La Banque mondiale a initié une conférence de presse en prélude au Forum pour permettre aux experts consultants, Christophe de Gouvello et Massamba Thioye, de présenter le rapport « Projets énergétiques propres pour le développement de l’Afrique subsaharienne », financé par la coopération norvégienne. Avec la mise en place du Mdp, le fait marquant depuis 2003 a été, selon le premier, qu’il y a eu un développement spectaculaire du nombre de projets, accompagné d’un développement des transactions de crédits carbone, un marché qui a atteint plus de 5 milliards de dollars Us. C’est aussi le décalage de l’Afrique qui reste marginalisée avec seulement 1,4 %, soit à peine 53 projets sur un total de 3 902, pour 9 fois moins que sa part dans les émissions mondiales de gaz à effets de serre (Ges).
Il y a, en outre, quelque chose d’anormal puisqu’au même moment, sa part du volume des investissements directs a augmenté de 5,7 % et celle du Pib de 5,1 %. Les auteurs en concluent que théoriquement l’Ass devrait héberger un plus grand nombre de projets Mdp. Ce mécanisme défini par le protocole de Kyoto opère sur la base de certifications des réductions, grâce auxdits projets, des émissions de Ges qui se seraient normalement produites.
Les unités de réduction certifiée des émissions (Urce) sont prises en compte dans les plans d’affaires, sous formes de revenus annuels. Les enjeux sont énormes. En effet, le premier Fonds prototype carbone a été mis en place en 1999 par l’Unité carbone finance de la Bm. En 2008, les onze fonds existant et gérés par cette institution totalisent 2,1 milliards de dollars et les transactions attendues devraient drainer plus de 5 milliards de dollars Us vers les Ped avant 2012, fin de la 1ère période du protocole de Kyoto. Pour absorber cette manne et puisque les besoins énergétiques comptent pour 2/3 des méthodologies approuvées pour le Mdp, l’Afrique est un terrain en friche, les secteurs éligibles pouvant aller du recyclage des nombreuses centrales électriques à la cogénération dans les sucreries, la production de gaz dans les décharges municipales et les raffineries, gisements et champs de gaz, etc. De sorte qu’après la présentation par M. de Gouvello des contraintes à lever, notamment le cadre réglementaire, le renforcement des capacités locales, l’accès à l’information et à l’expertise, la R & D, etc., Massamba Thioye a donné des exemples concrets. De la fermeture des silos des turbines à gaz, à la production d’énergie de biomasse à partir des résidus agricoles, comme les balles de riz, le champ d’application est vaste. M. Thioye a mis en exergue des projets sénégalais en voie : la production d’énergie à partir des typha qui envahissent le fleuve et le remplacement des lampes à incandescence.
L’entrée du Méridien abrite également une exposition des sponsors dans laquelle, au milieu des professionnels, se distinguent la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Un projet de Centrale éolienne à Saint-Louis, l’enfouissement et la récupération du méthane à Mbeubeuss, l’amélioration de l’efficacité énergétique à la Sar et à la Sénélec de Bel Air, la centrale hydroélectrique de Felou, voilà quelques perles du Sénégal émergent qui ne veut pas être laissé en rade.
Le Soleil
Il y a, en outre, quelque chose d’anormal puisqu’au même moment, sa part du volume des investissements directs a augmenté de 5,7 % et celle du Pib de 5,1 %. Les auteurs en concluent que théoriquement l’Ass devrait héberger un plus grand nombre de projets Mdp. Ce mécanisme défini par le protocole de Kyoto opère sur la base de certifications des réductions, grâce auxdits projets, des émissions de Ges qui se seraient normalement produites.
Les unités de réduction certifiée des émissions (Urce) sont prises en compte dans les plans d’affaires, sous formes de revenus annuels. Les enjeux sont énormes. En effet, le premier Fonds prototype carbone a été mis en place en 1999 par l’Unité carbone finance de la Bm. En 2008, les onze fonds existant et gérés par cette institution totalisent 2,1 milliards de dollars et les transactions attendues devraient drainer plus de 5 milliards de dollars Us vers les Ped avant 2012, fin de la 1ère période du protocole de Kyoto. Pour absorber cette manne et puisque les besoins énergétiques comptent pour 2/3 des méthodologies approuvées pour le Mdp, l’Afrique est un terrain en friche, les secteurs éligibles pouvant aller du recyclage des nombreuses centrales électriques à la cogénération dans les sucreries, la production de gaz dans les décharges municipales et les raffineries, gisements et champs de gaz, etc. De sorte qu’après la présentation par M. de Gouvello des contraintes à lever, notamment le cadre réglementaire, le renforcement des capacités locales, l’accès à l’information et à l’expertise, la R & D, etc., Massamba Thioye a donné des exemples concrets. De la fermeture des silos des turbines à gaz, à la production d’énergie de biomasse à partir des résidus agricoles, comme les balles de riz, le champ d’application est vaste. M. Thioye a mis en exergue des projets sénégalais en voie : la production d’énergie à partir des typha qui envahissent le fleuve et le remplacement des lampes à incandescence.
L’entrée du Méridien abrite également une exposition des sponsors dans laquelle, au milieu des professionnels, se distinguent la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Un projet de Centrale éolienne à Saint-Louis, l’enfouissement et la récupération du méthane à Mbeubeuss, l’amélioration de l’efficacité énergétique à la Sar et à la Sénélec de Bel Air, la centrale hydroélectrique de Felou, voilà quelques perles du Sénégal émergent qui ne veut pas être laissé en rade.
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