Le comité de pilotage du Programme national de développement local (Pndl) s’est réuni hier mardi 23 décembre à Dakar. Cette rencontre a été l’occasion pour les principaux concernés par la gestion de ce programme de faire le point sur les résultats du Pndl pour l’année.
Selon Ababacar Boye qui a présenté les Considérations générales du projets, le Pndl a listé 1536 micro-projets. De ces projets, 348 ont été réceptionnés provisoirement alors que 668 autres sont en cours d’exécution. Ce programme qui est basé sur une approche articulée à une pleine responsabilité des collectivités locales et des communautés de base pour l’offre des services socio-économiques de base, favorise une implication des structures pérennes de l’Etat.
Au plan régional, il se traduit par une dynamique de coordination et d’harmonisation des actions de développement local, à travers l’Agence régionale de développement (Ard), cadre pertinent de mise en œuvre du programme. Ces méthodes sont renforcées par le développement de mécanismes de collaboration partenariale avec les différents projets et programmes intervenant au sein des collectivités locales pour une prise en charge des problèmes identifiés.
Dans le cadre de la mise en ouvre de la stratégie de développement local, le Pndl vise « la réduction de la pauvreté, la promotion et la mise en œuvre d’une stratégie soutenue de développement local vers les collectivités locales ». Cela passe par l’amélioration et la réalisation de services socioéconomiques de qualité pour populations pauvres.
Pour ce qui est de son état d’avancement, six conventions ont été signées d’un montant de plus de 60 milliards 659 millions de francs Cfa. Seulement de nombreuses difficultés sont rencontrées dans la mise en œuvre de ce programme. Ces contraintes résultent pour l’essentiel du faible taux de décaissement au trésor qui est de 46 %. A cela s’ajoute des retards dans la mise en œuvre des programmes, de leur élaboration, dans les procédures de passation de marchés, des mouvements de personnel et le passif du Pnir (Programme national d’investissement local) à combler.
C’est ainsi qu’entre autres leçons et conclusions, le comité souhaite une meilleure implication des ressources du trésor aux niveaux national et départemental, la consolidation de l‘appui à la réalisation de micro-projets. Pour le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales Ousmane Masseck Ndiaye, qui a présidé les travaux, « le développement local ne se limite pas à la réalisation d’infrastructures de base » ; c’est aussi « la réalisation des besoins sociaux de base ». C’est pourquoi il invite à la levée de toutes les contraintes et au démarrage des activités pour 2009 dont le budget est arrêté à l’ordre de 30 milliards de nos francs.
Sud Quotidien
Selon Ababacar Boye qui a présenté les Considérations générales du projets, le Pndl a listé 1536 micro-projets. De ces projets, 348 ont été réceptionnés provisoirement alors que 668 autres sont en cours d’exécution. Ce programme qui est basé sur une approche articulée à une pleine responsabilité des collectivités locales et des communautés de base pour l’offre des services socio-économiques de base, favorise une implication des structures pérennes de l’Etat.
Au plan régional, il se traduit par une dynamique de coordination et d’harmonisation des actions de développement local, à travers l’Agence régionale de développement (Ard), cadre pertinent de mise en œuvre du programme. Ces méthodes sont renforcées par le développement de mécanismes de collaboration partenariale avec les différents projets et programmes intervenant au sein des collectivités locales pour une prise en charge des problèmes identifiés.
Dans le cadre de la mise en ouvre de la stratégie de développement local, le Pndl vise « la réduction de la pauvreté, la promotion et la mise en œuvre d’une stratégie soutenue de développement local vers les collectivités locales ». Cela passe par l’amélioration et la réalisation de services socioéconomiques de qualité pour populations pauvres.
Pour ce qui est de son état d’avancement, six conventions ont été signées d’un montant de plus de 60 milliards 659 millions de francs Cfa. Seulement de nombreuses difficultés sont rencontrées dans la mise en œuvre de ce programme. Ces contraintes résultent pour l’essentiel du faible taux de décaissement au trésor qui est de 46 %. A cela s’ajoute des retards dans la mise en œuvre des programmes, de leur élaboration, dans les procédures de passation de marchés, des mouvements de personnel et le passif du Pnir (Programme national d’investissement local) à combler.
C’est ainsi qu’entre autres leçons et conclusions, le comité souhaite une meilleure implication des ressources du trésor aux niveaux national et départemental, la consolidation de l‘appui à la réalisation de micro-projets. Pour le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales Ousmane Masseck Ndiaye, qui a présidé les travaux, « le développement local ne se limite pas à la réalisation d’infrastructures de base » ; c’est aussi « la réalisation des besoins sociaux de base ». C’est pourquoi il invite à la levée de toutes les contraintes et au démarrage des activités pour 2009 dont le budget est arrêté à l’ordre de 30 milliards de nos francs.
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