Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels a annoncé l’aménagement de la forêt de Mbao. Il a aussi annoncé la politique de lutte contre l’insalubrité. Il défendait son projet de budget 2010.
Selon le ministre d’Etat Djibo Leïty Ka, le plan d’aménagement de la forêt de Mbao est achevé et est même validé. Le montage financier en cours est évalué à 15 milliards de Fcfa. Selon Djibo Leïty Ka qui précise que l’environnement n’est pas une compétence transférée, l’Apix est partie prenante dans ce projet. Dans la dynamique de la lutte contre les feux de brousse, renseigne le ministre d’Etat, l’Assemblée recevra bientôt un projet de loi visant à aggraver les peines encourues par les auteurs. Il a aussi annoncé la plantation et la clôture de 5.300 ha dans le cadre de la Grande Muraille verte et a évoqué l’idée de la gestion du parc de Niokolo Koba par le secteur privé qui pourrait le valoriser.
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels déclare la guerre aux plastiques. « Nous sommes tous responsables, il faut d’abord sensibiliser les populations sur les dangers des saletés avant de réprimer », a-t-il soutenu. C’est dans cette optique qu’il a annoncé un soutien à l’Aprosen et à la Cellule d’éducation de son ministère. « Leurs moyens seront renforcés », a souligné Djibo Leïty Ka non sans demander aux députés de « faire confiance à l’Aprosen ».
Beaucoup de députés, à l’image de Tafsir Thioye et de Ndèye Fatou Touré, ont déploré l’insalubrité des villes sénégalaises, notamment la capitale. Le 20 novembre prochain, informe le ministre d’Etat, il sera inauguré, à Dakar, un laboratoire de mesure du degré de pollution de la ville. Il répondait aux questions des députés sur le crédit carbone. « Il faut faire doucement », a dit le ministre d’Etat. A l’en croire, c’est seulement après examen des résultats obtenus par ce laboratoire qu’une décision sera prise. Sur la question de la pollution industrielle, il a aussi réaffirmé le concept de « pollueur payeur » et l’option de transférer les industries de la Baie de Hann sur la route de Rufisque.
Un fonds de réhabilitation des sites miniers
Répondant à une question du député-maire de Tivaouane sur les méfaits des carrières, le ministre d’Etat a annoncé la création prochaine d’un fonds de réhabilitation des sites miniers. D’après lui, toutes les entreprises qui ont bénéficié d’un permis d’exploitation vont participer à l’alimentation du fonds. C’est celui-ci qui va servir à la remise à l’état des sites.
La salinisation des terres a aussi été une préoccupation des députés. Le ministre estime à un million d’hectares leur superficie. Un programme national global de désalinisation est, explique-t-il, lancé depuis 2007. Il est d’un coût de 27 milliards de Fcfa et doit durer 10 ans, rappelle-t-il. Les bassins de rétention étaient aussi au centre des débats. Beaucoup de députés en ont réclamé pour leurs localités. La politique de l’Etat dans ce domaine est de 20 bassins par Communauté rurale. Il a aussi rappelé le programme de lutte contre le Typha financé par la Bad d’un coût de 2,5 milliards.
Le ministre d’Etat a réussi à faire voter à l’unanimité son projet de budget pour la gestion 2010. Il est arrêté à la somme de 31.480.600.300 Fcfa, contre 30.549.889 Fcfa pour la gestion en cours. Par ailleurs les députés ont voté une résolution de soutien au gouvernement pour les négociations sur les changements climatiques.
Aly DIOUF
Le Soleil
Selon le ministre d’Etat Djibo Leïty Ka, le plan d’aménagement de la forêt de Mbao est achevé et est même validé. Le montage financier en cours est évalué à 15 milliards de Fcfa. Selon Djibo Leïty Ka qui précise que l’environnement n’est pas une compétence transférée, l’Apix est partie prenante dans ce projet. Dans la dynamique de la lutte contre les feux de brousse, renseigne le ministre d’Etat, l’Assemblée recevra bientôt un projet de loi visant à aggraver les peines encourues par les auteurs. Il a aussi annoncé la plantation et la clôture de 5.300 ha dans le cadre de la Grande Muraille verte et a évoqué l’idée de la gestion du parc de Niokolo Koba par le secteur privé qui pourrait le valoriser.
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels déclare la guerre aux plastiques. « Nous sommes tous responsables, il faut d’abord sensibiliser les populations sur les dangers des saletés avant de réprimer », a-t-il soutenu. C’est dans cette optique qu’il a annoncé un soutien à l’Aprosen et à la Cellule d’éducation de son ministère. « Leurs moyens seront renforcés », a souligné Djibo Leïty Ka non sans demander aux députés de « faire confiance à l’Aprosen ».
Beaucoup de députés, à l’image de Tafsir Thioye et de Ndèye Fatou Touré, ont déploré l’insalubrité des villes sénégalaises, notamment la capitale. Le 20 novembre prochain, informe le ministre d’Etat, il sera inauguré, à Dakar, un laboratoire de mesure du degré de pollution de la ville. Il répondait aux questions des députés sur le crédit carbone. « Il faut faire doucement », a dit le ministre d’Etat. A l’en croire, c’est seulement après examen des résultats obtenus par ce laboratoire qu’une décision sera prise. Sur la question de la pollution industrielle, il a aussi réaffirmé le concept de « pollueur payeur » et l’option de transférer les industries de la Baie de Hann sur la route de Rufisque.
Un fonds de réhabilitation des sites miniers
Répondant à une question du député-maire de Tivaouane sur les méfaits des carrières, le ministre d’Etat a annoncé la création prochaine d’un fonds de réhabilitation des sites miniers. D’après lui, toutes les entreprises qui ont bénéficié d’un permis d’exploitation vont participer à l’alimentation du fonds. C’est celui-ci qui va servir à la remise à l’état des sites.
La salinisation des terres a aussi été une préoccupation des députés. Le ministre estime à un million d’hectares leur superficie. Un programme national global de désalinisation est, explique-t-il, lancé depuis 2007. Il est d’un coût de 27 milliards de Fcfa et doit durer 10 ans, rappelle-t-il. Les bassins de rétention étaient aussi au centre des débats. Beaucoup de députés en ont réclamé pour leurs localités. La politique de l’Etat dans ce domaine est de 20 bassins par Communauté rurale. Il a aussi rappelé le programme de lutte contre le Typha financé par la Bad d’un coût de 2,5 milliards.
Le ministre d’Etat a réussi à faire voter à l’unanimité son projet de budget pour la gestion 2010. Il est arrêté à la somme de 31.480.600.300 Fcfa, contre 30.549.889 Fcfa pour la gestion en cours. Par ailleurs les députés ont voté une résolution de soutien au gouvernement pour les négociations sur les changements climatiques.
Aly DIOUF
Le Soleil