Niokolo Koba, 23 nov (APS) - Le conservateur du parc national de Niokolo Koba, le commandant Samuel Diémé, a lancé un appel à l’endroit des autorités étatiques pour que les conditions de vie de ses agents qui selon lui manquent de tout, soient améliorées.
‘’J’ai régulièrement lancé des appels aux autorités pour l’amélioration des conditions de vie des agents’’, a dit le conservateur à l’occasion d’une visite de presse organisée du 19 au 22 novembre par le Groupe ‘’Recherche Environnement et Presse’’ pour attirer l’attention sur les menaces qui pèsent sur ce poumon naturel et économique.
Selon le commandant Diémé, il arrive aux agents de rester vingt jours coupés du reste du monde dans des campements délabrés et sans eau potable ni frigo. Pire encore, pour manger, ils sont obligés de se cotiser, et à l’absence d’une ration journalière s’ajoutent des salaires très bas, relève encore le conservateur.
’’ Ils ont un statut militaire. Ce n’est pas normal qu’ils se cotisent pour se nourrir. Ils doivent, comme tous les militaires, avoir des primes journalières pour se prendre en charge’’, estime-t-il. Selon lui, ces conditions de vie très difficile ont des conséquences négatives sur le rendement des hommes.
‘’Trois éléments isolés dans la nature, sans moyens : comment peuvent ils faire faire face à des braconniers surarmés ?’’ s’est-il interrogé.
Selon lui, lors des patrouilles à pied, ils ne peuvent pas communiquer, car le parc ne dispose que d’un système de communication fixe.
‘’Ce sont ces conditions de travail très difficiles qui les poussent à avoir des comportements inacceptables. Mais, je suis obligé d’accepter ces comportements en raison de la situation dans laquelle ils se trouvent’’, explique-t-il.
Il ajoute : ‘’Le ministre de l’Environnement est au courant, mais le problème est toujours là. Nous sommes victimes de l’ajustement structurel. Pendant dix ans, les autorités n’ont recruté aucun agent. C’est à partir de 2003 qu’elles ont commencé à recruter avec des quotas très limités’’. Selon le commandant Diémé, le manque de personnel va obliger à fermer certains postes de garde.
‘’J’ai régulièrement lancé des appels aux autorités pour l’amélioration des conditions de vie des agents’’, a dit le conservateur à l’occasion d’une visite de presse organisée du 19 au 22 novembre par le Groupe ‘’Recherche Environnement et Presse’’ pour attirer l’attention sur les menaces qui pèsent sur ce poumon naturel et économique.
Selon le commandant Diémé, il arrive aux agents de rester vingt jours coupés du reste du monde dans des campements délabrés et sans eau potable ni frigo. Pire encore, pour manger, ils sont obligés de se cotiser, et à l’absence d’une ration journalière s’ajoutent des salaires très bas, relève encore le conservateur.
’’ Ils ont un statut militaire. Ce n’est pas normal qu’ils se cotisent pour se nourrir. Ils doivent, comme tous les militaires, avoir des primes journalières pour se prendre en charge’’, estime-t-il. Selon lui, ces conditions de vie très difficile ont des conséquences négatives sur le rendement des hommes.
‘’Trois éléments isolés dans la nature, sans moyens : comment peuvent ils faire faire face à des braconniers surarmés ?’’ s’est-il interrogé.
Selon lui, lors des patrouilles à pied, ils ne peuvent pas communiquer, car le parc ne dispose que d’un système de communication fixe.
‘’Ce sont ces conditions de travail très difficiles qui les poussent à avoir des comportements inacceptables. Mais, je suis obligé d’accepter ces comportements en raison de la situation dans laquelle ils se trouvent’’, explique-t-il.
Il ajoute : ‘’Le ministre de l’Environnement est au courant, mais le problème est toujours là. Nous sommes victimes de l’ajustement structurel. Pendant dix ans, les autorités n’ont recruté aucun agent. C’est à partir de 2003 qu’elles ont commencé à recruter avec des quotas très limités’’. Selon le commandant Diémé, le manque de personnel va obliger à fermer certains postes de garde.