Sous peu, on peut s’attendre à ce que le nombre de projets du Sénégal, éligibles au Mécanisme de développement propre (Mdp) augmente. Le Programme des nations pour l’environnement est en train de renforcer les développeurs de projets à cet effet.
Le Sénégal est l’un des sept pays africains retenus dans le programme-pilote du crédit carbone pour l’agriculture, sylviculture, conservation et action contre la déforestation (Cascade) dont l’objectif principal est de ‘développer l’expertise africaine en réalisant des projets Mdp concrets dans les secteurs de l’agriculture, la sylviculture et la bioénergie’. En partenariat avec le cabinet français, Environnement ressources management (Erm), un séminaire de renforcement de capacités de 24 développeurs de projets Mécanisme de développement propre (Mdp) s’est ouvert, hier à Dakar. Au terme de cette session de formation, quatre projets Mdp dans le domaine de la foresterie et en bioénergie seront retenus, financés et appuyés par le Programme des nations unies pour l’environnement (Pnue) pour leur mise en œuvre effective. ‘Il y aura un appel d’offres qui va intervenir dans deux semaines avec les 24 acteurs choisis. Et le projet Cascade va choisir 2 à 4 projets qui vont bénéficier de l’appui financier et technique du Pnue. C’est pourquoi nous voulons aider les développeurs de projets à mieux préparer leur dossier’, renseigne Robert F. Vergnes, responsable du cabinet de consultance Erm. Il s’agira, en fait, de projets qui ont une capacité réelle de réduire la consommation de charbon de bois, comme la diffusion des foyers améliorés ou la moule casamançaise en vue de ‘réduire la pression sur les forêts’, souligne Massamba Thioye, consultant au cabinet Erm.
Un objetif qui rencontre l’accord du gouvernement du Sénégal. De l’avis de Alioune Ndiaye, conseiller technique du ministre de l’Environnement, ce type de projet participe à la gestion durable de nos forêts et permet en même temps la réduction des émissions de Gaz à effet de serre (Ges). De même, ces projets de foresterie et de bioénergie participent à la conservation de la biodiversité, surtout en Afrique où ils impliquent la participation des communautés locales, souvent rurales. ‘Le Sénégal, à travers ces développeurs de projets, est prêt à relever ce défi, c’est pourquoi nous saluons la participation du Sénégal à ce programme-pilote et nous espérons qu’il fera tâche d’huile et les projets sénégalais seront enregistrés dans le marché carbone sous Kyoto, ou suivant la pertinence à travers le marché volontaire’, indique Alioune Ndiaye du ministère de l’Environnement.
Et notre pays qui s’est déjà doté d’une autorité nationale Mdp du Sénégal, en collaboration avec le comité technique carbone du comité national changement climatique, s’engage à travailler avec les porteurs de projets pour garantir plus de synergie et de partage d’expérience dans la mise en œuvre pour une appropriation nationale de ces projets Mdp.
Wal fadjri
Le Sénégal est l’un des sept pays africains retenus dans le programme-pilote du crédit carbone pour l’agriculture, sylviculture, conservation et action contre la déforestation (Cascade) dont l’objectif principal est de ‘développer l’expertise africaine en réalisant des projets Mdp concrets dans les secteurs de l’agriculture, la sylviculture et la bioénergie’. En partenariat avec le cabinet français, Environnement ressources management (Erm), un séminaire de renforcement de capacités de 24 développeurs de projets Mécanisme de développement propre (Mdp) s’est ouvert, hier à Dakar. Au terme de cette session de formation, quatre projets Mdp dans le domaine de la foresterie et en bioénergie seront retenus, financés et appuyés par le Programme des nations unies pour l’environnement (Pnue) pour leur mise en œuvre effective. ‘Il y aura un appel d’offres qui va intervenir dans deux semaines avec les 24 acteurs choisis. Et le projet Cascade va choisir 2 à 4 projets qui vont bénéficier de l’appui financier et technique du Pnue. C’est pourquoi nous voulons aider les développeurs de projets à mieux préparer leur dossier’, renseigne Robert F. Vergnes, responsable du cabinet de consultance Erm. Il s’agira, en fait, de projets qui ont une capacité réelle de réduire la consommation de charbon de bois, comme la diffusion des foyers améliorés ou la moule casamançaise en vue de ‘réduire la pression sur les forêts’, souligne Massamba Thioye, consultant au cabinet Erm.
Un objetif qui rencontre l’accord du gouvernement du Sénégal. De l’avis de Alioune Ndiaye, conseiller technique du ministre de l’Environnement, ce type de projet participe à la gestion durable de nos forêts et permet en même temps la réduction des émissions de Gaz à effet de serre (Ges). De même, ces projets de foresterie et de bioénergie participent à la conservation de la biodiversité, surtout en Afrique où ils impliquent la participation des communautés locales, souvent rurales. ‘Le Sénégal, à travers ces développeurs de projets, est prêt à relever ce défi, c’est pourquoi nous saluons la participation du Sénégal à ce programme-pilote et nous espérons qu’il fera tâche d’huile et les projets sénégalais seront enregistrés dans le marché carbone sous Kyoto, ou suivant la pertinence à travers le marché volontaire’, indique Alioune Ndiaye du ministère de l’Environnement.
Et notre pays qui s’est déjà doté d’une autorité nationale Mdp du Sénégal, en collaboration avec le comité technique carbone du comité national changement climatique, s’engage à travailler avec les porteurs de projets pour garantir plus de synergie et de partage d’expérience dans la mise en œuvre pour une appropriation nationale de ces projets Mdp.
Wal fadjri