LUTTE CONTRE LA PAUVRETE : Des députés à l’école de la valorisation économique des zones humides
La commission « Développement et Aménagement du territoire » de l’Assemblée nationale, avec l’appui de l’Ong Wetlands International, tient à Toubacouta (département de Foundiougne, région de Fatick), un atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur les « Enjeux de la gestion des zones humides dans la lutte contre la pauvreté ».
Situé au cœur du Ndiombato, Toubacouta, à quelques encablures de la Gambie, est incontestablement l’une des zones les plus humides du Sénégal. Sa végétation luxuriante, sa faune et sa forêt de mangroves, illustrent fort bien l’humidité de son sol.
En ouvrant les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur les « Enjeux de la gestion des zones humides dans la lutte contre la pauvreté », le député Joseph Ndong, au nom du président de l’Assemblée nationale et de ses collègues, s’est réjoui de l’implication de l’Ong Wetlands International dans cette politique de sauvegarde de notre environnement.
« En effet, le président Abdoulaye Wade, dans sa vision pour un Sénégal émergent, n’a occulté aucun domaine. Surtout celui relatif à notre environnement dont il est le premier protecteur. La Grande muraille verte ainsi que la Goana en sont l’illustration parfaite pour une bonne lutte contre la pauvreté », a indiqué Joseph Ndong.
Selon lui, il est heureux que la Commission « Développement et Aménagement du territoire » en soit consciente pour se pencher sur les dangers auxquels risquent de faire face les populations situées en zones humides. Il a aussi indiqué qu’il nous faut exploiter cesdites zones qui recèlent bien des potentialités « et il est heureux de rencontrer l’assentiment de l’Ong Wetlands International qui va aider à trouver des moyens pour davantage protéger ces zones ».
Pour sa part, le député Abdou Khadim Guèye, président de cette commission, a indiqué que l’objectif de cette tournée dans le département de Foundiougne revêt une double signification. « D’une part, il porte sur des études relatives aux milieux naturels des zones humides et d’autre part, cette visite nous donne l’occasion de constater l’évolution du présent hivernage qui coïncide avec l’An 1 de la Goana ».
Abdou Khadim Guèye a aussi fait comprendre que l’endroit choisi (Toubacouta) est un lieu idéal. « Pour la simple raison que le département de Foundiougne est une zone dont l’écosystème est particulièrement propice au développement multiforme, marqué par de vastes étendues d’eau ». Selon lui, la faune et la flore s’y développent bien, de même que l’agriculture, la pêche et l’élevage. « Cependant, cette biodiversité doit être protégée quand on sait que les menaces de dégradation sont réelles ».
Dans son exposé, Abdoulaye Ndiaye, responsable du volet « Renforcement des capacités » à Wetlands International, a souligné l’urgence pour les différents acteurs d’être mis au courant de la problématique de l’heure pour une meilleure prise en compte dans les grandes décisions. « Wetlands International Afrique, à l’image de ses pairs, a pu allier le développement durable à la conservation, grâce au partenariat stratégique avec les organisations de développement », a-t-il indiqué.
Le Lt-colonel Abdoulaye Ndiaye a souligné que le choix de Toubacouta n’était pas fortuit, « en ce qu’il abrite le parc du Delta du Saloum qui est contiguë à celui de Niumi en Gambie et constitue un complexe transfrontalier avec un projet dit Wings Over Wetlands mis en œuvre au sein de ce complexe ».
Par ailleurs, a-t-il ajouté, le Saloum qui abrite des colonies d’oiseaux nicheurs, constitue un modèle de conservation dont il est important de partager les atouts et les limites avec les députés.
Les participants traiteront d’autres sujets comme « Les moyens d’existence en zones humides », « La valorisation économique des zones humides », les politiques nationales à adopter et une visite guidée au parc national du Delta du Saloum.
Le Soleil
Situé au cœur du Ndiombato, Toubacouta, à quelques encablures de la Gambie, est incontestablement l’une des zones les plus humides du Sénégal. Sa végétation luxuriante, sa faune et sa forêt de mangroves, illustrent fort bien l’humidité de son sol.
En ouvrant les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur les « Enjeux de la gestion des zones humides dans la lutte contre la pauvreté », le député Joseph Ndong, au nom du président de l’Assemblée nationale et de ses collègues, s’est réjoui de l’implication de l’Ong Wetlands International dans cette politique de sauvegarde de notre environnement.
« En effet, le président Abdoulaye Wade, dans sa vision pour un Sénégal émergent, n’a occulté aucun domaine. Surtout celui relatif à notre environnement dont il est le premier protecteur. La Grande muraille verte ainsi que la Goana en sont l’illustration parfaite pour une bonne lutte contre la pauvreté », a indiqué Joseph Ndong.
Selon lui, il est heureux que la Commission « Développement et Aménagement du territoire » en soit consciente pour se pencher sur les dangers auxquels risquent de faire face les populations situées en zones humides. Il a aussi indiqué qu’il nous faut exploiter cesdites zones qui recèlent bien des potentialités « et il est heureux de rencontrer l’assentiment de l’Ong Wetlands International qui va aider à trouver des moyens pour davantage protéger ces zones ».
Pour sa part, le député Abdou Khadim Guèye, président de cette commission, a indiqué que l’objectif de cette tournée dans le département de Foundiougne revêt une double signification. « D’une part, il porte sur des études relatives aux milieux naturels des zones humides et d’autre part, cette visite nous donne l’occasion de constater l’évolution du présent hivernage qui coïncide avec l’An 1 de la Goana ».
Abdou Khadim Guèye a aussi fait comprendre que l’endroit choisi (Toubacouta) est un lieu idéal. « Pour la simple raison que le département de Foundiougne est une zone dont l’écosystème est particulièrement propice au développement multiforme, marqué par de vastes étendues d’eau ». Selon lui, la faune et la flore s’y développent bien, de même que l’agriculture, la pêche et l’élevage. « Cependant, cette biodiversité doit être protégée quand on sait que les menaces de dégradation sont réelles ».
Dans son exposé, Abdoulaye Ndiaye, responsable du volet « Renforcement des capacités » à Wetlands International, a souligné l’urgence pour les différents acteurs d’être mis au courant de la problématique de l’heure pour une meilleure prise en compte dans les grandes décisions. « Wetlands International Afrique, à l’image de ses pairs, a pu allier le développement durable à la conservation, grâce au partenariat stratégique avec les organisations de développement », a-t-il indiqué.
Le Lt-colonel Abdoulaye Ndiaye a souligné que le choix de Toubacouta n’était pas fortuit, « en ce qu’il abrite le parc du Delta du Saloum qui est contiguë à celui de Niumi en Gambie et constitue un complexe transfrontalier avec un projet dit Wings Over Wetlands mis en œuvre au sein de ce complexe ».
Par ailleurs, a-t-il ajouté, le Saloum qui abrite des colonies d’oiseaux nicheurs, constitue un modèle de conservation dont il est important de partager les atouts et les limites avec les députés.
Les participants traiteront d’autres sujets comme « Les moyens d’existence en zones humides », « La valorisation économique des zones humides », les politiques nationales à adopter et une visite guidée au parc national du Delta du Saloum.
Le Soleil
