« Les changements climatiques et leurs impacts sur l’environnement et les activités socio-économiques ». C’est le thème de la conférence présentée, à l’Université de Ziguinchor, le mercredi 11 février 2009, par le Pr Patrice Paul de l’université Louis Pasteur de Strasbourg (France).
Les menaces sur l’environnement sont réelles ainsi que leurs effets sur les activités socio-économiques. C’est la substance de la conférence du Pr Patrice Paul. A en croire le géographe, « la phase de réchauffement climatique est déjà amorcée ». Essentiellement dues aux émissions de CO2 (gaz carbonique) et des CFC (chlorofluorocarbones), elle est « sans précédent ».
D’où l’amplification de l’effet de serre. Les signes réels sont déjà la régression de la banquise en Arctique dont la superficie est passée de « 7,5 millions km2 en septembre 1987 à 4,3 millions en septembre 2007 », le retrait significatif des glaciers alpins (France), la hausse généralisée des mers.
« Depuis un siècle, le niveau des mers a subi une hausse moyenne de 10 à 15 cm et au cours du 20è siècle, le niveau de la mer a augmenté de 15 à 20 cm. La température globale a accru de +0,4°C à +0,8°C sur l’ensemble du globe », a expliqué l’enseignant. Il a poursuivi que l’amplification de ce réchauffement aura des conséquences irréversibles sur les activités socio-économiques. Notamment la baisse de la productivité, le déplacement des zones biotiques, la modification des destinations habituelles du tourisme estival et même hivernal du fait de l’enneigement, l’érosion côtière, la destruction des habitats à cause de la fréquence et de l’intensité des phénomènes d’El Nino.
Le Pr Paul est convaincu que les réductions d’émissions de gaz à effet de serre sont actuellement « insuffisantes » surtout au niveau des pays développés et des puissances émergentes telles que la Chine ou l’Inde.
Et le géographe d’appeler à la réduction de moitié des émissions mondiales d’ici 2050, favoriser les énergies renouvelables (éolienne, solaire, maremotrice, hydroélectrique), développer et améliorer les transports en commun (25 % des émissions de CO2 sont issues des transports). Egalement adapter l’architecture et les matériaux au climat, réduire la consommation en énergie, enfouir le CO2 issu des gros émetteurs (raffineries, cimenteries).
Le Soleil
Les menaces sur l’environnement sont réelles ainsi que leurs effets sur les activités socio-économiques. C’est la substance de la conférence du Pr Patrice Paul. A en croire le géographe, « la phase de réchauffement climatique est déjà amorcée ». Essentiellement dues aux émissions de CO2 (gaz carbonique) et des CFC (chlorofluorocarbones), elle est « sans précédent ».
D’où l’amplification de l’effet de serre. Les signes réels sont déjà la régression de la banquise en Arctique dont la superficie est passée de « 7,5 millions km2 en septembre 1987 à 4,3 millions en septembre 2007 », le retrait significatif des glaciers alpins (France), la hausse généralisée des mers.
« Depuis un siècle, le niveau des mers a subi une hausse moyenne de 10 à 15 cm et au cours du 20è siècle, le niveau de la mer a augmenté de 15 à 20 cm. La température globale a accru de +0,4°C à +0,8°C sur l’ensemble du globe », a expliqué l’enseignant. Il a poursuivi que l’amplification de ce réchauffement aura des conséquences irréversibles sur les activités socio-économiques. Notamment la baisse de la productivité, le déplacement des zones biotiques, la modification des destinations habituelles du tourisme estival et même hivernal du fait de l’enneigement, l’érosion côtière, la destruction des habitats à cause de la fréquence et de l’intensité des phénomènes d’El Nino.
Le Pr Paul est convaincu que les réductions d’émissions de gaz à effet de serre sont actuellement « insuffisantes » surtout au niveau des pays développés et des puissances émergentes telles que la Chine ou l’Inde.
Et le géographe d’appeler à la réduction de moitié des émissions mondiales d’ici 2050, favoriser les énergies renouvelables (éolienne, solaire, maremotrice, hydroélectrique), développer et améliorer les transports en commun (25 % des émissions de CO2 sont issues des transports). Egalement adapter l’architecture et les matériaux au climat, réduire la consommation en énergie, enfouir le CO2 issu des gros émetteurs (raffineries, cimenteries).
Le Soleil