GRANDE MURAILLE VERTE : Vers la création d’une agence panafricaine



Le projet de la Grande Muraille Verte va bientôt se doter d’une agence panafricaine. Le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Leïty Kâ l’a annoncé vendredi dernier au cours d’une rencontre avec le secteur privé national, en vue de son implication.

Dans le cadre du projet de la Grande Muraille Verte, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Leïty Kâ, s’est rendu dans plusieurs pays africains en vue de sensibiliser les chefs d’Etat sur ledit projet.

Mali, Niger, Tchad, Djibouti, Ethiopie et Burkina Faso ont été ainsi visités par Djibo Kâ. « Des visites très fructueuses », selon Djibo Kâ, qui en faisait l’économie, vendredi, en marge d’une rencontre avec le secteur privé sur la Grande Muraille Verte. Lors de ces visites, Djibo Kâ a exposé aux chefs d’Etat, le projet, en plus de la création d’une agence panafricaine qui va piloter ce projet. « J’ai remis des messages du président Abdoulaye Wade à ses pairs. De même qu’un projet de convention pour créer l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte. C’était bien accueilli. Ils sont tous prêts et engagés à aller de l’avant, sans aucune exception. Ils laissent le soin au président Abdoulaye Wade, coordonnateur du volet Environnement du Nepad, de provoquer une réunion pour la signature solennelle de la convention qui engagera tous les Etats. Chaque Etat aura sa composante nationale, coordonnée par une agence », a informé Djibo Kâ.

Pour le cas du Sénégal, une agence nationale est en gestation. Selon le ministre d’Etat, c’est déjà prévu dans la loi de Finances. Le Parlement a déjà voté le budget de fonctionnement et il ne reste plus que la nomination du directeur général. Il a souligné que la Grande Muraille Verte est la réponse de l’Afrique aux grands dossiers du monde.

Appel au secteur privé

« Nous avons toutes les raisons d’être à l’avant-garde de ce combat contre la désertification. C’est la réponse africaine. La Grande Muraille Verte, ce n’est pas seulement du reboisement. C’est une ceinture de bassins de rétention. A chaque km2, devra correspondre un bassin de rétention. C’est un nouvel écosystème qui va se construire. Les espèces qu’on va planter sont des sources de revenus. C’est en même temps la lutte contre la pauvreté. C’est un projet global intégré : environnement, économie, social et culturel », a indiqué Djibo Kâ. Voulant intégrer toutes les couches sociales dans ce projet, Djibo Kâ avait convoqué une rencontre avec le secteur privé lors de laquelle le ministre d’Etat a donné les tenants et les aboutissants de ce grand projet par la projection d’un film.

« J’ai décidé d’impliquer le secteur privé parce que ce projet concerne toutes les couches sénégalaises. Quand je me suis rendu sur le site, j’ai vu une mobilisation sans précédent. Le secteur privé sénégalais doit jouer sa partition. Encore faudrait-il qu’il comprenne de quoi il s’agit. On verra après la forme de participation », a poursuivi Djibo Kâ.

Le Soleil

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