Au Sénégal, le tiers des terres cultivables est affecté par la salinité. Selon l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), des instructions fermes ont été données pour l’élaboration d’un vaste programme sur les sols salés. Et présentement, des chercheurs se retrouvent à Dakar dans le cadre d’un atelier national portant sur les sols salés.
Selon le directeur de recherche à l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), Emile Victor Coly, « Les plus hautes autorités de ce pays ont pris la juste mesure des risques encourus à cause du facteur de dégradation des sols et des nappes. Des instructions fermes ont été données pour l’élaboration d’un vaste programme sur les sols salés ». Le représentant du directeur général de l’Isra s’exprimait hier à l’occasion de l’ouverture de l’atelier national de « lutte contre la salinisation et la valorisation des terres salées dans un contexte de changements climatique : état des connaissances et perspectives ».
A l’en croire, cette atelier organisé par le Centre national de recherches forestières (Cnrf) – un département de l’Isra – vient à point nommé puisque « avant de s’engager dans un programme nouveau, il est pertinent de faire l’état des lieux sur le phénomène de salinisation en termes de connaissances, de stratégies de lutte, de perspectives, etc. » Il s’agira, poursuit-il de bâtir quelque chose de nouveau, de solide car ayant comme socle tous les acquis dans le domaine de la salinisation en mettant en valeur les savoirs locaux, les stratégies et techniques modernes, les succès et les échecs, les effets des différentes politiques de développement sur les stratégies mises en place, etc. D’après M. Coly, l’atelier s’inscrit donc dans une dynamique de réponse aux besoins d’information, de communication et de stratégies des autorités du Sénégal.
Au Sénégal, environ 19% des terres soient 3,8 millions d’hectares sont cultivables. Le tiers de cette superficie, soutient le directeur de la conservation des sols au ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature Oumar Diaw, est affectée par le sel. La région du fleuve, la Casamance et surtout le bassin du Sine Saloum sont les zones qui sont principalement concernées. A Fatick, ce sont 30 à 40 % des terres qui sont affectées. Avec l’appui de structures comme le Centre de recherche pour le développement et la coopération internationale (Crdi), Caritas et Green Sénégal, l’Etat met en place, depuis 1965, des programmes de valorisation des terres salées.
L’atelier qui s’est ouvert hier à Dakar doit s’achever demain vendredi. Il regroupe plusieurs sommités dans le domaine de la recherche relative à l’agriculture et à la foresterie. De façon globale, ces chercheurs vont discuter de la problématique des sols ; des savoirs locaux ; des résultats des stratégies de récupérations mises en œuvre ; des stratégies agro forestières ; perspectives de recherches et de valorisation, etc.
Aly DIOUF
Le Soleil
Selon le directeur de recherche à l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), Emile Victor Coly, « Les plus hautes autorités de ce pays ont pris la juste mesure des risques encourus à cause du facteur de dégradation des sols et des nappes. Des instructions fermes ont été données pour l’élaboration d’un vaste programme sur les sols salés ». Le représentant du directeur général de l’Isra s’exprimait hier à l’occasion de l’ouverture de l’atelier national de « lutte contre la salinisation et la valorisation des terres salées dans un contexte de changements climatique : état des connaissances et perspectives ».
A l’en croire, cette atelier organisé par le Centre national de recherches forestières (Cnrf) – un département de l’Isra – vient à point nommé puisque « avant de s’engager dans un programme nouveau, il est pertinent de faire l’état des lieux sur le phénomène de salinisation en termes de connaissances, de stratégies de lutte, de perspectives, etc. » Il s’agira, poursuit-il de bâtir quelque chose de nouveau, de solide car ayant comme socle tous les acquis dans le domaine de la salinisation en mettant en valeur les savoirs locaux, les stratégies et techniques modernes, les succès et les échecs, les effets des différentes politiques de développement sur les stratégies mises en place, etc. D’après M. Coly, l’atelier s’inscrit donc dans une dynamique de réponse aux besoins d’information, de communication et de stratégies des autorités du Sénégal.
Au Sénégal, environ 19% des terres soient 3,8 millions d’hectares sont cultivables. Le tiers de cette superficie, soutient le directeur de la conservation des sols au ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature Oumar Diaw, est affectée par le sel. La région du fleuve, la Casamance et surtout le bassin du Sine Saloum sont les zones qui sont principalement concernées. A Fatick, ce sont 30 à 40 % des terres qui sont affectées. Avec l’appui de structures comme le Centre de recherche pour le développement et la coopération internationale (Crdi), Caritas et Green Sénégal, l’Etat met en place, depuis 1965, des programmes de valorisation des terres salées.
L’atelier qui s’est ouvert hier à Dakar doit s’achever demain vendredi. Il regroupe plusieurs sommités dans le domaine de la recherche relative à l’agriculture et à la foresterie. De façon globale, ces chercheurs vont discuter de la problématique des sols ; des savoirs locaux ; des résultats des stratégies de récupérations mises en œuvre ; des stratégies agro forestières ; perspectives de recherches et de valorisation, etc.
Aly DIOUF
Le Soleil