Aider les collectivités locales à mettre en place un Agenda 21 et développer des activités permettant à la population de gérer son environnement, telle est la volonté de la Cellule d’éducation et de formation environnementale du ministère de l’Environnement qui a entrepris une série de formations en direction des élus locaux.
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels compte accompagner les collectivités locales dans la gestion de l’environnement. C’est ainsi que sa Cellule d’éducation et de formation environnementales a organisé, en collaboration avec le cabinet Espere (Equité sociale performance économique et respect de l’Environnement), une session de formation sur le thème : ‘Développement durable et changement climatique : Quels nouveaux enjeux pour les collectivités locales en Afrique de l’Ouest’.
‘La gestion de l’environnement est une compétence transférée. Le Code de l’environnement dit que chaque individu se doit de gérer ses propres déchets. Les communes d’arrondissement doivent s’impliquer dans cette gestion, accompagnées en cela par le ministère de l’Environnement’, souligne Mme Ndaw Altine Traoré, coordonnatrice de la Cellule d’éducation et de formation environnementale du ministère de l’Environnement.
Même si les collectivités locales ne disposent pas de beaucoup de moyens pour gérer l’environnement, Altine Traoré estime que les communes doivent être sensibilisées sur les enjeux du développement durable. C’est ainsi que cette formation est destinée aux communes de Dakar, Pikine et Guédiawaye. La Cellule de formation d’éducation et de formation environnementale a préféré démarrer par Dakar avant d’étendre cette formation aux collectivités locales des autres régions.
Cette formation se fait dans le cadre d’un important programme de formation en direction des élus locaux. L’année dernière, les conseillers de vingt-sept communes d’arrondissement de Dakar, Pikine et Guédiawaye avaient été formés sur la valorisation des déchets, avec le compostage et le recyclage des matières plastiques, etc. A l’issue de cette formation, les responsables du ministère de l’Environnement se sont rendu compte qu’il fallait organiser une autre session sur les enjeux du développement durable.
Expert en développement durable, Jean François Fillaut, chargé d’animer cette formation, abordera différents concepts liés au thème. ‘Les gens évoquent le concept, mais ils ne savent pas réellement ce qu’est le développement durable. Quelles sont les activités liées au développement durable qu’on peut mener pour améliorer l’environnement des populations ?’, note la coordonnatrice de la Cellule. Le cabinet Espere intervient au Sénégal sur le traitement des déchets plastiques. Bouteilles, bassines, et toutes sortes de plastiques sont traitées et réduites en granulés, ensuite vendues à des sociétés de la place. Par rapport aux changements climatiques, chaque commune est appelée à faire ce qu’on appelle un bilan carbone sur le plan de l’énergie. Par exemple, l’utilisation massive des lampes à basse consommation dans une commune pourrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet serre et le taux de Co2. Au bout de deux à trois ans, le cabinet Espere peut faire un bilan carbone et le revendre à l’extérieur.
Selon le Directeur de Espere Sénégal Macoumba Diagne, il s’agit de faire en sorte que les communes gèrent mieux l’environnement avec des choses très simples et qui ne coûtent pas très cher. Espere compte ainsi accompagner les communes à améliorer leur cadre de vie à travers un long processus. Déjà, dans la région de Louga, il a démarré un projet de réduction de 50 % du bois de chauffe. C’est ainsi que cent foyers améliorés sont suivis dans ce sens.
Issa NIANG
Wal Fadjri
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels compte accompagner les collectivités locales dans la gestion de l’environnement. C’est ainsi que sa Cellule d’éducation et de formation environnementales a organisé, en collaboration avec le cabinet Espere (Equité sociale performance économique et respect de l’Environnement), une session de formation sur le thème : ‘Développement durable et changement climatique : Quels nouveaux enjeux pour les collectivités locales en Afrique de l’Ouest’.
‘La gestion de l’environnement est une compétence transférée. Le Code de l’environnement dit que chaque individu se doit de gérer ses propres déchets. Les communes d’arrondissement doivent s’impliquer dans cette gestion, accompagnées en cela par le ministère de l’Environnement’, souligne Mme Ndaw Altine Traoré, coordonnatrice de la Cellule d’éducation et de formation environnementale du ministère de l’Environnement.
Même si les collectivités locales ne disposent pas de beaucoup de moyens pour gérer l’environnement, Altine Traoré estime que les communes doivent être sensibilisées sur les enjeux du développement durable. C’est ainsi que cette formation est destinée aux communes de Dakar, Pikine et Guédiawaye. La Cellule de formation d’éducation et de formation environnementale a préféré démarrer par Dakar avant d’étendre cette formation aux collectivités locales des autres régions.
Cette formation se fait dans le cadre d’un important programme de formation en direction des élus locaux. L’année dernière, les conseillers de vingt-sept communes d’arrondissement de Dakar, Pikine et Guédiawaye avaient été formés sur la valorisation des déchets, avec le compostage et le recyclage des matières plastiques, etc. A l’issue de cette formation, les responsables du ministère de l’Environnement se sont rendu compte qu’il fallait organiser une autre session sur les enjeux du développement durable.
Expert en développement durable, Jean François Fillaut, chargé d’animer cette formation, abordera différents concepts liés au thème. ‘Les gens évoquent le concept, mais ils ne savent pas réellement ce qu’est le développement durable. Quelles sont les activités liées au développement durable qu’on peut mener pour améliorer l’environnement des populations ?’, note la coordonnatrice de la Cellule. Le cabinet Espere intervient au Sénégal sur le traitement des déchets plastiques. Bouteilles, bassines, et toutes sortes de plastiques sont traitées et réduites en granulés, ensuite vendues à des sociétés de la place. Par rapport aux changements climatiques, chaque commune est appelée à faire ce qu’on appelle un bilan carbone sur le plan de l’énergie. Par exemple, l’utilisation massive des lampes à basse consommation dans une commune pourrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet serre et le taux de Co2. Au bout de deux à trois ans, le cabinet Espere peut faire un bilan carbone et le revendre à l’extérieur.
Selon le Directeur de Espere Sénégal Macoumba Diagne, il s’agit de faire en sorte que les communes gèrent mieux l’environnement avec des choses très simples et qui ne coûtent pas très cher. Espere compte ainsi accompagner les communes à améliorer leur cadre de vie à travers un long processus. Déjà, dans la région de Louga, il a démarré un projet de réduction de 50 % du bois de chauffe. C’est ainsi que cent foyers améliorés sont suivis dans ce sens.
Issa NIANG
Wal Fadjri