Le Mali est loin d’être épargné par le phénomène de la désertification. Dans le Nord du pays, les populations souffrent des effets du changement climatique qui rend les sols arides. Ce qui les pousse d’ailleurs à émigrer vers d’autres cieux. Conscient que si cette situation perdure, l’espace vert de cette partie du pays va définitivement disparaître, l’Etat malien a décidé de valider la convention de la Grande muraille verte (Gmv). Ainsi la Gmv va officiellement démarrer ses activités en 2012 bien que le projet ait été ratifié par le Mali depuis 2005.
La lenteur de la mise en œuvre du projet est due, selon le ministre malien de l’Environnement, Thiémoko Sangaré, à la volonté du gouvernement malien de mettre sur pied une structure capable de mettre valeur le projet afin que la population puissent bénéficier de ses retombés économiques et sociales. Toutefois, avoue le ministre, ‘aujourd’hui nous sommes prêts à suivre l’exemple du Sénégal, en nous inspirant du savoir-faire des experts scientifiques en environnement sénégalais’.
Selon le ministre malien de l’Environnement, l’Agence de la Gmv du Sénégal a un capital d’expérience non négligeable en matière de gestion et de production d’espèces pouvant résister aux effets liés au changement climatique. Mais aussi à la prise en compte des besoins alimentaires de la population traversée par le Gmv. Aussi, soutient Thiémoko Sangaré, ‘en s’inspirant des méthodes de gestion de la Gmv instaurées par le Sénégal, le Mali ne sentira pas le retard accusé par le démarrage des activités de Grande muraille verte dans son terroir’.
Paule K. TRAORE
Wal Fadjri
La lenteur de la mise en œuvre du projet est due, selon le ministre malien de l’Environnement, Thiémoko Sangaré, à la volonté du gouvernement malien de mettre sur pied une structure capable de mettre valeur le projet afin que la population puissent bénéficier de ses retombés économiques et sociales. Toutefois, avoue le ministre, ‘aujourd’hui nous sommes prêts à suivre l’exemple du Sénégal, en nous inspirant du savoir-faire des experts scientifiques en environnement sénégalais’.
Selon le ministre malien de l’Environnement, l’Agence de la Gmv du Sénégal a un capital d’expérience non négligeable en matière de gestion et de production d’espèces pouvant résister aux effets liés au changement climatique. Mais aussi à la prise en compte des besoins alimentaires de la population traversée par le Gmv. Aussi, soutient Thiémoko Sangaré, ‘en s’inspirant des méthodes de gestion de la Gmv instaurées par le Sénégal, le Mali ne sentira pas le retard accusé par le démarrage des activités de Grande muraille verte dans son terroir’.
Paule K. TRAORE
Wal Fadjri