Dakar a abrité mercredi dernier un atelier régional technique de validation des « Lignes directrices sur les pratiques de gestion durable des forêts en zones arides d’Afrique sub-saharienne ». Pour les organisateurs, la gestion durable des forêts des zones arides est une nécessité vitale.
Dans un contexte de changement climatique et de progression de la désertification, les pays de la zone sahélienne sont confrontés à une baisse de la pluviométrie et aux actions humaines qui ont entraîné une forte dégradation des ressources forestières et des moyens d’existence des populations. C’est fort de ce constat que la Fao et le l’Agence nationale de la grande muraille verte (Angmv) du Sénégal co-organise, à Dakar, un atelier régional technique de validation des « Lignes directrices sur les pratiques de gestion durable des forêts en zones arides d’Afrique sub-saharienne ».
Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, les pratiques de gestion durable des forêts en zones arides sont aujourd’hui devenues « une nécessité vitale ».
Pour Djibo Leïty Kâ, l’équité demande un renforcement des droits et des responsabilités des utilisateurs par la cogestion des espaces et des ressources. Elle requiert, poursuit-il, que les coûts et les bénéfices du développement soient répartis équitablement en fonction d’évaluations sociales, économiques et écologiques.
A l’en croire, l’élaboration de nouveaux systèmes d’agroforesterie et/ou l’amélioration de la gestion et de la conservation des forêts sont essentielles pour conserver la productivité des terres et réguler les processus de dégradation et autres obstacles entravant la pérennité des systèmes agro-forestiers. « Les forets dans les zones arides jouent des rôles important (...) Si elles sont bien gérées, elles peuvent aider à lutter contre la pauvreté », a soutenu Moujahed Achouri, le représentant de la Fao-Rome.
Pour sa part, le représentant-résident de la Fao, M. Ouattara, a noté qu’« une réponse vigoureuse, collective et urgente est devenue indispensable pour réduire la pauvreté ». Il estime que les équilibres écologiques et sociaux de la sous-région sont ainsi remis en cause et l’impact de la désertification déjà très visible, pourrait avoir des conséquences au-delà du continent africain.
Aly DIOUF
Le Soleil
Dans un contexte de changement climatique et de progression de la désertification, les pays de la zone sahélienne sont confrontés à une baisse de la pluviométrie et aux actions humaines qui ont entraîné une forte dégradation des ressources forestières et des moyens d’existence des populations. C’est fort de ce constat que la Fao et le l’Agence nationale de la grande muraille verte (Angmv) du Sénégal co-organise, à Dakar, un atelier régional technique de validation des « Lignes directrices sur les pratiques de gestion durable des forêts en zones arides d’Afrique sub-saharienne ».
Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, les pratiques de gestion durable des forêts en zones arides sont aujourd’hui devenues « une nécessité vitale ».
Pour Djibo Leïty Kâ, l’équité demande un renforcement des droits et des responsabilités des utilisateurs par la cogestion des espaces et des ressources. Elle requiert, poursuit-il, que les coûts et les bénéfices du développement soient répartis équitablement en fonction d’évaluations sociales, économiques et écologiques.
A l’en croire, l’élaboration de nouveaux systèmes d’agroforesterie et/ou l’amélioration de la gestion et de la conservation des forêts sont essentielles pour conserver la productivité des terres et réguler les processus de dégradation et autres obstacles entravant la pérennité des systèmes agro-forestiers. « Les forets dans les zones arides jouent des rôles important (...) Si elles sont bien gérées, elles peuvent aider à lutter contre la pauvreté », a soutenu Moujahed Achouri, le représentant de la Fao-Rome.
Pour sa part, le représentant-résident de la Fao, M. Ouattara, a noté qu’« une réponse vigoureuse, collective et urgente est devenue indispensable pour réduire la pauvreté ». Il estime que les équilibres écologiques et sociaux de la sous-région sont ainsi remis en cause et l’impact de la désertification déjà très visible, pourrait avoir des conséquences au-delà du continent africain.
Aly DIOUF
Le Soleil