Bâti sur les cendres du Programme national d’infrastructures rurales (Pnir) et l’Agence du Fonds de Développement Social (Afds), dans l’optique d’harmoniser des interventions en matière de développement au niveau des localités, le Programme national de développement local (Pndl), financé à hauteur de 100 milliards de F Cfa par la Banque mondiale, a connu un début poussif. Le journal Le Quotidien, dans son édition du mercredi 12 septembre 2007, faisait état d’un « trou de 90 millions de F Cfa relevé après un an de mise en œuvre du programme ». A cela, s’ajoutent d’autres problèmes qu’avaient soulevés les élus locaux liés aux procédures exigées. Ce qui, expliquerait certainement, la mise à l’écart, de son premier secrétaire exécutif, en l’occurrence Cheikh Awa Bala Fall, remplacé par Samba Guèye. Ce dernier, venu présenté, ce mercredi 9 avril, sa feuille de route à l’Union des associations des élus locaux (Uael), a fait part de son ambition de donner un nouveau départ au Pndl. Selon lui, « après deux semaines d’immersion, il fallait faire un état des lieux avec les élus qui sont considérés comme les acteurs principaux ». Dans le cadre de cette rencontre, le secrétaire exécutif fait savoir que beaucoup de problèmes ont été soulevés et les deux parties sont tombées d’accord sur l’essentiel des points. « Nous pensons qu’à partir de maintenant, nous pouvons envisager d’aller de l’avant par rapport à ce programme ».
Le nouveau patron du Pndl pense que c’est dans le type de management qu’il pourrait apporter sa touche. Il assure qu’il voudrait travailler en équipe tout en essayant avec les différents acteurs d’identifier tous les problèmes et trouver des solutions. « Je crois que c’est une démarche qui fait ses preuves ailleurs et qu’on va essayer de mettre en œuvre à notre niveau ».
Samba Guèye pense qu’il y a eu beaucoup de lenteurs liées à un problème de compréhension des procédures. A l’en croire, l’équipe directrice du programme va essayer d’accompagner les différents acteurs sur ce point et surtout d’anticiper en faisant une bonne programmation pour pouvoir régler toutes ces questions. Le secrétaire exécutif du programme avance que les problèmes les plus récurrents ont été liés à la mobilisation de la contre-partie. D’après lui, d’autres fonds ont été mobilisés contrairement à la contrepartie. « Là, je crois qu’il faut convaincre les élus locaux à comprendre que cette contre-partie est une nécessité et ils feront avec nous le travail nécessaire pour amener les populations bénéficiaires des ouvrages à comprendre que cette mobilisation est nécessaire pour qu’on puisse aller de l’avant ». Sur cette même question, le secrétaire exécutif fait savoir qu’il va également discuter avec les partenaires-bailleurs de fonds par rapport aux différents avis de non-objection pour qu’une méthodologie soit adoptée. Pour lui, « il y’a la nécessité de faire porter ce programme par les élus et on verra comment les appuyer pour leur permettre de jouer leur rôle ».
De son côté, le président de l’Union des associations des élus locaux, Alé Lô, a rappelé que « la convention signée faisait 10 milliards de F Cfa sur lesquels, les deux tiers du financement sont déjà mobilisés entre la Banque mondiale, les partenaires au développement d’une façon générale et l’État ». Selon lui, « ce programme a connu des difficultés dans son démarrage mais aujourd’hui, nous pouvons être rassuré qu’il est en bonne voie d’exécution ». En marge de ces problèmes, a poursuivi Alé Lô, « nous avons ce fameux actif du Pnir et de l’Afds qui a pénalisé beaucoup d’entrepreneurs qui ont travaillé pour le niveau local ». Aujourd’hui, a-t-il confié, « nous avons l’information que les 750 millions de F Cfa qui ont été votés depuis 2006, sont rentrés dans les caisses du Pndl et dans les 15 jours à venir les missions vont identifier l’ensemble des bénéficiaires de manière à ce que nous puissions faire la répartition au niveau des communautés rurales ».
L’expert en communication du Pndl, Mme Ndoné Sow rappelle qu’à ce jour, les dix régions du Sénégal, mis à part Dakar, ont déjà des conventions signées pour financer les projets prioritaires des populations à travers les Plans annuels d’investissement des collectivités locales. Au total, 254 conventions sont en cours d’exécution pour un financement d’environ 10 milliards de F Cfa.
Sud Quotidien
Le nouveau patron du Pndl pense que c’est dans le type de management qu’il pourrait apporter sa touche. Il assure qu’il voudrait travailler en équipe tout en essayant avec les différents acteurs d’identifier tous les problèmes et trouver des solutions. « Je crois que c’est une démarche qui fait ses preuves ailleurs et qu’on va essayer de mettre en œuvre à notre niveau ».
Samba Guèye pense qu’il y a eu beaucoup de lenteurs liées à un problème de compréhension des procédures. A l’en croire, l’équipe directrice du programme va essayer d’accompagner les différents acteurs sur ce point et surtout d’anticiper en faisant une bonne programmation pour pouvoir régler toutes ces questions. Le secrétaire exécutif du programme avance que les problèmes les plus récurrents ont été liés à la mobilisation de la contre-partie. D’après lui, d’autres fonds ont été mobilisés contrairement à la contrepartie. « Là, je crois qu’il faut convaincre les élus locaux à comprendre que cette contre-partie est une nécessité et ils feront avec nous le travail nécessaire pour amener les populations bénéficiaires des ouvrages à comprendre que cette mobilisation est nécessaire pour qu’on puisse aller de l’avant ». Sur cette même question, le secrétaire exécutif fait savoir qu’il va également discuter avec les partenaires-bailleurs de fonds par rapport aux différents avis de non-objection pour qu’une méthodologie soit adoptée. Pour lui, « il y’a la nécessité de faire porter ce programme par les élus et on verra comment les appuyer pour leur permettre de jouer leur rôle ».
De son côté, le président de l’Union des associations des élus locaux, Alé Lô, a rappelé que « la convention signée faisait 10 milliards de F Cfa sur lesquels, les deux tiers du financement sont déjà mobilisés entre la Banque mondiale, les partenaires au développement d’une façon générale et l’État ». Selon lui, « ce programme a connu des difficultés dans son démarrage mais aujourd’hui, nous pouvons être rassuré qu’il est en bonne voie d’exécution ». En marge de ces problèmes, a poursuivi Alé Lô, « nous avons ce fameux actif du Pnir et de l’Afds qui a pénalisé beaucoup d’entrepreneurs qui ont travaillé pour le niveau local ». Aujourd’hui, a-t-il confié, « nous avons l’information que les 750 millions de F Cfa qui ont été votés depuis 2006, sont rentrés dans les caisses du Pndl et dans les 15 jours à venir les missions vont identifier l’ensemble des bénéficiaires de manière à ce que nous puissions faire la répartition au niveau des communautés rurales ».
L’expert en communication du Pndl, Mme Ndoné Sow rappelle qu’à ce jour, les dix régions du Sénégal, mis à part Dakar, ont déjà des conventions signées pour financer les projets prioritaires des populations à travers les Plans annuels d’investissement des collectivités locales. Au total, 254 conventions sont en cours d’exécution pour un financement d’environ 10 milliards de F Cfa.
Sud Quotidien