Pour booster les dossiers de plaidoyer de dialogue politique et avoir l’équilibre entre associations d’élus locaux, l’Association des régions du Sénégal vient d’être portée sur les fonts baptismaux. Elle remplace l’Association des présidents de région.
L’Association des présidents de région ouvre ses portes aux conseillers régionaux. Elle vient de changer de dénomination en devenant Association des régions du Sénégal (Ars). L’Assemblée générale constitutive a eu lieu hier à Dakar. Le nombre de membres va passer de 11 à plus de 400 personnes, selon le président de la désormais défunte Apr, Aliou Niang.
Cela va donner une bonne représentativité de l’organisation au sein de l’Union des associations des élus locaux (Uael). « A l’Uael, il y a l’association des maires qui comprend plus de 150 membres. L’association nationale des conseillers ruraux qui a 14.000 membres. 11 présidents de région à côté de ces conseillers ruraux et municipaux, malgré le consensus au sein de l’Uael, les trois ordres de collectivités sont traités au même niveau. On peut dire qu’il y a un déséquilibre », a souligné M. Niang.
Le fait que 11 personnes parlent à la place de 450 conseillers régionaux justifie aussi la création de l’Ars. « Il fallait élargir en faisant de sorte que l’Association des présidents de région soit transformée en une association des régions intégrant l’ensemble des conseillers », souligne-t-il.
Aliou Niang ajoute : « l’avantage cherché est d’amener l’ensemble des conseillers régionaux à participer à la vie associative et également utiliser toutes les compétences qui sont dans leurs régions ». L’autre avantage, poursuit-il, « est que l’Ars aura ses répondants au niveau de la sous-région comme au Mali, au Burkina Faso et en France où il existe des associations de régions ».
L’Ars a aussi en ligne de mire le renforcement des actions de développement à la base. Selon Aliou Niang, l’arrivée de l’Ars va booster tous les dossiers de plaidoyer de dialogue politique. « Les régions vont s’affirmer davantage et on sera beaucoup pris au sérieux étant plus de 400 personnes qui parlent d’une même voix », conclut M. Niang.
Le Soleil
L’Association des présidents de région ouvre ses portes aux conseillers régionaux. Elle vient de changer de dénomination en devenant Association des régions du Sénégal (Ars). L’Assemblée générale constitutive a eu lieu hier à Dakar. Le nombre de membres va passer de 11 à plus de 400 personnes, selon le président de la désormais défunte Apr, Aliou Niang.
Cela va donner une bonne représentativité de l’organisation au sein de l’Union des associations des élus locaux (Uael). « A l’Uael, il y a l’association des maires qui comprend plus de 150 membres. L’association nationale des conseillers ruraux qui a 14.000 membres. 11 présidents de région à côté de ces conseillers ruraux et municipaux, malgré le consensus au sein de l’Uael, les trois ordres de collectivités sont traités au même niveau. On peut dire qu’il y a un déséquilibre », a souligné M. Niang.
Le fait que 11 personnes parlent à la place de 450 conseillers régionaux justifie aussi la création de l’Ars. « Il fallait élargir en faisant de sorte que l’Association des présidents de région soit transformée en une association des régions intégrant l’ensemble des conseillers », souligne-t-il.
Aliou Niang ajoute : « l’avantage cherché est d’amener l’ensemble des conseillers régionaux à participer à la vie associative et également utiliser toutes les compétences qui sont dans leurs régions ». L’autre avantage, poursuit-il, « est que l’Ars aura ses répondants au niveau de la sous-région comme au Mali, au Burkina Faso et en France où il existe des associations de régions ».
L’Ars a aussi en ligne de mire le renforcement des actions de développement à la base. Selon Aliou Niang, l’arrivée de l’Ars va booster tous les dossiers de plaidoyer de dialogue politique. « Les régions vont s’affirmer davantage et on sera beaucoup pris au sérieux étant plus de 400 personnes qui parlent d’une même voix », conclut M. Niang.
Le Soleil