pêcheurs est coincé entre le fleuve Saloum à l’Est et la mer au Nord et à l’Ouest.
Soumise à l’érosion marine et fluviale, la seule route menant à la localité par le sud a été ‘’sérieusement’’ endommagée.
Construite à l’aide de la latérite, elle laisse apparaître de grosses fissures sur sa partie faisant face à la mer. Une situation liée sans doute à l’action des vagues.
‘’Ces dernières années, on a constaté une recrudescence de l’avancée de la mer. Depuis 1954, on a perdu 130 mètres. Le phénomène de l’érosion côtière se poursuit à une vitesse exponentielle et selon des études, cette zone (Djiffer) risque de disparaître dans le futur, si rien n’est fait’’, déclare M. Kaly.
Le coordonnateur du projet ACCC s’entretenait ainsi avec des journalistes membres du Groupe de recherche environnement et presse (GREP), lors d’une visite organisée les 17 et 18 mai.
‘’Notre grand problème, c’est cette route. Si elle saute, l’accès à Djiffer par la route ne sera plus possible’’, avertit M. Kaly.
Pour arrêter l’avancée de la mer, les populations locales ont entreposé de grosses pierres tout le long de la rive et à quelques mètres des habitations.
Une manière de renforcer les remparts que constituent les quelques palétuviers très espacés, plantés le long de la plage, mais dont l’effet semble dérisoire face à la puissance du vent et des vagues.
Selon Jean Kaly, l’avancée de la mer qui menace Djiffer s’explique par des phénomènes naturels, comme les vagues et l’extraction du sable titanifère.
‘‘Ici, dit-il, la préoccupation est comment faire pour stopper l’avancée de la mer pour préserver la communauté rurale de Palmarin.’’
‘’Depuis quelques années, il y a eu de gros changements ici à Djiffer. Les populations ont perdu beaucoup de terres. Avec l’avancée de la mer, il n’y a plus de place pour tout le monde (…). Malgré tout, certains ne veulent pas quitter ce lieu’’, confie Lazard Sène, un habitant du village.
‘’On nous dit que Djiffer est appelé à disparaître. C’est vrai, ça fait 20 ans que je suis là. Mais cette disparition, honnêtement, je ne la vois pas maintenant (…). Il y en a des vieux qui disent qu’il faut avoir une longue vie pour voir la disparition de Djiffer’’, a toutefois nuancé M. Sène.
Toutefois, affirme-t-il, ‘’il faudrait que les populations se mettent dans la tête que Djiffer est menacé de disparition, car rien n’est éternel’’.
La visite des journalistes est initiée par le GREP en partenariat avec le WWF et l’ambassade des Pays Bas à Dakar.
Elle est axée sur thème : ‘’Changements climatiques et ses effets sur les ressources naturelles et l’environnement : état des lieux et réponses’’.
SG/ASG
Soumise à l’érosion marine et fluviale, la seule route menant à la localité par le sud a été ‘’sérieusement’’ endommagée.
Construite à l’aide de la latérite, elle laisse apparaître de grosses fissures sur sa partie faisant face à la mer. Une situation liée sans doute à l’action des vagues.
‘’Ces dernières années, on a constaté une recrudescence de l’avancée de la mer. Depuis 1954, on a perdu 130 mètres. Le phénomène de l’érosion côtière se poursuit à une vitesse exponentielle et selon des études, cette zone (Djiffer) risque de disparaître dans le futur, si rien n’est fait’’, déclare M. Kaly.
Le coordonnateur du projet ACCC s’entretenait ainsi avec des journalistes membres du Groupe de recherche environnement et presse (GREP), lors d’une visite organisée les 17 et 18 mai.
‘’Notre grand problème, c’est cette route. Si elle saute, l’accès à Djiffer par la route ne sera plus possible’’, avertit M. Kaly.
Pour arrêter l’avancée de la mer, les populations locales ont entreposé de grosses pierres tout le long de la rive et à quelques mètres des habitations.
Une manière de renforcer les remparts que constituent les quelques palétuviers très espacés, plantés le long de la plage, mais dont l’effet semble dérisoire face à la puissance du vent et des vagues.
Selon Jean Kaly, l’avancée de la mer qui menace Djiffer s’explique par des phénomènes naturels, comme les vagues et l’extraction du sable titanifère.
‘‘Ici, dit-il, la préoccupation est comment faire pour stopper l’avancée de la mer pour préserver la communauté rurale de Palmarin.’’
‘’Depuis quelques années, il y a eu de gros changements ici à Djiffer. Les populations ont perdu beaucoup de terres. Avec l’avancée de la mer, il n’y a plus de place pour tout le monde (…). Malgré tout, certains ne veulent pas quitter ce lieu’’, confie Lazard Sène, un habitant du village.
‘’On nous dit que Djiffer est appelé à disparaître. C’est vrai, ça fait 20 ans que je suis là. Mais cette disparition, honnêtement, je ne la vois pas maintenant (…). Il y en a des vieux qui disent qu’il faut avoir une longue vie pour voir la disparition de Djiffer’’, a toutefois nuancé M. Sène.
Toutefois, affirme-t-il, ‘’il faudrait que les populations se mettent dans la tête que Djiffer est menacé de disparition, car rien n’est éternel’’.
La visite des journalistes est initiée par le GREP en partenariat avec le WWF et l’ambassade des Pays Bas à Dakar.
Elle est axée sur thème : ‘’Changements climatiques et ses effets sur les ressources naturelles et l’environnement : état des lieux et réponses’’.
SG/ASG