C’est la zone du bassin arachidier du Sénégal qui accueille le projet Polyter en vue d’une amélioration de la productivité des sols dégradés. En lançant hier le projet de recherche à l’occasion de l’atelier portant sur le thème : ‘Diffusion du Polyter-agri-hydro-fertilisant’, les différents acteurs comptent mesurer son impact sur les sols du bassin arachidier et environnants, mais aussi tester le produit à grande échelle.
‘Mieux optimiser la qualité des plantes en lui gommant son stress’. C’est en somme le potentiel génétique naturel que possède la technologie Polyter sur chaque espèce végétale. Selon Philippe Ouaki Di Giorno de Podg développement, et concepteur de Polyter, même les sols considérés comme incultes peuvent être récupérés. Cela grâce aux éléments nutritifs contenus dans sa structure polymérique lors de la fabrication du produit, associé à des éléments spécifiques originaux de son processus.
Dans sa présentation, Philippe Ouaki Di Giorno a souligné que Polyter permet non seulement d’économiser environ 80 % d’eau dans une culture, mais aussi de mieux gérer les intrants. ‘Le Polyter permet d’économiser 30 à 50 % des intrants apportés, aussi bien les fertilisants que les phytosanitaires’, souligne le le directeur de Podg développement. Toutefois, tient à préciser l’inventeur de la technologie, ‘Polyter ne se substitue pas aux engrais. Elle a un équilibre fertilisant spécifique, pas pour nourrir la plante en tant que telle, mais pour permettre d’optimiser la masse racinaire, environ 300 à 500 % par rapport à une plante non polytérisée’.
Cet atelier de lancement a vu la participation d’importants organismes comme la société Négoce internationale Sall (Nis), l’Agence nationale de la grande muraille verte (Angmv), l’Agence nationale de conseil agricole et rurale (Ancar) , l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra). A ces derniers, qui sont des partenaires du projet de recherche, s’ajoutent les producteurs et tous les acteurs agissant dans le domaine agricole. Ce projet, subventionné par le Fonds national de recherche agricole et agro-alimentaire (Fnraa), va s’étaler sur une durée de deux ans.
Représentant le directeur général de Nis, parti à Copenhague, Mame Binta Cissé souligne que ce projet ambitieux permettra aux acteurs du secteur agricole de se familiariser avec Polyter, mais aussi de mieux comprendre et cerner la problématique du transfert de technologie à travers ce projet. A son avis, Nis souhaiterait élargir ses activités à un plus grand nombre de champs d’expérimentation afin de mesurer toute l’efficience du Polyter quel que soit le type de sol et de climat au Sénégal. Toutefois, Mame Binta Cissé lance un appel aux institutions, tel que le ministère de l’Environnement, à travers son fonds d’adaptation pour un élargissement du champ de la recherche.
Ouvrant les travaux de cet atelier au nom du ministre de l’Agriculture, le directeur de la recherche de l’Isra invite les différents acteurs à faire face à l’insécurité alimentaire. Cette insécurité alimentaire, souligne le docteur Alioune Fall, ne peut être réglée par un seul acteur. D’où, ajoute-t-il, la nécessité de reconstituer la base de l’agriculture dont la fertilité des sols représente un maillon important.
Les différents organismes présents à cette rencontre ont salué la mise en œuvre de ce projet Polyter et témoigné leur solidarité et leur disponibilité à l’accompagner.
Issa NIANG
Wal Fadjri
‘Mieux optimiser la qualité des plantes en lui gommant son stress’. C’est en somme le potentiel génétique naturel que possède la technologie Polyter sur chaque espèce végétale. Selon Philippe Ouaki Di Giorno de Podg développement, et concepteur de Polyter, même les sols considérés comme incultes peuvent être récupérés. Cela grâce aux éléments nutritifs contenus dans sa structure polymérique lors de la fabrication du produit, associé à des éléments spécifiques originaux de son processus.
Dans sa présentation, Philippe Ouaki Di Giorno a souligné que Polyter permet non seulement d’économiser environ 80 % d’eau dans une culture, mais aussi de mieux gérer les intrants. ‘Le Polyter permet d’économiser 30 à 50 % des intrants apportés, aussi bien les fertilisants que les phytosanitaires’, souligne le le directeur de Podg développement. Toutefois, tient à préciser l’inventeur de la technologie, ‘Polyter ne se substitue pas aux engrais. Elle a un équilibre fertilisant spécifique, pas pour nourrir la plante en tant que telle, mais pour permettre d’optimiser la masse racinaire, environ 300 à 500 % par rapport à une plante non polytérisée’.
Cet atelier de lancement a vu la participation d’importants organismes comme la société Négoce internationale Sall (Nis), l’Agence nationale de la grande muraille verte (Angmv), l’Agence nationale de conseil agricole et rurale (Ancar) , l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra). A ces derniers, qui sont des partenaires du projet de recherche, s’ajoutent les producteurs et tous les acteurs agissant dans le domaine agricole. Ce projet, subventionné par le Fonds national de recherche agricole et agro-alimentaire (Fnraa), va s’étaler sur une durée de deux ans.
Représentant le directeur général de Nis, parti à Copenhague, Mame Binta Cissé souligne que ce projet ambitieux permettra aux acteurs du secteur agricole de se familiariser avec Polyter, mais aussi de mieux comprendre et cerner la problématique du transfert de technologie à travers ce projet. A son avis, Nis souhaiterait élargir ses activités à un plus grand nombre de champs d’expérimentation afin de mesurer toute l’efficience du Polyter quel que soit le type de sol et de climat au Sénégal. Toutefois, Mame Binta Cissé lance un appel aux institutions, tel que le ministère de l’Environnement, à travers son fonds d’adaptation pour un élargissement du champ de la recherche.
Ouvrant les travaux de cet atelier au nom du ministre de l’Agriculture, le directeur de la recherche de l’Isra invite les différents acteurs à faire face à l’insécurité alimentaire. Cette insécurité alimentaire, souligne le docteur Alioune Fall, ne peut être réglée par un seul acteur. D’où, ajoute-t-il, la nécessité de reconstituer la base de l’agriculture dont la fertilité des sols représente un maillon important.
Les différents organismes présents à cette rencontre ont salué la mise en œuvre de ce projet Polyter et témoigné leur solidarité et leur disponibilité à l’accompagner.
Issa NIANG
Wal Fadjri