Dakar, 30 mars (APS) – La directrice générale de la Fondation internationale du Banc d’Arguin (FIBA), Sylvie Goyet, a souligné mercredi l’importance des aires marines protégées (AMP) qui sont reconnues à la fois comme des outils pour la protection des écosystèmes, la gestion des pêches, l’alimentation des populations, le bien-être de celles-ci et leur jouissance.
Mme Goyet qui s’exprimait ainsi en marge de la cérémonie d’inauguration des locaux de la FIBA, indique que le Parc national du banc d’Arguin (PNBA) ‘’constitue le poumon de toute la sous-région ouest africaine pour les pêcheries’’.
A son avis, ce parc est le centre nourricier où viennent se reproduire la plupart des espèces commerciales qui sont pêchées dans toute la région ouest africaine.
La FIBA a pour mission la protection de l’environnement côtier et marin de l’Afrique de l’Ouest, a-t-elle précisé.
Cette organisation est installée au Sénégal depuis une dizaine d’années pour travailler sur les problématiques des aires marines protégées.
‘’Nous étions hébergés à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), mais nous avons aujourd’hui décidé de regrouper l’ensemble de nos projets pour avoir plus de synergie et de visibilité’’, a souligné Sylvie Goyet.
La FIBA a étendu son aire d’intervention au littoral ouest africain et contribue à la construction et la mise en œuvre du Programme régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM).
Elle a pour partenaires de terrain des organisations locales et nationales auxquelles elle apporte un soutien financier et une expertise technique. Elle aide aussi à la mobilisation de nouveaux partenaires, à la mise en réseau et à la capitalisation des expériences.
D’après Mme Goyet, la FIBA souhaite attirer l’attention des autorités de la sous-région sur l’existence d’une organisation dénommée Réseau des aires marines protégées d’Afrique de l’Ouest (RAMPAO) qui a bien compris l’importance de connecter les AMP.
‘’Cette connexion est profitable, pas seulement à la gestion des sites, mais aussi pour le développement économiquement de l’ensemble de l’espace ouest africain’’, a souligné la directrice générale de la FIBA.
‘’C’est pourquoi nous sommes là pour appuyer à la protection des AMP, afin qu’elles se traduisent par des actions concrètes et que ces aires ne soient pas seulement des espaces sous cloche, mais qui profitent aux populations de façon économique, au rayonnement et au développement du pays’’, a-t-elle dit.
L’AMP du banc d’Arguin (Mauritanie) fait quelque 12000 km2 et pose essentiellement une problématique de surveillance, a-t-elle indiqué. Ainsi, elle nécessite beaucoup de moyens sans compter le coût de l’implication des populations dans la protection et la valorisation du site.
La création d’activités génératrices de revenus permet de montrer encore une fois la contribution de cette AMP au développement économique
LTF/ASG
Mme Goyet qui s’exprimait ainsi en marge de la cérémonie d’inauguration des locaux de la FIBA, indique que le Parc national du banc d’Arguin (PNBA) ‘’constitue le poumon de toute la sous-région ouest africaine pour les pêcheries’’.
A son avis, ce parc est le centre nourricier où viennent se reproduire la plupart des espèces commerciales qui sont pêchées dans toute la région ouest africaine.
La FIBA a pour mission la protection de l’environnement côtier et marin de l’Afrique de l’Ouest, a-t-elle précisé.
Cette organisation est installée au Sénégal depuis une dizaine d’années pour travailler sur les problématiques des aires marines protégées.
‘’Nous étions hébergés à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), mais nous avons aujourd’hui décidé de regrouper l’ensemble de nos projets pour avoir plus de synergie et de visibilité’’, a souligné Sylvie Goyet.
La FIBA a étendu son aire d’intervention au littoral ouest africain et contribue à la construction et la mise en œuvre du Programme régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM).
Elle a pour partenaires de terrain des organisations locales et nationales auxquelles elle apporte un soutien financier et une expertise technique. Elle aide aussi à la mobilisation de nouveaux partenaires, à la mise en réseau et à la capitalisation des expériences.
D’après Mme Goyet, la FIBA souhaite attirer l’attention des autorités de la sous-région sur l’existence d’une organisation dénommée Réseau des aires marines protégées d’Afrique de l’Ouest (RAMPAO) qui a bien compris l’importance de connecter les AMP.
‘’Cette connexion est profitable, pas seulement à la gestion des sites, mais aussi pour le développement économiquement de l’ensemble de l’espace ouest africain’’, a souligné la directrice générale de la FIBA.
‘’C’est pourquoi nous sommes là pour appuyer à la protection des AMP, afin qu’elles se traduisent par des actions concrètes et que ces aires ne soient pas seulement des espaces sous cloche, mais qui profitent aux populations de façon économique, au rayonnement et au développement du pays’’, a-t-elle dit.
L’AMP du banc d’Arguin (Mauritanie) fait quelque 12000 km2 et pose essentiellement une problématique de surveillance, a-t-elle indiqué. Ainsi, elle nécessite beaucoup de moyens sans compter le coût de l’implication des populations dans la protection et la valorisation du site.
La création d’activités génératrices de revenus permet de montrer encore une fois la contribution de cette AMP au développement économique
LTF/ASG