Dakar, 27 mai (APS) - L’Etat du Sénégal a décidé d’allouer une enveloppe annuelle d’un milliard de francs CFA au Programme de réhabilitation du Parc national du Niokolo Koba (sud-est), a annoncé vendredi le ministre délégué au Budget, Abdoulaye Diop.
Venu présider la première table-ronde pour le financement des aires marines protégées (AMP), il a toutefois indiqué que ‘’les ressources financières complémentaires pour la mise en œuvre de ce programme estimées à 6 milliards de francs CFA, sont activement recherchées’’.
Le 26 février dernier, le ministre d’Etat Abdoulaye Diop (Economie et Finances) avait annoncé la mise à disposition de la Direction des parcs nationaux, d’une enveloppe de trois milliards de FCFA sur trois ans pour la mise en œuvre du plan d’urgence destiné à restaurer le Parc national Niokolo-Koba, déclaré patrimoine mondial de l’UNESCO en péril.
"Nous avons établi un programme sur 3 ans de 3 milliards de francs que nous allons débuter cette année", avait-il indiqué d’une visite à Simenti, en compagnie du ministre de l’Environnement Djibo Kâ
Pour le ministre du Budget, la dépendance des populations vis-à-vis de la biodiversité devrait davantage inciter les acteurs économiques à investir dans le capital écologique et à participer de ce fait au développement du bien commun.
Abdoulaye Diop a indiqué que ‘’quelques mesures très importantes’’ ont été prises. Il s’agit de la création de 33 réserves naturelles communautaires couvrant une superficie de 581 101 hectares.
‘’Cela fait passer le taux de couvertures du territoire national par les aires protégées de 9 à 11,5% entre 1999 et 2010’’, a indiqué le ministre du Budget ajoutant que cinq aires marines protégées ont été mises en place.
Ces mesures concernent également la dotation de la quasi-totalité des aires protégées d’un plan quinquennal ou d’un plan d’affaire chiffré et le recrutement de deux cents gestionnaires d’aires protégées au cours des cinq dernières années.
Il a aussi fait état d’augmentation de 50% des budgets alloués aux parcs et réserves, ajoutant que l’Etat entend ‘’poursuivre ses efforts par l’augmentation du taux de couverture des aires marines protégées’’, la finalisation et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de gestion des aires protégée et d’une stratégie spécifique sur la gestion’’ des AMP.
Cela passe aussi par ‘’la promulgation de la loi sur la biodiversité et les aires protégées’’.
Des délégations du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Mauritanie, de la Sierra Léone et du Sénégal ont pris part à la table-ronde.
SBS/ASG
Venu présider la première table-ronde pour le financement des aires marines protégées (AMP), il a toutefois indiqué que ‘’les ressources financières complémentaires pour la mise en œuvre de ce programme estimées à 6 milliards de francs CFA, sont activement recherchées’’.
Le 26 février dernier, le ministre d’Etat Abdoulaye Diop (Economie et Finances) avait annoncé la mise à disposition de la Direction des parcs nationaux, d’une enveloppe de trois milliards de FCFA sur trois ans pour la mise en œuvre du plan d’urgence destiné à restaurer le Parc national Niokolo-Koba, déclaré patrimoine mondial de l’UNESCO en péril.
"Nous avons établi un programme sur 3 ans de 3 milliards de francs que nous allons débuter cette année", avait-il indiqué d’une visite à Simenti, en compagnie du ministre de l’Environnement Djibo Kâ
Pour le ministre du Budget, la dépendance des populations vis-à-vis de la biodiversité devrait davantage inciter les acteurs économiques à investir dans le capital écologique et à participer de ce fait au développement du bien commun.
Abdoulaye Diop a indiqué que ‘’quelques mesures très importantes’’ ont été prises. Il s’agit de la création de 33 réserves naturelles communautaires couvrant une superficie de 581 101 hectares.
‘’Cela fait passer le taux de couvertures du territoire national par les aires protégées de 9 à 11,5% entre 1999 et 2010’’, a indiqué le ministre du Budget ajoutant que cinq aires marines protégées ont été mises en place.
Ces mesures concernent également la dotation de la quasi-totalité des aires protégées d’un plan quinquennal ou d’un plan d’affaire chiffré et le recrutement de deux cents gestionnaires d’aires protégées au cours des cinq dernières années.
Il a aussi fait état d’augmentation de 50% des budgets alloués aux parcs et réserves, ajoutant que l’Etat entend ‘’poursuivre ses efforts par l’augmentation du taux de couverture des aires marines protégées’’, la finalisation et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de gestion des aires protégée et d’une stratégie spécifique sur la gestion’’ des AMP.
Cela passe aussi par ‘’la promulgation de la loi sur la biodiversité et les aires protégées’’.
Des délégations du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Mauritanie, de la Sierra Léone et du Sénégal ont pris part à la table-ronde.
SBS/ASG