Célébrer la vie dans sa diversité biologique y compris la vie de l’homme, c’est ce à quoi les acteurs du Programme régional de conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (Prcm) ont convié la presse nationale autour d’un cocktail mardi dernier à Dakar.
La Journée mondiale de la biodiversité a été l’occasion pour les acteurs du Prcm (la Fiba, Wetlands International, l’Uicn et le Wwf) de réaffirmer leur volonté à poursuivre leurs actions d’appui aux gouvernements et partenaires de la sous-région en faveur de la conservation de la diversité naturelle et culturelle. Le directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, M. Sidi Guèye, qui a présidé la cérémonie, a souligné que l’année 2010, reconnue comme Année internationale de la biodiversité, ne peut laisser indifférent le Sénégal. Il a invité les populations à protéger la biodiversité par une meilleure prise en compte des conditions de production de la richesse.
Pour Sidi Guèye, notre statut de pays sous-développé implique que la formation de richesse passe inévitablement par l’exploitation des ressources naturelles.
« Il nous appartient aujourd’hui, le rôle d’aller vers les autres pour expliquer les implications des actes posés par les citoyens. Les journalistes, les Ong, les universitaires, tout le monde est concerné dans la gestion de la biodiversité », plaide-t-il.
Alliances incontournables
Auparavant, les acteurs du Prcm ont tour à tour décliné les actions qu’ils mènent sur le terrain dans le cadre de la conversation de la biodiversité. Pour le chef de mission de l’Uicn au Sénégal, Racine Kane, des actions ont été menées depuis 1980 au Sénégal dans le cadre de la conservation de la biodiversité. Il s’agit, entre autre, des interventions dans le parc national de Dioudj, dans la réserve biosphère du Delta du Saloum, dans le Ferlo et dans les zones humides afin de démontrer la valeur économique des ressources de ces zones. Des réserves transfrontalières entre le Sénégal et la Mauritanie, entre le Sénégal et la Gambie ont été érigées dans le cadre des aires protégées.
En rapport avec ses partenaires, Racine Kane a cité la ratification de la charte sur la mangrove, la constitution et le renforcement d’une Société civile environnementale et le travail novateur au sein des Parlements des 7 pays du Prcm.
Pour ce dernier, il faut une base de données et des alliances pour faire face au phénomène de la dégradation de la biodiversité. Arona Soumaré, pour le compte du Wwf, a évoqué les Aires marines protégées, la conservation des espaces protégés, la pêche, les industries extractives et la Société civile, qui sont des sujets sur lesquels Wwf a travaillé. Pour ce dernier, il est du devoir des acteurs de créer de nouveaux outils pour aider à la décision en vue d’une meilleure prise en compte par les décideurs de la gestion de la biodiversité.
Pour Charlotte Karibuhoye, le Programme régional de conservation marine en Afrique de l’Ouest a pour but de rechercher une gestion durable et une bonne gouvernance des zones côtières et marines, cela à travers les composantes conservation ; gestion des pêches et l’appui aux processus de gestion intégrée.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
La Journée mondiale de la biodiversité a été l’occasion pour les acteurs du Prcm (la Fiba, Wetlands International, l’Uicn et le Wwf) de réaffirmer leur volonté à poursuivre leurs actions d’appui aux gouvernements et partenaires de la sous-région en faveur de la conservation de la diversité naturelle et culturelle. Le directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, M. Sidi Guèye, qui a présidé la cérémonie, a souligné que l’année 2010, reconnue comme Année internationale de la biodiversité, ne peut laisser indifférent le Sénégal. Il a invité les populations à protéger la biodiversité par une meilleure prise en compte des conditions de production de la richesse.
Pour Sidi Guèye, notre statut de pays sous-développé implique que la formation de richesse passe inévitablement par l’exploitation des ressources naturelles.
« Il nous appartient aujourd’hui, le rôle d’aller vers les autres pour expliquer les implications des actes posés par les citoyens. Les journalistes, les Ong, les universitaires, tout le monde est concerné dans la gestion de la biodiversité », plaide-t-il.
Alliances incontournables
Auparavant, les acteurs du Prcm ont tour à tour décliné les actions qu’ils mènent sur le terrain dans le cadre de la conversation de la biodiversité. Pour le chef de mission de l’Uicn au Sénégal, Racine Kane, des actions ont été menées depuis 1980 au Sénégal dans le cadre de la conservation de la biodiversité. Il s’agit, entre autre, des interventions dans le parc national de Dioudj, dans la réserve biosphère du Delta du Saloum, dans le Ferlo et dans les zones humides afin de démontrer la valeur économique des ressources de ces zones. Des réserves transfrontalières entre le Sénégal et la Mauritanie, entre le Sénégal et la Gambie ont été érigées dans le cadre des aires protégées.
En rapport avec ses partenaires, Racine Kane a cité la ratification de la charte sur la mangrove, la constitution et le renforcement d’une Société civile environnementale et le travail novateur au sein des Parlements des 7 pays du Prcm.
Pour ce dernier, il faut une base de données et des alliances pour faire face au phénomène de la dégradation de la biodiversité. Arona Soumaré, pour le compte du Wwf, a évoqué les Aires marines protégées, la conservation des espaces protégés, la pêche, les industries extractives et la Société civile, qui sont des sujets sur lesquels Wwf a travaillé. Pour ce dernier, il est du devoir des acteurs de créer de nouveaux outils pour aider à la décision en vue d’une meilleure prise en compte par les décideurs de la gestion de la biodiversité.
Pour Charlotte Karibuhoye, le Programme régional de conservation marine en Afrique de l’Ouest a pour but de rechercher une gestion durable et une bonne gouvernance des zones côtières et marines, cela à travers les composantes conservation ; gestion des pêches et l’appui aux processus de gestion intégrée.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil