Une quarantaine d’experts en météorologie, constituée de scientifiques du climat, d’hydrologues, de gestionnaires des catastrophes, venus des Etats-Unis, du Canada, du Togo, du Mali, du Bénin, du Burkina-Faso, de professeurs de l’Ucad et de l’Ugb, de chefs de services régionaux de l’environnement, des Eaux et Forêts et de représentants des collectivités locales des régions de Saint-Louis, Thiès, Louga, Diourbel se penchent, depuis avant-hier, sur les problèmes d’adaptation aux changements climatiques au niveau communautaire.
Une quarantaine d’experts en météorologie, constituée de scientifiques du climat, d’hydrologues, de gestionnaires des catastrophes, venus des Etats-Unis, du Canada, du Togo, du Mali, du Bénin, du Burkina-Faso, de professeurs de l’Ucad et de l’Ugb, de chefs de services régionaux de l’environnement, des Eaux et Forêts et de représentants des collectivités locales des régions de Saint-Louis, Thiès, Louga, Diourbel se penchent, depuis avant-hier, sur les problèmes d’adaptation aux changements climatiques au niveau communautaire.
Organisé dans la capitale du Nord par la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Ficr), en collaboration avec la Croix-Rouge nationale sénégalaise, cet atelier permettra aux participants de plancher, pendant quatre jours, sur les préventions d’inondations et autres catastrophes naturelles, sur les outils de l’alerte précoce au service de l’action anticipée, les mécanismes de transfert de l’information climatique vers les communautés.
Selon Arame Tall, consultante et facilitatrice de cet atelier, la Ficr, à travers son rapport 2009 sur les catastrophes dans le monde, a fait une de ses priorités la liaison entre l’alerte rapide et l’action précoce dont les éléments clés sont la préparation des communautés avant qu’une catastrophe ne survienne, la réponse lorsque la catastrophe se produit et l’accompagnement pour la résilience.
Toutes ces actions, a-t-elle précisé, seront menées sur la base d’informations, de documents scientifiques et techniques collectés sur toutes les échelles de temps et à diverses zones géographiques allant du niveau national, régional au niveau local dans le but d’atteindre toujours les populations les plus vulnérables.
L’exemple le plus réussi de ce système est sans doute celui de l’appel d’urgence en prélude à la préparation aux inondations régionales pour l’Afrique de l’Ouest publié le 11 juillet 2008. Cela a conduit à des décisions telles que la conception et la réalisation de plans de contingence contre les inondations dans sept pays, le pré-positionnement de stocks de secours d’urgence, la formation du personnel et des volontaires, la création ou le renforcement des systèmes d’alerte précoces dans les zones inondables. Des décisions « sans regrets », qui ont permis de sauver des vies en cas de pluies exceptionnellement intenses. Au-delà du succès, de nombreuses leçons ont été apprises également.
Cependant, a souligné Arame Tall, dans le souci d’améliorer les performances de ce système, il serait important de rendre intelligibles et simples les informations issues des prévisions scientifiques, de renforcer le flux d’informations vers les personnes à risque en vue de recevoir à temps et de comprendre les messages véhiculés par les prévisions pour se préparer à la menace possible.
L’objectif de cet atelier, a-t-elle rappelé, est de réunir les experts, les membres de la Croix-Rouge et les représentants des communautés vulnérables afin de discuter sur l’élaboration, la réalisation et la gestion de l’information issue du système « Alerte précoce-Action rapide ». Ce séminaire permettra surtout d’identifier les mécanismes de communication, ainsi que la chaîne d’action et de commandement qui sera déclenchée par la Croix-Rouge, une fois l’alerte reçue.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil
Une quarantaine d’experts en météorologie, constituée de scientifiques du climat, d’hydrologues, de gestionnaires des catastrophes, venus des Etats-Unis, du Canada, du Togo, du Mali, du Bénin, du Burkina-Faso, de professeurs de l’Ucad et de l’Ugb, de chefs de services régionaux de l’environnement, des Eaux et Forêts et de représentants des collectivités locales des régions de Saint-Louis, Thiès, Louga, Diourbel se penchent, depuis avant-hier, sur les problèmes d’adaptation aux changements climatiques au niveau communautaire.
Organisé dans la capitale du Nord par la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Ficr), en collaboration avec la Croix-Rouge nationale sénégalaise, cet atelier permettra aux participants de plancher, pendant quatre jours, sur les préventions d’inondations et autres catastrophes naturelles, sur les outils de l’alerte précoce au service de l’action anticipée, les mécanismes de transfert de l’information climatique vers les communautés.
Selon Arame Tall, consultante et facilitatrice de cet atelier, la Ficr, à travers son rapport 2009 sur les catastrophes dans le monde, a fait une de ses priorités la liaison entre l’alerte rapide et l’action précoce dont les éléments clés sont la préparation des communautés avant qu’une catastrophe ne survienne, la réponse lorsque la catastrophe se produit et l’accompagnement pour la résilience.
Toutes ces actions, a-t-elle précisé, seront menées sur la base d’informations, de documents scientifiques et techniques collectés sur toutes les échelles de temps et à diverses zones géographiques allant du niveau national, régional au niveau local dans le but d’atteindre toujours les populations les plus vulnérables.
L’exemple le plus réussi de ce système est sans doute celui de l’appel d’urgence en prélude à la préparation aux inondations régionales pour l’Afrique de l’Ouest publié le 11 juillet 2008. Cela a conduit à des décisions telles que la conception et la réalisation de plans de contingence contre les inondations dans sept pays, le pré-positionnement de stocks de secours d’urgence, la formation du personnel et des volontaires, la création ou le renforcement des systèmes d’alerte précoces dans les zones inondables. Des décisions « sans regrets », qui ont permis de sauver des vies en cas de pluies exceptionnellement intenses. Au-delà du succès, de nombreuses leçons ont été apprises également.
Cependant, a souligné Arame Tall, dans le souci d’améliorer les performances de ce système, il serait important de rendre intelligibles et simples les informations issues des prévisions scientifiques, de renforcer le flux d’informations vers les personnes à risque en vue de recevoir à temps et de comprendre les messages véhiculés par les prévisions pour se préparer à la menace possible.
L’objectif de cet atelier, a-t-elle rappelé, est de réunir les experts, les membres de la Croix-Rouge et les représentants des communautés vulnérables afin de discuter sur l’élaboration, la réalisation et la gestion de l’information issue du système « Alerte précoce-Action rapide ». Ce séminaire permettra surtout d’identifier les mécanismes de communication, ainsi que la chaîne d’action et de commandement qui sera déclenchée par la Croix-Rouge, une fois l’alerte reçue.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil