Les collectivités locales ont applaudi le démarrage effectif de la mise œuvre du Programme de développement local. Les premières conventions de financement, d’un montant de 4,5 milliards de FCfa, ont été remises hier, vendredi 27 avril 2007 à l’hôtel Méridien Dakar.
Elles sont destinées à 110 communautés rurales de sept régions du Sénégal, notamment Matam, Saint Louis, Louga, Thiès, Diourbel, Fatick et Ziguinchor. Pour une meilleure réussite des projets retenus dans le cadre du développement local, les élus locaux ont énuméré certaines conditionnalités que les autorités sont appelées à régler. Leur représentant, en l’occurrence, Alé Lô, a sollicité plus de diligence de la part des autorités dans l’exécution du Budget consolidé d’investissement (Bci). A cela, s’ajoute la révision impérieuse du code des collectivités locales. Entre autres préalables à remplir, Alé Lô, y a jouté que les collectivités locales qui constituent la porte d’entrée du développement local ont exprimé le besoin de renforcement de leurs ressources humaines, matériel et financière de l’Union des maires du Sénégal pour mener à bien leur mission dans cette nouvelle vision. Pour Alé Lô, la question de la dette contractée par les collectivités locales dans le cadre du Pnir (Programme national d’infrastructures rurales) et l’Afds (Agence du Fonds de Développement Social) doit être réglé avant le démarrage du Pndl au niveau de toutes les régions. Par ailleurs, il pense que les procédures doivent être accélérées pour que des comptes soient ouverts au niveau local.
Ces préalables soulignés par les collectivités locales ont été appuyés par un plaidoyer que le directeur des opérations de la Banque mondiale a fait en faveur des élus locaux. Madani Tall plaide pour un renforcement des fonds que l’État alloue aux collectivités locales et dont le niveau actuel est très en deçà des attentes des élus. Madani Tall pense que le Pndl est un programme qui épouse les priorités des populations. Selon lui, il marque une rupture par rapport à ce qui était fait auparavant. Il s’est, par ailleurs, réjoui de la portion importante qu’occupent les infrastructures sociales de bases dans le budget de la première phase du Pndl. « La première tranche du Pndl qui réserve environ 80 % de son budget aux infrastructures de base n’est pas comme les autres projets ou programmes qui généralement consacrait la grande partie de leurs ressources au fonctionnement, séminaires et autres rencontres ».
Le Programme national du développement local est perçu comme un opérateur national qui s’articule autour de quatre composantes dont la mise en place d’un cadre institutionnel cohérent, des finances sur le développement local, un appui technique et renforcement de capacité des acteurs et une forte coordination du programme. Le secrétaire exécutif du Pndl, Cheikh Awa Bala Fall, a rappelé que pour atteindre les Objectifs de développement du millénaire (Omd) d’ici 2015, il faut plus d’efforts de financement au niveau des secteurs comme la santé, l’eau et l’éducation. Ainsi, il a annoncé qu’une enveloppe près de 98 millions de F Cfa est prévue pour d’autres financement en 2007. Le Premier ministre, Macky Sall, s’adressant aux élus locaux, a prôné une gestion transparente des fonds alloués. Il a exhorté, ces derniers à faire en sorte que « chaque franc dépensé dans le cadre du Programme national de développement local (Pndl) serve à transformer le quotidien des communautés bénéficiaires ».
Sud Quotidien
Ces préalables soulignés par les collectivités locales ont été appuyés par un plaidoyer que le directeur des opérations de la Banque mondiale a fait en faveur des élus locaux. Madani Tall plaide pour un renforcement des fonds que l’État alloue aux collectivités locales et dont le niveau actuel est très en deçà des attentes des élus. Madani Tall pense que le Pndl est un programme qui épouse les priorités des populations. Selon lui, il marque une rupture par rapport à ce qui était fait auparavant. Il s’est, par ailleurs, réjoui de la portion importante qu’occupent les infrastructures sociales de bases dans le budget de la première phase du Pndl. « La première tranche du Pndl qui réserve environ 80 % de son budget aux infrastructures de base n’est pas comme les autres projets ou programmes qui généralement consacrait la grande partie de leurs ressources au fonctionnement, séminaires et autres rencontres ».
Le Programme national du développement local est perçu comme un opérateur national qui s’articule autour de quatre composantes dont la mise en place d’un cadre institutionnel cohérent, des finances sur le développement local, un appui technique et renforcement de capacité des acteurs et une forte coordination du programme. Le secrétaire exécutif du Pndl, Cheikh Awa Bala Fall, a rappelé que pour atteindre les Objectifs de développement du millénaire (Omd) d’ici 2015, il faut plus d’efforts de financement au niveau des secteurs comme la santé, l’eau et l’éducation. Ainsi, il a annoncé qu’une enveloppe près de 98 millions de F Cfa est prévue pour d’autres financement en 2007. Le Premier ministre, Macky Sall, s’adressant aux élus locaux, a prôné une gestion transparente des fonds alloués. Il a exhorté, ces derniers à faire en sorte que « chaque franc dépensé dans le cadre du Programme national de développement local (Pndl) serve à transformer le quotidien des communautés bénéficiaires ».
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