Dakar, 17 déc (APS) – Les députés ont adopté lundi à l'unanimité une loi confiant la collecte des ordures ménagères aux collectivités locales, une mesure législative qui annule la loi portant création de la Société pour la propreté du Sénégal (SOPROSEN), a constaté l’APS.
La loi portant création de la SOPROSEN avait été votée en 2011 et permettait à cette structure de s'occuper de la collecte des ordures ménagères, qui était précédemment assurée par les collectivités locales.
Un rapport de la Commission du développement et de l’aménagement du territoire, à l’Assemblée nationale, rappelle que ''malgré l’adoption de cette loi, la SOPROSEN trouvait de la peine à se mettre en place, d’où les nombreux errements et dysfonctionnements notés dans la gestion des déchets solides, en particulier dans la capitale'' du pays.
''Du point de vue juridique, institutionnel et organisationnel, la prise en charge des déchets ménagers doit relever d’une gestion de proximité impliquant les acteurs locaux et, par conséquent, être confiée aux collectivités locales, pour une gestion efficace et durable des déchets'', explique la commission parlementaire.
C'est sur cette base-là que les députés ont jugé nécessaire de supprimer la SOPROSEN de ''l’architecture institutionnelle de la gestion des ordures ménagères'', pour ''permettre aux collectivités de recouvrer la plénitude de leurs prérogatives dans ce domaine''.
Le député Cheikh Ndiaye a estimé que c'était ''une injustice'' de laisser une seule entité, la SOPROSEN en l’occurrence, s'occuper de la collecte des ordures alors que les collectivités locales peuvent le faire.
LTF/ESF
La loi portant création de la SOPROSEN avait été votée en 2011 et permettait à cette structure de s'occuper de la collecte des ordures ménagères, qui était précédemment assurée par les collectivités locales.
Un rapport de la Commission du développement et de l’aménagement du territoire, à l’Assemblée nationale, rappelle que ''malgré l’adoption de cette loi, la SOPROSEN trouvait de la peine à se mettre en place, d’où les nombreux errements et dysfonctionnements notés dans la gestion des déchets solides, en particulier dans la capitale'' du pays.
''Du point de vue juridique, institutionnel et organisationnel, la prise en charge des déchets ménagers doit relever d’une gestion de proximité impliquant les acteurs locaux et, par conséquent, être confiée aux collectivités locales, pour une gestion efficace et durable des déchets'', explique la commission parlementaire.
C'est sur cette base-là que les députés ont jugé nécessaire de supprimer la SOPROSEN de ''l’architecture institutionnelle de la gestion des ordures ménagères'', pour ''permettre aux collectivités de recouvrer la plénitude de leurs prérogatives dans ce domaine''.
Le député Cheikh Ndiaye a estimé que c'était ''une injustice'' de laisser une seule entité, la SOPROSEN en l’occurrence, s'occuper de la collecte des ordures alors que les collectivités locales peuvent le faire.
LTF/ESF