Plus de 2 millions d’arbres seront plantés au mois d’août dans le département de Linguère. Le travail de préparation de sol est réalisé à plus de 92%. Les agents techniques donnent aussi les promesses d’assurer le suivi avec l’implication des populations.
La parcelle de la Grande muraille verte est située au Nord de la Communauté rurale de Tessékéré. Le périmètre est une surface plane. Il est peuplé par les colonies de « sump », de Bossia senegalensis ou « Ndiamdam » en wolof, une plante, nous dit-on, qui régule la tension et le taux glycémie et aussi qui a des vertus thérapeutiques pour les hémorroïdes. La végétation n’est pas homogène. Quelques baobabs avec d’autres arbustes épineux résistent à la rigueur du climat sur cette vaste étendue de plaine dégarnie où pousseront d’ici quelques jours d’autres espèces. « Ce site est loin des points d’eau. Cet éloignement nous permet de ne pas nous rapprocher des éleveurs. Pour venir jusqu’ici, il faut parcourir au moins plusieurs dizaines de kilomètres », explique le capitaine Souleymane Ndoye. Le périmètre est déjà prêt. Il est parcouru de part en part par des entailles où seront plantés les plants des pépinières de Linguère, de Widou Thiengolly, de Mbeuleukhé.
« Cette parcelle mesure 2.003 ha. Nous avons déjà réalisé 1.850 ha. Nous ferons la clôture de façon progressive », révèle le capitaine des services des Eaux et Forêts. En plus de ce périmètre, 6 parcelles d’une superficie couvrant entre 400 à 600 ha sont dans le schéma des services forestiers.
Impressionnés par l’immensité de la surface et par les deux millions de plants, les journalistes ont posé l’épineux programme du suivi. Car, plusieurs projets de reboisement ont connu des limites, faute de suivi. Cette fois-ci ce volet semble être pris en compte. Du moins, c’est l’assurance des responsables.
« Nous attendons entre 1.000 et 2.000 personnes. Il y aura un camp de reboisement du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi qui fera 21 jours, il y aura les étudiants de l’Ucad. Il y aura un recrutement du ministère de l’Environnement. Nous attendons aussi les populations de la localité », avance le coordonnateur des activités de la Grande muraille verte dans le département de Linguère.
L’implication en amont avec les pépinières va se poursuivre en aval sur les sites de reboisement. « Le dispositif traditionnel ne change pas dans les triages de Widou, Mbeuleukhé. Les agents feront régulièrement des descentes sur les sites de reboisement. Ces réalisations se font de concert avec les populations. Après, il y aura un comité de gestion qui sera mis en place. Nous allons assurer l’appui technique », indique le chef du bureau reboisement à la direction des Eaux et Forêts de Dakar, Almamy Diarra. Ce projet d’espèces végétales, dont la finalité est la conservation de la biodiversité, la préservation des sols et la diversification des activités économiques, a toutes les chances de fédérer les énergies locales. En tout cas, dans le village de Tessékéré, le Président de la communauté rurale a donné son aval d’engager les habitants dans la protection des espèces qui seront plantées.
« Nous sommes prêts à nous porter volontaires pour protéger les espèces qui seront plantées dans la Grande muraille verte, car nous pourrons trouver des fourrages et exploiter d’autres plantes comme le gommier. Nous allons mettre en place un comité de gestion », promet le Président de la communauté rurale de Tessékéré, Biram Samba Sow.
Le Soleil
La parcelle de la Grande muraille verte est située au Nord de la Communauté rurale de Tessékéré. Le périmètre est une surface plane. Il est peuplé par les colonies de « sump », de Bossia senegalensis ou « Ndiamdam » en wolof, une plante, nous dit-on, qui régule la tension et le taux glycémie et aussi qui a des vertus thérapeutiques pour les hémorroïdes. La végétation n’est pas homogène. Quelques baobabs avec d’autres arbustes épineux résistent à la rigueur du climat sur cette vaste étendue de plaine dégarnie où pousseront d’ici quelques jours d’autres espèces. « Ce site est loin des points d’eau. Cet éloignement nous permet de ne pas nous rapprocher des éleveurs. Pour venir jusqu’ici, il faut parcourir au moins plusieurs dizaines de kilomètres », explique le capitaine Souleymane Ndoye. Le périmètre est déjà prêt. Il est parcouru de part en part par des entailles où seront plantés les plants des pépinières de Linguère, de Widou Thiengolly, de Mbeuleukhé.
« Cette parcelle mesure 2.003 ha. Nous avons déjà réalisé 1.850 ha. Nous ferons la clôture de façon progressive », révèle le capitaine des services des Eaux et Forêts. En plus de ce périmètre, 6 parcelles d’une superficie couvrant entre 400 à 600 ha sont dans le schéma des services forestiers.
Impressionnés par l’immensité de la surface et par les deux millions de plants, les journalistes ont posé l’épineux programme du suivi. Car, plusieurs projets de reboisement ont connu des limites, faute de suivi. Cette fois-ci ce volet semble être pris en compte. Du moins, c’est l’assurance des responsables.
« Nous attendons entre 1.000 et 2.000 personnes. Il y aura un camp de reboisement du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi qui fera 21 jours, il y aura les étudiants de l’Ucad. Il y aura un recrutement du ministère de l’Environnement. Nous attendons aussi les populations de la localité », avance le coordonnateur des activités de la Grande muraille verte dans le département de Linguère.
L’implication en amont avec les pépinières va se poursuivre en aval sur les sites de reboisement. « Le dispositif traditionnel ne change pas dans les triages de Widou, Mbeuleukhé. Les agents feront régulièrement des descentes sur les sites de reboisement. Ces réalisations se font de concert avec les populations. Après, il y aura un comité de gestion qui sera mis en place. Nous allons assurer l’appui technique », indique le chef du bureau reboisement à la direction des Eaux et Forêts de Dakar, Almamy Diarra. Ce projet d’espèces végétales, dont la finalité est la conservation de la biodiversité, la préservation des sols et la diversification des activités économiques, a toutes les chances de fédérer les énergies locales. En tout cas, dans le village de Tessékéré, le Président de la communauté rurale a donné son aval d’engager les habitants dans la protection des espèces qui seront plantées.
« Nous sommes prêts à nous porter volontaires pour protéger les espèces qui seront plantées dans la Grande muraille verte, car nous pourrons trouver des fourrages et exploiter d’autres plantes comme le gommier. Nous allons mettre en place un comité de gestion », promet le Président de la communauté rurale de Tessékéré, Biram Samba Sow.
Le Soleil